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Les lieux et camps d'internement


Camp de Gurs
Camp de Gurs
source photo : Inconnue
crédit photo : DR
Camp d'internement du Vernet d'Ariège
Camp d'internement du Vernet d'Ariège
Source-credit : Institut Géographique National
Birkenau
Birkenau
Source et crédit : Caroline Rose
Dès la signature du traité d'armistice entre la France et l'Allemagne en juin 1940, le régime de Vichy inaugure, quatre mois après son installation, une politique antisémite d'État dans l'indifférence " presque " générale.

Environ 350 000 juifs vivaient en France en juin 1940 sur une population totale d'environ 41 millions de Français, soit moins de 1 %. La moitié d'entre eux fuyant les mesures antijuives et les pogroms, de Pologne, d'Allemagne et de toute l'Europe de l'Est, avaient été accueillis par la France.
Dès le 3 octobre 1940, une loi, " portant statut des Juifs ", est promulguée excluant les Juifs de la fonction publique française, des métiers de la presse, du spectacle et de la direction d'entreprises et soumettant les professions libérales à des quotas.
Le lendemain, Philippe Pétain signe une loi prévoyant que " les ressortissants étrangers de race juive (…) pourront être internés dans des camps spéciaux " et qu'ils " pourront en tout temps se voir assigner une résidence forcée par le préfet du département de leur résidence ".
Plus de 2 000 camps et lieux d'internements ouvriront en France durant cette période.

À leur arrivée au pouvoir en Allemagne, les nazis internent les opposants politiques, les tziganes, les handicapés…

Dachau, le premier camp de concentration nazi, ouvre le 22 mars 1933.
Sachsenhausen ouvrira en août 1936, puis Ravensbrück, le camp des femmes, le 15 mai 1939.
D'autres camps ouvriront par la suite : Neuengamme, Bergen Belsen, Dora Mittelbau, Buchenwald (Weimar), Flossenbürg, Hinzert, Gross-Rosen, Strutthof (près de Dantzig), Theresienstadt (Térézin) en Tchécoslovaquie, Mathausen en Autriche, Natzweiler-Struthof en Alsace…

À la suite de la défaite de la France, le régime nazi déportera près de 76 000 personnes juives, 2 500 ont survécues.

La France livrera également à l'ennemi près de 87 000 déportés résistants dont moins de 41 000 reviendront.

Le site ajpn.org recense 1227 lieux d'internement en France. Nous souhaitons, à terme, tous les identifier afin d'aider chacun dans ses recherches.

Vous pouvez effectuer une recherche par camp ou par commune pour retrouver les lieux d'internement du département.


>> 1227 lieux d'internement en France <<
Camp de Gurs (64)
« Gurs
une drôle de syllabe
comme un sanglot,
qui ne sort pas de la gorge »

Louis Aragon.

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