(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
(23/07/1943 - Mai 1944) Marie Joseph Jean Chaigneau, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse). Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Jean Moyon
(08/1944 - 09/1944) Préfet des Alpes-Maritimes
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
Le réseau Marcel de Moussa Abadi et Odette Rosenstock constitua un des principaux circuits de sauvetage de l’enfance juive de la zone sud.
Avec l’aide de l’évêque de Nice, Monseigneur Paul Rémond*, du pasteur Évrard* et des siens, du pasteur Paul Gagnier et de quelques autres, sauvèrent dans les Alpes-Maritimes entre 1943 et 1945, 527 enfants juifs.
Le curé de Saint-Étienne-de-Tinée, le père Paul Testoris, encouragé par Monseigneur Rémond*, cacha deux familles juives.Le maréchal des logis chef, Fernand Florens*, avec son épouse Angèle*, ont protégé et sauvé une petite fille juive de l'occupation nazie.
A l'occasion de la remise de la médaille des Justes par Yad Vashem, le 7 mai 2009, la Gendarmerie nationale a donné le nom de ce maréchal des logis chef qui refusa les ordres infâmes de Vichy à la caserne de Saint-Étienne-de-Tinée.
Lors de la cérémonie du 6 Mai 2009, la Médaille des Justes parmi les Nations fut remise à Paulette ACHINO en l’honneur du comportement de ses parents, le Maréchal des Logis-Chef Fernand FLORENS et son Épouse, Angèle, qui avaient sauvé des familles réfugiées à SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE pendant la guerre. En même temps, le nom de ce Gendarme fut donné aux locaux de notre Gendarmerie. Plusieurs événements de cette période troublée, oubliés ou peu connus, seront rappelés ici.
C’est ainsi que, dans ses propos émouvants du 6 mai 2009, Adine LAZAR-BRUTER, âgée de six ans en 1944, indiquait qu’elle était alors tombée dans une fosse et s’était blessée. Elle se demandait comment le Gendarme Fernand FLORENS avait pu trouver les médicaments pour la soigner sans que son identité fût révélée.
Aujourd’hui, il faut se souvenir que la Résistance*, sous l’autorité énergique du Docteur Jean-Marie JOUGLARD, responsable de l’Hôpital, assurait une présence efficace dans la population pour la préparation du terrain aux troupes françaises et alliées de la Libération. Il était entouré, entre autres, de son adjoint, Lionel DEL FABRO, entrepreneur, et de Victor FABRE, chef cantonnier des T.P.E., Pierre DELOCHE, instituteur, Pierre DOMENGE, négociant, Joseph BRUN, Martin FULCONIS, Jean MURRIS, Joseph MURRIS, Joseph MIGLIOR, Paul ROSSO, François FULCONIS, tous agriculteurs, Soeur Marthe CONNES, religieuse, Victor FABRE, buraliste, Auguste LOQUES, transporteur, Louis ACCHIARDI, facteur….
D’autres natifs et habitants de SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE et du canton ont signé un comportement exemplaire par leur courage et leur détermination. On peut citer :
. Eugène FERRIER, alors gendarme mobile au camp de réfugiés de RIVESALTES, qui, en août 1942, fournit des faux papiers à une jeune femme belge, Tauba, emprisonnée en raison de ses origines juives, la fit évader, l’épousa en septembre 1945 et regagna SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE à la retraite. Tauba FERRIER vit aujourd’hui à Aix-en-Provence, auprès de l’un de leurs deux fils, Daniel,
. le Père Paul TESTORIS, originaire de MARIE, curé de SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE, qui cacha une famille de six réfugiés hollandais (grands-parents, parents et deux enfants) dans le campanile, puis leur fournit un hébergement par l’intermédiaire du Gendarme Fernand FLORENS, assura leur subsistance avec l’aide de Clément PIAZZOTTO et de Jean BORELLI qui fournirent le bois et empruntèrent pour cette famille les cartes de pain de Charles ANDREIS et de Joseph BRUN,
. Léon ISSAUTIER et le Docteur Maurice ROVERY, anciens Maires de SAINT-DALMAS-le-SELVAGE et de SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE, qui ont hébergé plusieurs personnes dont la détresse leur avait été signalée,
. et bien d’autres …….
Cependant, les recherches continuent afin d’entendre celles et ceux qui souhaiteraient apporter de nouvelles révélations sur les événements de 39-45 : le rédacteur du présent article pourra ainsi les recueillir (adresse et téléphone disponibles en Mairie de SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE).
Le jeudi 6 mai 2010, une gerbe a été déposée à la Gendarmerie en mémoire d’Angèle et Fernand FLORENS. Cette cérémonie a marqué la mémoire de la Résistance : même plus de soixante-six ans après les tristes événements de l’occupation, c’est un geste fort, aujourd’hui, que de rendre hommage aux héros de notre Histoire locale.
par Pierre SCHOLEM, Conseiller municipal de SAINT-ÉTIENNE-de-TINÉE, ancien Magistrat (suite de l’article paru dans l’Écho Stéphanois N°3 - Août 2009)
Familles réfugiées à Saint-Étienne-de-Tinée[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
Familles arrêtées (Saint-Étienne-de-Tinée)[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.
02/11/1940 -Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
01/03/1941 -Visite du préfet des Alpes-Maritimes à Saint-Étienne-de-Tinée.1
26/08/1942 -Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
03/07/1943 -Rafle programmée et exécutée à Cannes, probablement suite à une dénonciation, à la Clinique Montmorency (9 route de Fréjus - actuellement Avenue Picaud). Six personnes sont arrêtées et déportées par le convoi 77 du 31 juillet 1944 : Amélie Delporto, 78 ans, son fils Georges Delporto, 55 ans, et sa belle-fille Marthe Delporto, 51 ans, Fernand Ochsé, 65 ans et son épouse Louise Ochsé, 60 ans, ainsi que Rudolf Winterberg, 70 ans.
Cannes
08/09/1943 -Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
09/09/1943 -Occupation allemande des Alpes-Maritimes.
15/08/1944 -Débarquement franco-américain en Provence (opération Dragoon).
08/05/1945 -Les Allemands capitulent à Berlin.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
1 Saint-Étienne-de-Tinée sur
Wikipedia 2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable ! Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944. « Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes Maritimes (l’AMEJDAM a été créée, à l’initiative de fils et filles de déportés, d’enfants cachés et d’anciens élèves des écoles de Nice et des Alpes-Maritimes, afin de pérenniser la mémoire des enfants juifs scolarisés dans ces établissements, arrêtés et exterminés en déportation, durant la Seconde Guerre mondiale. )
4 Guide des Archives départementales des Alpes maritimes (Guide des sources d'histoire de la Seconde Guerre mondiale conservées aux Archives départementales des Alpes maritimes )
5 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
Justes parmi les Nations -
Righteous among the Nations
- De Gerechten mank de Völker -
Giusti tra
le nazioni - Drept între
popoare -
Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy
wsród Narodów Swiata -
Rechtvaardige onder de Volkeren -
Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy
-
Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos
entre les Nacions