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Jean Brauman



 
Paris 75000 - Paris
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Histoire

Résistant juif

Période de Résistance
De 1942 à fin 1944 (Paris, maquis de l'Espinassier, Montagne Noire, Lyon)

Réseaux
Organisation Juive de Combat (OJC)
MJS (Mouvement de la jeunesse sioniste)

Responsables
Tony Gryn, Jacques Lazarus (Jacquel), Pierre Loeb

En 1942, Jean Brauman entre dans la Résistance et adhère à une unité FTP (Francs-tireurs et partisans) à Paris. Il fait partie d'un groupe de sabotage dans l'atelier allemand où il travaille. Recherché par la Gestapo, il passe en zone Sud. Interné dans un gte pendant un an, il s'évade et revient en zone Nord.
À Paris, il rencontre une amie de l'Hanoar Hatzioni qui le recrute pour le MJS (Mouvement de la jeunesse sioniste) sous la direction de Tony Gryn.
Début 1944, envoyé à Toulouse, il prête serment à l'Armée Juive (AJ) et rejoint le maquis de l'Espinassier près de Labastide-Rouairoux (Tarn).
Le 6 juin 1944, le maquis rejoint le corps franc de la Montagne Noire (CFMN). Constitué en peloton commandé par l'adjudant Pierre Loeb, il est intégré au 4e escadron du CFMN sous les ordres du lieutenant Lévy-Seckel dit Leblond.
Attaqué le 20 juillet 1944 par la Luftwaffe et cerné par une division SS, le corps franc se disperse pour échapper à cet encerclement. Grâce à leur compétence, Leblond et Pierre Loeb réussissent à contourner les troupes nazies. Jean Brauman arrive à Toulouse.
Un jour, alors qu'il attend à un arrêt d'autobus avec Jean-Jacques Fraimant et Marius Lewenglik, il entend derrière lui l'ordre allemand « Hände hoch ! » (« Haut les mains ! »). Il se retourne et reconnaît le sous-officier allemand qui, fait prisonnier par le maquis, s'est évadé pendant l'attaque. Jean Brauman réussit à s'échapper alors que ses camarades sont encerclés par quatre jeunes allemands de l'organisation Todt appelés par leur sous-officier. Incarcérés à la prison Saint-Michel, ceux-ci seront libérés par les FFI (Forces françaises de l'intérieur) lors de la libération de Toulouse.
Jean Brauman étant recherché, la direction de l'Armée Juive (AJ) lui donne l'ordre de rejoindre le corps franc de Lyon. Là, sous les ordres de Maurice Hausner, il participe aux combats pour la Libération. Grièvement blessé à la tête au pont de Vaysse, il est trépané.

Légion d'honneur, médaille militaire, croix de guerre, croix du Combattant volontaire, croix de guerre en 1945

04/09/2010
Auteur : Frida Wattenberg Lien : Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

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Titre

Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Auteurs   Georges Loinger -Frida Wattenberg -Jean Brauman  
Édition   Autrement  
Année   2008  
Genre   Histoire  
Description   À travers plus de 600 témoignages, ce livre révèle comment et pourquoi une part importante de la population juive de France a pu survivre, entre autre grâce à l'action d'une résistance spécifiquement juive, née dès 1940. Cette nouvelle édition a été entièrement revue, augmentée d'un réseau et de nouvelles biographies. Partageant les idéaux de la Résistance, dix réseaux de résistance spécifiquement juifs ont vu le jour dans les associations juives existantes et ont mené un combat peu connu jusqu'à ce jour : action d'entraide et de sauvetage, formation de cadres, missions de liaison, fabrication de faux papiers, organisation de corps francs, services de passage d'enfants en Suisse, participation aux combats des Forces françaises de l'intérieur. " La Résistance juive, celle de quelques ghettos polonais exceptée, n'est pas suffisamment représentée dans les récits de la plus meurtrière des catastrophes de notre Histoire. Mais vous comblez ce manque. Votre livre est une somme. " Elie Wiesel
Ce livre est l'œuvre de membres actifs au sein de l'Association des Anciens de la Résistance Juive en France (ARJF-OJC). L'instigateur et le responsable légal de l'ouvrage est Georges Loinger, Président de l'association. Jean Brauman, Secrétaire général, est responsable de l'organisation et de la recherche des fiches individuelles présentées dans ce livre. Frida Wattenberg, Déléguée à la mémoire de l'ARJF, a initié une partie des recherches, vérifié et complété les informations, puis composé et rédigé les textes. Historien, ancien membre de l'OJC, Lucien Lazare, auteur du texte introductif, est membre de la commission pour la désignation des justes de France pour le Mémorial Yad Vashem de Jérusalem.
 

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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