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Région :
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Préfets :
Robert Bach
(1941 - 1943) Préfet de la Haute-Loire
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1883-1951)
Paul Brun
(1942 - 1944) Paul Ferdinand Eugène Brun, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier) (1892-1965)
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)
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25/10/2009
Les Justes protestants des Cévennes
04/09/2008
Auteur : établi pour Yad Vashem par Lucien Lazare
Source : Extraits du Dictionnaire des Justes de France
Lien : Yad Vashem
Résistances spirituelle et armée dans le pays du Mont Lizieux 1940-1944
L’histoire de la Montagne a une montagne toute particulière : le mont Lizieux (1388 mètres). Ce mont symbolise le pays. Il est au centre de la résistance spirituelle, notamment protestante, d’abord avec les Juifs puis avec les réfractaires du Service au Travail obligatoire qui font naître les maquis. Nous voudrions en quelque sorte réaliser une histoire de la Montagne, non à partir d’un bourg donné, mais de la montagne-refuge elle-même, qui se partage entre les communes d’Araules, Champclause, Saint-Jeures et Le Mazet-Saint-Voy et ses 6000 habitants d’alors.
I. Le pays du Lizieux : d’un pays traditionnel à un pays-refuge judéo-protestant
Si nous lisons les archives du registre du conseil municipal du Mazet ou d’Araules, le mont Lizieux est d’abord une réserve de bois et de genêt dans une période de restrictions. Le premier refuge est donc matériel.
Face au maréchal Pétain, le cultivateur de la Montagne n’est pas plus iconoclaste qu’un autre. Il n’est pas hostile à la personnalité patriotique du maréchal Pétain, qui est attentif de surcroît au sort matériel et moral des paysans. En revanche, il se méfie rapidement du gouvernement du Vichy, du cléricalisme ambiant. Les premiers suspects de la Montagne fin 1941 ne se trouvent pas cependant autour du mont Lizieux, mais au Chambon-sur-Lignon, avec l’élite protestante.
Plusieurs centaines de Juifs résident sur la Montagne par différents moyens : hôtels, pensions de famille, homes d’enfants, pièces d’accueil chez le paysan. Est-ce que les communes d’Araules, Champclause, Saint-Jeures, Le Mazet-Saint-Voy sont à l’écart ou au coeur de ce refuge ?
Premier élément : l’organisation du refuge, matériel, intellectuel et moral, passe par Le Chambon. Mais la diffusion du refuge, dans l’urgence de contrer les rafles dans un deuxième temps, passe par le monde paysan de toutes les communes environnantes, surtout à travers l’organisation d’une fuite vers la Suisse. Le témoignage du passeur Pierre Piton montre toute l’importance de cet arrière-pays afin de "passer au vert".
Deuxième élément : l’hostilité du monde réformé sur la Montagne aux rafles trouve le témoignage de l’élite, comme l’accueil pour le moins difficile du secrétaire général de la jeunesse Georges Lamirand au Chambon. Sa visite à Tence est parfaite ; quant au Mazet, il ne s’y déplace pas. Mais le monde populaire et paysan, surtout réformé, de la Montagne, désapprouve tout autant les rafles de l’été 1942. Les aspects spirituels de rapprochement judéoprotestant, à travers la lecture de la Bible et les souvenirs des persécutions, sont clairement perceptibles, chez les réformés comme chez les darbystes ou l’Eglise du Riou5.
Troisième élément : La cinquantaine de Juifs qui arrivent au pays du Lizieux semblent venir plutôt en 1943-1944. Ce ne sont pas les premiers arrivés, mais plutôt ceux qui se cachent dans l’incognito. Ils font peut-être moins partie de l’élite juive comme au Chambon. Ils sont placés dans des familles et apportent un coup de main supplémentaire, nécessaire, dans le travail de la terre, comme le jeune François Stupp à Araules.6
II. Contre le STO et avec le maquis
Le refus en bloc de la loi du 16 février 1943 sur le Service du Travail Obligatoire trouve son illustration avec l’arrivée des nombreux réfractaires dans le pays du mont Lizieux : réfractaires autochtones, souvent protestants, jeunes gens de la Loire ou du Puy-de-Dôme. Le refuge des Juifs peut être utilisé pour les jeunes réfractaires du STO. Les familles cachent des leurs7.
Les opérations de gendarmerie se concentrent autour du Lizieux à l’été 1943 sans obtenir beaucoup d’arrestations. En août 1943, le service des renseignements de la France Libre à Londres le Bureau Central de Renseignements et d’Actions (BCRA) signale : "la région du Chambon-Mazet abrite actuellement plusieurs milliers de jeunes"8. Au cours de l’année 1943, le particularisme protestant joue de nouveau à plein pour le refuge des jeunes réfractaires qui trouvent dans le pays du Lizieux, un refuge exemplaire, peut-être un des plus importants dans les deux départements de la Haute-Loire et de l’Ardèche.
Fin 1943 et début 1944, la présence des maquis de plus en plus active et opérationnelle devient une menace. Le sous-préfet d'Yssingeaux en février 1944, après une visite dans le pays, ne distingue plus les réactions des deux populations religieuses face au maquis. Son jugement sur l'état d’esprit est alors plus global : la crainte domine.
Au cours de la journée du samedi 22 avril 1944, l’horreur est atteinte pour la première fois en Haute-Loire. Des Allemands, accompagnés de quelques civils parlant le français, non-miliciens, semble-t-il, "littéralement terrifient" le pays du mont Lizieux. Ils assassinent sauvagement cinq résistants FTP et quatre cultivateurs sur les communes d’Araules (Arnissac, Montbuzat, "Chièze" et "Majal") et d’Yssingeaux ("La Champ des Cayres"), entre les massifs du Lizieux et du Meygal. Trois fermes sont brûlées et cinq personnes prisonnières. C’est l’événement le plus sauvage de l’histoire de la Montagne pendant ces années dramatiques. Début juin 1944, contre ces "hordes', un tract demande "vengeance".
Avec l’annonce du Débarquement, la Montagne se libère une première fois en juin 1944 avec les FFI, mais commence alors une période trouble, incertaine, sans gendarmerie, où l’Allemand et le milicien peuvent toujours revenir. Les maquis tiennent la Montagne, avec les places fortes des monts Lizieux, Meygal et Mézenc. Les parachutages de juillet-août peuvent rassurer. La Libération se manifeste surtout par l’arrivée, début septembre, de l’armée française d’Afrique.
L’épuration sauvage, puis judiciaire, est modeste. En revanche, comme ailleurs, les haines de village redoublent. Au Mazet, le maire sous l’Occupation, Pierre Salque, conseiller départemental en 1942, est réélu. A l’élection du maire le 12 mai 1945, sur 14 bulletins, treize se prononcent pour Pierre Salque, un vote pour Lucie Ruel* ; les nouveaux conseillers sont sept hommes et une femme sur quatorze.
Le "génie du lieu" dans ce pays du Lizieux est donc réel entre 1940 et 1944 avec les différents combats de la Résistance française : du type-même du refuge juif en pays huguenot à la photographie la plus célèbre d’un maquis de France, prise à Boussoulet à la fin du printemps 1944.
François Boulet, professeur agrégé, docteur en histoire, membre du Conseil d’Administration de la Société d’Histoire de la Montagne, auteur de "L’état d’esprit en Haute-Loire 1940-1944 : des refuges aux maquis, Le Puy-en-Velay", in Les Cahiers de la Haute-Loire, Société d’Histoire de la Montagne, 2003.
11/12/2012
Auteur : François Boulet
Lien : Bulletin du Mazet-Saint-Voy
Village d'asile depuis des siècles
A la frontière de la Haute-Loire et de l’Ardèche, la commune du Chambon-sur-Lignon est au cœur du Plateau Vivarais-Lignon. Ses habitants, de même que ceux des communes avoisinantes, sont à forte majorité protestante et ont toujours été marqués par une tradition d’accueil et d’asile aux persécutés et déshérités : prêtres réfractaires pendant la Révolution, enfants miséreux des bassin miniers de Saint-Étienne recueillis par l’œuvre des « Enfants à la Montagne » créée par le pasteur Louis Comte à la fin du XIXe siècle.
Avant même le début de la Deuxième guerre mondiale, de nombreux réfugiés trouveront asile chez les habitants du Plateau : de tradition républicaine, ils ont été sensibilisés par leurs pasteurs aux dangers du totalitarisme et de l’antisémitisme. Par vagues successives, de 1937 à 1939, ce sont les familles de républicains espagnols qui fuient la guerre civile, ainsi que les premiers réfugiés autrichiens et allemands, qui fuient le nazisme.
En octobre 1938, Charles Guillon*, ancien pasteur et maire du Chambon, dans une lettre adressée aux habitants, les remercient d’avoir reçu avec désintéressement toutes les personnes fuyant les pays d’Europe centrale et de « s’être préparés à recevoir dans vos maisons des centaines d’enfants que l’on voudrait vous confier pour les mettre à l’abri ».
Le plus grand sauvetage de Juifs en France sous l'Occupation
Ce sont surtout des juifs, d’origine étrangère, puis français, qui seront sauvés, réalisant « le plus important sauvetage collectif de Juifs en France pendant l’Occupation ».
Dès décembre 1940, la Cimade est présente dans les camps d’internement du Midi de la France (Camp de Gurs, Camp Joffre à Rivesaltes, Camp des Milles), et elle ouvre des centres d’accueil, en particulier celui du Côteau Fleuri près du Chambon-sur-Lignon.
Les mesures antisémites du gouvernement de Vichy accélèrent la mobilisation des protestants. Après les rafles des juifs d’août 1942, les protestants – réformés, darbystes ou libristes -, unis aux quelques communautés catholiques du Plateau, ouvrent leurs portes aux « Juifs errants », « transformant chaque ferme en refuge, chaque cuisine en asile ».
Plusieurs centaines d’enfants extraits grâce à l’action de la Cimade, ou d’associations comme le Young Men’s Christian Association (YMCA, représentée au Chambon par Charles Guillon*) ou encore l’Organisation de Secours aux Enfants (OSE), seront sauvés, ils pourront suivre l’école publique des différents villages, ou l’École Nouvelle Cévenole Cévenol du Chambon-sur-Lignon. L’aide du secours Suisse sera précieuse, qui entre 1941 et 1942 crée trois maisons d’enfants : La Guespy, L'Abric, le Faïdoli.
Adolescents et étudiants, de toutes confessions, venant de tous les pays occupés par les nazis, seront accueillis aux Grillons, au Côteau Fleuri, au foyer universitaire des Roches. Ils seront progressivement suivis par les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et par les « combattants de l’ombre » des premiers maquis.
Quelques noms parmi les plus célèbres
De très nombreux noms devraient être cités. Parmi les 13 pasteurs des 12 paroisses du Plateau, on retiendra ceux de Chambon : André Trocmé*, Édouard Theis*, Noël Poivre.
De nombreuses femmes eurent un rôle essentiel : Mireille Philip* (épouse d’André Philip, ministre du général de Gaulle à Alger) qui camoufle des juifs, participe aux filières d’évasion vers la Suisse, puis à la résistance armée ; Dora Rivière*, Madeleine Dreyfus, Simone Doise-Mairesse* qui organisent le placement dans les fermes de tous les réfugiés. On devrait ajouter les noms des différentes directrices des pensions ou hôtels, également le nom des enseignants, des médecins. Ce qui est significatif : dans des fermes et hameaux, une foule d’anonymes, toute une population, accueille, héberge et sauve.
Faux papiers et passages de frontière
Les faux papiers établis par la Cimade, mais aussi par des secrétaires de mairie ou encore d’habiles faussaires, protègent ces réfugiés et facilitent leur fuite en transitant par des filières clandestines. D’abord vers l’Espagne, mais les Pyrénées sont difficiles à franchir et les franquistes ne facilitent pas l’évasion vers le Portugal ou le Maroc. Puis vers le « refuge » de Genève, en passant soit par la montagne jusqu’à Martigny, accompagnés par des équipiers de la Cimade connaissant la montagne, soit par la plaine en transitant par les presbytères de Romans, Grenoble, Annecy.
Raflés et rescapés
Le Chambon, « nid de juifs en pays huguenot », a-t-il échappé aux lois de la guerre, sanctuaire bénéficiant d’une relative immunité de la part du préfet de la Haute-Loire, voire de la Wehrmacht ou de la Gestapo ? Non, et le 19 juin 1943, la Gestapo fait une rafle à la maison des Roches, et la vingtaine de jeunes embarqués seront dirigés vers les camps concentration de Buchenwald et Auschwitz ; l’enseignant Daniel Trocmé*, cousin du pasteur, meurt au camp de Maïdanek.
Le nombre exact de réfugiés sur la Plateau est impossible à affirmer, probablement entre 3500 et 5000 : si d’autres régions protestantes, Cévennes, Tarn (Vabre), Drôme (Dieulefit, surnommé « oasis de paix ») ont eu une action identique, l’importance de ce chiffre fait du Chambon-sur-Lignon le symbole de l’attitude du protestantisme français vis-à-vis des victimes du nazisme, tout spécialement des juifs.
L’ensemble des habitants du Chambon-sur-Lignon a reçu la distinction « Justes parmi les Nations », seul exemple d’attribution collective.
Sources :
11/04/2022
Auteur : Pierre Bolle
Lien : Musée protestant
Charles Guillon
*
(1931-1941) pasteur
Benjamin Grand
(1941-1944)
Benjamin Chave
(1944-1948)
Charles Guillon
*
(1948 - 1959) pasteur
Édouard Theis
*
Pasteur
André Trocmé
*
Pasteur (07/04/1901-05/06/1971)
Noël Poivre
Pasteur
André Morel
*
Pasteur
Charles Guillon
*
Pasteur
Raoul Lhermet
*
Pasteur Aumônier du Coteau Fleuri
Victor Manevy
Vicaire ( 1937 - 1963 ) (1905-1967), né et mort à Araules
Les 102 Justes parmi les Nations de la Haute-Loire
Jean-Jacques Astier (Tence)
Antoinette Eyraud (Le Chambon-sur-Lignon)
André Morel (Gurs)
(Le Chambon-sur-Lignon)
(Morillon)
Fanny-Marie Astier (Tence)
Léon Eyraud (Le Chambon-sur-Lignon)
Élisabeth Munch (Le Chambon-sur-Lignon)
(Strasbourg)
Gabrielle Barraud (Le Chambon-sur-Lignon)
Marcel Fachaux (Le Puy-en-Velay)
Eugène Munch (Le Chambon-sur-Lignon)
(Strasbourg)
Georgette Barraud (Le Chambon-sur-Lignon)
Marcelle Fachaux (Le Puy-en-Velay)
Jean Ollivier (Le Chambon-sur-Lignon)
Albert-Louis Bernard (Le Puy-en-Velay)
Lydie Fournier (Tence)
Nancy Ollivier (Le Chambon-sur-Lignon)
André Bettex (Mazet-Saint-Voy)
Henri Fournier (Tence)
Hermine Orsi (Le Chambon-sur-Lignon)
(Marseille)
August Bohny (Le Chambon-sur-Lignon)
(Rivesaltes)
Antoine Frachette (Tence)
Antonia Ouillon (Araules)
Friedel Bohny (Le Chambon-sur-Lignon)
(Rivesaltes)
Louise Franc (Le Chambon-sur-Lignon)
Louis Ouillon (Araules)
Jean Bouix (Le Chambon-sur-Lignon)
(Mazet-Saint-Voy)
Arthur Franc (Le Chambon-sur-Lignon)
Hippolyte Page (Fontanès)
(Pinols)
Mélanie Brenas (Solignac-sur-Loire)
Félix Gagne (Siaugues-Saint-Romain)
Alphonsine Page (Fontanès)
(Pinols)
Alex Brolles (Le Puy-en-Velay)
(Polignac)
Mathilde Girodet (Yssingeaux)
Samuel Pélissier (Mazet-Saint-Voy)
Marie Brottes (Le Chambon-sur-Lignon)
Charles Guillon (Le Chambon-sur-Lignon)
Mireille Philip (Le Chambon-sur-Lignon)
Yvonne Cellier (Saint-Étienne)
(Tence)
Eugénie Guimet (Le Chambon-sur-Lignon)
Éva Philit (Le Chambon-sur-Lignon)
Maurice Chantelauze (La Chaise-Dieu)
Emma Héritier (Le Chambon-sur-Lignon)
Pierre Piton (Le Chambon-sur-Lignon)
Samuel Charles (Le Chambon-sur-Lignon)
Henri Héritier (Le Chambon-sur-Lignon)
Geneviève Pittet Priacel (Grenoble)
(Le Chambon-sur-Lignon)
Évelyne Chazot (Saint-Jeures)
Paul Héritier (Chamalières)
(Tence)
Dora Rivière (Saint-Étienne)
(Le Chambon-sur-Lignon)
Suzanne Chevalley (Naillat)
(Brens)
(Le Chambon-sur-Lignon)
Éva Jouve (Le Chambon-sur-Lignon)
Albert Roux (Tence)
Constance Conte Chojnacki (Siaugues-Saint-Romain)
Madame Jouve (Le Chambon-sur-Lignon)
Eugénie Roux (Tence)
Eugène Courtial (Le Chambon-sur-Lignon)
Charles-André Kittler (Le Chambon-sur-Lignon)
Lucie Ruel (Mazet-Saint-Voy)
Célie Courtial (Le Chambon-sur-Lignon)
Roland Leenhardt (Tence)
Marie Russier (Le Chambon-sur-Lignon)
Suzanne Curtet (Fay-sur-Lignon)
Raoul Lhermet (Le Chambon-sur-Lignon)
(Saint-André-de-Valborgne)
Lily Russier Boit (Le Chambon-sur-Lignon)
Madeleine de Lattre (Lavoûte-Chilhac)
Eugénie May (Le Chambon-sur-Lignon)
Mildred Theis (Le Chambon-sur-Lignon)
Pierre de Lattre (Lavoûte-Chilhac)
Roger May (Le Chambon-sur-Lignon)
Édouard Theis (Le Chambon-sur-Lignon)
Léonie Deléage (Le Chambon-sur-Lignon)
Jean May (Le Chambon-sur-Lignon)
Magda Trocmé (Le Chambon-sur-Lignon)
Charles Delizy (Saint-Jeures)
Germaine May (Le Chambon-sur-Lignon)
Daniel Trocmé (Le Chambon-sur-Lignon)
Simone Doise-Mairesse (Mazet-Saint-Voy)
Auguste Mayrand (Oullins)
(Chanaleilles)
André Trocmé (Le Chambon-sur-Lignon)
Alphonsine Dorel (Saint-Pal-de-Mons)
Hubert Meyer (Le Chambon-sur-Lignon)
Juliette Usach (Le Chambon-sur-Lignon)
34 Familles réfugiées à Le Chambon-sur-Lignon
[Compléter]
1942 / 1944
Famille Adler
- Hilda Adler
1942 / 1945
Famille Ambrunn
- André, né le 15/09/1930 à Paris 15 est élève au Collège de 1942 à 1945.
Famille Blas
- Emilio, enfant réfugié espagnol, est caché aux Grillons.
Famille Cascarosa
- Antonio, enfant réfugié espagnol, est caché aux Grillons.
Famille Dutry
- Amédé, enfant juif, est caché aux Grillons.
1943 / 1944
Famille Feigl
- Pierre (Peter), enfant juif hébergé aux Grillons, est inscrit au Collège Cévenol en septembre 1943 sous le nom de "Pierre Fesson".
Famille Fogelman
- Paul, enfant juif, est caché aux Grillons.
Famille Fullenbaum
- Simone, enfant juive, est cachée aux Grillons, au Chambon-sur-Lignon durant l'Occupation.
Famille Grossman
- Kurt, enfant juif autrichien, est caché aux Grillons.
Famille Guzy
- Rachel
>> Voir les 34 familles réfugiées <<
>> Voir les 12 familles arrêtées dans la commune <<
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Liens externes
06/09/1940 -
Le général Cochet, ancien commandant des Forces aériennes de la Ve armée lance de la Haute-Loire son premier appel à la Résistance.
25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
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*** Famille Goron- Yssingeaux Déposée le 08/02/2014 |
Ils ont rencontrés là-bas la famille de républicains Espagnols RAGASSOL. La famille Goron a finalement fui vers l´Espagne et après au Mexique. [répondre] |
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