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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Henri Maillard
(09/1940 - 01/1944) Préfet de Savoie.Chef de cabinet : Michel Grollemund Sous-préfet d'Albertville : Charles Richard Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l\'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953).
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Aime source photo : Semnoz crédit photo : D.R. |
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La commune des Aimerains
Aime est une commune située dans la vallée de la Tarentaise, dans le département de la Savoie.
En 1972, trois communes du Canton ont fusionné avec Aime : Longefoy, Tessens et Villette.
Le 1er janvier 2016, les communes de Granier et Montgirod fusionnent avec Aime pour former la commune nouvelle d'Aime-la-Plagne.
Lors du recensement de 1936, la commune de Aime comptait 1 165 habitants et 1 223 en 1946.
02/02/2022
Assignés à résidence
03/07/2009
Villette : massacre du 9 juin 1944
Le 9 juin 1944, une colonne du 100e régiment de chasseurs bavarois passant par le Plan-des-Fougères abattirent six réfugiés, deux femmes et quatre hommes du village de Villette situé plus bas.
Le 9 juin 1944, la situation était très tendue dans la vallée de la Tarentaise. L’annonce du débarquement avait provoqué la mobilisation des forces de la Résistance et déclenché des accrochages violents. Dans l’après-midi du 8 juin au niveau de l’Étroit du Siaix, les compagnies de l’Armée secrète (AS) du secteur firent exploser une mine au passage d’un convoi allemand pour couper la route. Un combat s’engagea durant près de trois heures. L’occupant organisa très rapidement une contre-attaque cherchant à déborder les résistants en passant sur les deux versants de la vallée, par les villages de Montgirod et Hautecour (rive droite) et Notre-Dame-du-Pré (rive gauche). Ces troupes, appuyées par des tirs d’artillerie et de mitrailleuses, s’engagèrent avec rage dans la répression et imposèrent aux résistants de se replier dans des conditions parfois très difficiles. Les incendies d’habitation se multiplièrent comme au hameau des Plaines, peu avant Saint-Marcel où trente maisons furent incendiées.
A Aime tous les hommes de plus de 16 ans furent rassemblés sur le pré de foire et après un tri une quarantaine d’entre eux enfermés dans l’église.
Pour se déplacer, la Wehrmacht plaçaient des otages sur ses véhicules.
Ce même-jour, les Allemands installèrent à Villette dans le « château Saint-Anne », un poste de commandement. Située sur un promontoire rocheux, cette grande bâtisse avait sous son contrôle toute cette partie de la vallée et tout particulièrement le village de Villette en vis-à-vis. De là, mitrailleuses et mortiers arrosèrent les deux flancs de la vallée.
Jusqu’à 23 heures, des tirs visèrent les habitations du petit village.
Dans ces conditions, tous les hommes valides se réfugièrent en montagne. Le 9 juin vers dix heures, un petit groupe d’habitants de Villette avait trouvé refuge sur le petit plateau du Plan des Fougères, à environ une heure de marche du village. Se trouvaient là : Ambroisine Girod-Roux, 49 ans et son mari Innocent Vial, 58 ans, Lucie Dimier, 22 ans, Marcellin Dimier-Vallet, 64 ans, Germain Merel-Vevoz, 32 ans et Jean-Baptiste Muneret , 36 ans.
C’est là qu’ils furent surpris par une colonne allemande, arrivée du hameau de Charvaz, qui cherchait à rejoindre Montgirod. Ces hommes appartenaient au 100e régiment de chasseurs bavarois. Passés par Tessens où ils s’étaient enivrés, ils abattirent sur place les six réfugiés. Deux hommes qui avaient croisé le groupe peu avant mais avaient choisi pour fuir une autre direction entendirent les détonations.