(02/11/1940 - 12/05/1942) François Charles Joseph Ripert, Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan)
(12/06/1942 - 06/07/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Rennes (Ille-et-Vilaine, Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan) (1903-1971).
Philibert Dupart
(06/07/1943 - 24/02/1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1890-1944)
M. Bouché-Leclercq
(24/02/1944 - 06/1944) Préfet d'Ille-et-Vilaine
Robert Martin
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1895-1957)
Pierre Cornut Gentil
(Juin 1944 - 1944) Préfet d'Ille-et-Vilaine de la Libération
Victor Le Gorgeu
(03/08/1944 - 1946) Commissaire de la République de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1881-1963)
Saint-Malo est une commune de l'Ille-et-Vilaine située dans le nord-est de la Bretagne, sur le littoral de la Manche.
Paramé a fusionné avec Saint-Servan et Saint-Malo le 29 octobre 1967. Située à l'est de Saint-Malo, Paramé reliée par le Sillon est connue pour sa longue plage de près de 2 kilomètres couramment appelée plage de Rochebonne.
Paul Turpin a été le maire de Paramé de 1929 à 1945. Il avait été reconduit le 20/08/1944 par le Comité départemental de la Libération. EN 1945, il est remplacé par Jean Legatellois qui restera en place jusqu'en 1953.
Saint-Servan située sur l'emplacement de l'ancienne cité gallo-romaine d'Aleth est devenue un quartier (elle occupait l'actuel quartier de Saint-Servan-Solidor et les autres quartiers du sud).
Guy La Chambre sera le maire de Saint-Servan de 1932 à 1940. En 1944, le maire pétainiste nommé en 1940 est remplacé par Paul Delacourt, puis par Célestin Huël et enfin à nouveau par Paul Delacourt qui restera à la tête de la ville de 1945 à 1953.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 13 836 habitants et 11 311 en 1946.
A partir de 1967 la commune va connaître un essor significatif en raison de la fusion des communes de Saint-Malo, Saint-Servan (14 963 habitants en 1962) et Paramé (8 811 habitants en 1962),
Familles réfugiées à Saint-Malo[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
22 Familles arrêtées (Saint-Malo)[Compléter]
09/10/1942Famille Adjoubel - Nissim, né le 23 avril 1884 à Chumla, de nationalité bulgare, est arrêté parce que juif le 9 octobre 1942 à Saint-Servan (Saint-Malo), 2 rue Dauphine. Il est déporté sans retour par le convoi n° 40 de Drancy vers Auschwitz le 4 novembre 1942. (1 000 déportés, dont 141 enfants).
13/07/1942Famille Aimé - Pierre, né le 18 février 1916 à Tours. Domicilié 2 rue Le Gobien à Saint-Malo (35), il entre dans la Résistance dès le début de l'occupation. Il participe à l'organisation des groupes de résistance du Front National dans le secteur de Saint-Malo. Il participe activement à la propagande anti-allemande par la diffusion de tracts et de journaux clandestins. Il effectue recrutement et liaisons. Il est arrêté le 13 juillet 1942 par la police de Vichy. Déporté en Allemagne, il décède le 21 avril 1945 à Mauthausen. Non identifié dans le mémorial des déportés de France (Signalement à la FMD). 1
Déportation : 1942 Source : Mémoire de guerre, Liste des déportés d'Ille-et-Vilaine pour raison raciale
12/07/1942Famille André - Jean, Hippolyte, Guillaume. Né le 3 janvier 1910 à Dinan (22). Célibataire, demeurant chez ses parents, 3 rue Haute Voie à Dinan. Arrêté le 12 juillet 1942 à Saint-Malo, interrogé, incarcéré et transféré à Compiègne (60). Le 25 juin 1943, Jean ANDRE est intégré à un convoi constitué de wagons à bestiaux où 999 hommes sont entassés à raison d'une centaine par wagon. Ce train part de la gare de Compiègne le jour même (ou peut être le 26) à destination de Weimar en Allemagne. C'est le 1er convoi important parti de Compiègne et parvenu directement à Buchenwald. Au milieu de 1943, la mise en œuvre du Service du Travail Obligatoire suscite l'hostilité de la jeunesse française. Certains refusent de partir et entrent dans la clandestinité. Dans certaines régions des réfractaires se rendent dans les maquis que les Allemands et la milice s'efforcent de réduire. D'autres très nombreux, cherchent à franchir les Pyrénées pour gagner l'Afrique du Nord par l'Espagne. Les activités anti-allemandes se multiplient et se développent. La répression aussi. Dans ce convoi, il y a 860 Français et 139 étrangers. 34 évasions se produisent à Chalons / Marne. Arrivés le 27 juin 1943, le trajet entre la gare de Weimar et le camp de Buchenwald se fait à pied , la gare du camp de Buchenwald n'étant pas encore construite. - Peut-on croire que la population ignorait l'existence des camps ? - Jean ANDRE, matricule 14406. Après une période dite « de quarantaine » ayant surtout pour but de commencer à « casser la personnalité », de faire apprendre les commandements allemands et le matricule dans la langue de Goethe, le 9 juillet, un transport de 350 Déportés de ce convoi, dont Jean André, est envoyé à Karlshagen, dans l'île d'Usedom, camp annexe dépendant du camp d'hommes de Ravensbrück ; en fait, ils sont exploités dans l'usine de fusées de Peenemünde, bombardée dans la nuit du 17 au 18 août 1943 par l'aviation anglaise, faisant de nombreuses victimes parmi les Déportés. Les responsables du Reich décident immédiatement le transfert de la base de fusée dans un site souterrain. Le site choisi est la colline du Kohnstein, au Sud du Harz : le camp de Dora est né. Les survivants sont renvoyés à Buchenwald et ré immatriculés. Jean ANDRE, matricule 22794 est transféré en octobre 1943 à Dora. La réputation de Dora « La dévoreuse d'hommes » n'est pas surfaite. Dans des conditions horribles de travail, de vie et de mort, les Déportés vivaient en permanence dans le tunnel, sans pouvoir sortir. Epuisé, Jean ANDRE décède le 18 janvier 1944 à l'âge de 34 ans. Sur les 999 hommes formant ce convoi au départ de Compiègne, 387 sont morts ou disparus dans les camps de concentration nazis et pour 143 autres Déportés, la situation n'est toujours pas connue en 2007. 2
Déportation : 25/06/1943 Source : Mémoire de guerre, Liste des déportés d'Ille-et-Vilaine pour raison raciale
19/02/1943Famille Asch - Alfonse. Juif, né le 26 octobre 1889 à Bischeim (Bas-Rhin), cheminot, travaillait à la S.N.C.F. de Saint-Malo où il était Commis comptable de 2ème classe. Alphonse Asch et son épouse Marthe née Mosbacher le 23 décembre 1892 à Metz (Moselle) demeuraient, avant la guerre, à Strasbourg (67) d'où ils furent déplacés en Bretagne en 1940 et s'installèrent dans la périphérie Malouine. Ils étaient domiciliés 13 av de Marville à Saint-Servan-sur-Mer. Ils sont arrêté le 19 février 1943 et transféré au camp de Drancy. Ils sont déportés par le convoi n° 53 parti de Drancy le 25 mars 1942 vers Sobibor. Il décède en 1944 à Lublin-Maïdaneck (Pologne).
Déportation : 25/03/1942 convoi no 53 Source : Mémoire de guerre, Liste des déportés d'Ille-et-Vilaine pour raison raciale
24/03/1944Famille Avila Neira - José. Espagnol. Né le 28 janvier 1912 à Séville. Requis comme boulanger. Arrêté le 24 mars 1944 à Saint-Servan. il est déporté le 18 juin 1944 de Compiègne vers Dachau. (Matricule 74143). Libéré le 30 avril 1945 à Allach.
02/11/1940 -Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les places en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes. 14/08/1944 -Libération de Saint-Malo.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
1 Saint-Malo sur
Wikipedia 2 Mémoire de guerre (Le site des Anciens Combattants d'Ille-et-Vilaine, pour que la génération actuelle n’oublie pas les leçons du passé depuis le suicide de la République le 10 juillet 1940 dans la salle de théâtre du Grand Casino de Vichy, la Résistance, le S.T.O., la déportation, les combats de la Libération, le rétablissement de la Légalité Républicaine après la capitulation allemande le 8 mai 1945, et autres combats de l’histoire de France jusqu’à ce jour. )
3 Miliciens contre maquisards (Essai publié aux éditions Ouest-France en 2010 et réédité en collection de poche.
Résumé disponible sur le site de Françoise Morvan
http://francoisemorvan.com/histoire/miliciens-contre-maquisards-ou-la-resistance-trahie/
) 4 39-45 Redon sous l'occupation ( Après le départ des Anglais et l’extraordinaire épisode des frigos de Baccarat, les troupes allemandes débarquent à Redon le 21 juin 1940, soit une semaine après leur entrée dans Paris.
Notre petite ville croule sous l’afflux des refugiés qui sont accueillis au camp de la Rive, un ensemble de dix baraques recouvertes de tôles. Dès l’été 1940, de nombreuses divisions allemandes s’établissent dans la ville. Les châteaux, les hôtels particuliers, les écoles deviennent des lieux de cantonnement. La population redonnaise cohabitera, tant bien que mal, avec l’occupant germanique. Toutefois, dans l’ombre, les premiers résistants redonnais mèneront le combat au péril de leur vie, en participant à des actions périlleuses contre l’ennemi. Pourtant nombreux seront ceux qui tomberont et seront déportés en Allemagne avec peu d’espoir pour certains d’en revenir.
Ce livre retrace l’histoire de ces 4 longues années d’occupation au travers de nombreux témoignages, de plans et de photos inédites.
Préface Général Georges PHILIPPOT
) 5 Un canton breton en 1939-1945 (Vous trouverez des extraits audio de témoignages d'anciens qui ont vécu la guerre 39-45 en Centre-Bretagne. L'un des témoignages évoque l'aide apportée par le secrétaire de mairie de Plouguenast à deux familles juives.
Plus de 200 témoignages ont été collectés à l'échelle d'un canton rural pour l'écriture du livre "Un canton breton en 1939-1945. Plouguenast". Une véritable immersion dans la vie de l'époque. 2013)
Notes
- 1 - Source: ADIV 6ETP2/68.
- 2 - Sources 4, 17, 34, 39,41 H 1* t 1 3 * Livre mémorial des déportés des Côtes d'Armor. Marie Pierre et Pierre Klein.
*** Monsieur Marcel Nicouleau Commissaire principal de Rennes
Mes grand parents Simon et louise Levy habitait a Rennes au 9 rue Bertrand, sous le nom d'emrunt de Simon, de 1940 a l'hiver 1942. Ma grand mere faisait partie du reseau de resistance Liberation-nord dans la section les cloches des halles. Ils ont fait la connaissance de Monsieur Marcel Nicouleau commissaire principale de Rennes qui les a protege puis aide a quitter Rennes pour la zone libre. Apres guerre mes grand parents ont essaye de le retrouver mais sans succes. Je recherche toute information concernant Monsieur Nicouleau afin de reconstituer son parcours et pouvoir lui rendre honnage.
[répondre]
*** Recherche informations Saint Servan
Bonjour,
Je suis à la recherche d'un maximum de ressources sur la vie sous l'occupation allemande à saint servan. Ma grand mère y a vécu lors de son enfance et sa mère (Paulette Néel-Duchene) y a été arrêtée, en 42 ou 43, par les gendarmes (ou les allemands, ce n'est pas très clair), puis envoyée dans une prison ou un camp du côté de Dusseldorf.
Je recherche donc toute information utile sur la mère de ma grand mère, l'organisation de l'armée allemande à saint servan, et également les fonctions des forces de l'ordre françaises au cours de cette période.
Je suis le fils de Louis Quarantois résistant à saint Malo.J ai 79 ans et j ai découvert des documents et citations de mon Père.
J habite à Saint Malo Residance Jules Verne.Mon mail est Louis.quarantois@Wanadoo.fr[répondre]
*** RECHERCHE
Bonjour.
Je cherche des renseignements sur mon père Louis quarantois marchand de vélos à saint Malo.
J ai trouvé dans les papiers une citation en date du 11 décembre 1945 avec ses faits de résistance et lui attribuant la croix de guerre avec étoile de bronze.
Qui pourrait me parler de lui,car mon père ne parlait pas de ce qu' il avait fait.
Merci
[répondre]
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
Justes parmi les Nations -
Righteous among the Nations
- De Gerechten mank de Völker -
Giusti tra
le nazioni - Drept între
popoare -
Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy
wsród Narodów Swiata -
Rechtvaardige onder de Volkeren -
Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy
-
Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos
entre les Nacions