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Savoie

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Savoie

Préfets :
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(09/1940 - 01/1944) Préfet de Savoie.
Chef de cabinet : Michel Grollemund
Sous-préfet d'Albertville : Charles Richard

Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l\'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953).

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Juste parmi les Nations

Joséphine Guicherd


Dossier Yad Vashem : 1710
Remise de la médaille de Juste : 20/11/1979
Sauvetage : Dullin 73610 - Savoie
Religion : Catholique
Nom de naissance: Court-Fortune
Nom d'épouse: Guicherd
Date de naissance: 1899
Date de décès: 1984
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Josephine-Guicherd
Joséphine et Victor Guicherd
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Josephine-Guicherd
Victor et Josephine Guicherd (en haut à droite), 1944
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Notice

Shmuel Lewkowitz est né à Lodz (Pologne) et son épouse, Perla née Blaustein à Lodz le 24/12/1904, sont arrivés de Pologne avant la guerre et se sont installés à Valenciennes. Shmuel Lewkowitz était fourreur.

Le 11 septembre 1942, jour de la grande rafle des Juifs à Valenciennes, la police française se présente au domicile de la famille Lewkowitz.

Shmuel Lewkowitz était sorti avec les deux enfants, Betty, 7 ans, et Jacques, 5 ans.
La police arrêta Perla Lewkowitz et le petit Michel âgé de 2 ans et demi. Ils seront tous deux déportés sans retour vers Auschwitz via le camp de Malines en Belgique.

Shmuel Lewkowitz prit la fuite avec Betty et Jacques et alla rejoindre sa sœur qui habitait Lyon.
Shmuel Lewkowitz se met en contact avec un réseau juif de sauvetage qui prend les enfants en charge et leur fourni de faux papiers au nom de "Leroi". M. Nicolai les emmène à Chambéry, d'où ils sont convoyés dans la ferme de Victor* et Joséphine Guicherd*, à Dullin.

À partir de l’été 1942, au moment où les familles juives deviennent la cible des rafles, elles rencontrent dans une large partie de la population une sympathie et une solidarité. Beaucoup de Français refusent de les dénoncer et certains les aident.
Victor* et Joséphine Guicherd* qui n'avaient pas d'enfants les accueillent et racontèrent aux voisins que les enfants sont des citadins envoyés à la montagne par leur parents.

Victor* était bûcheron et le couple n'était pas très riche.
Ils accueillirent les deux enfants chaleureusement. Ils aident à la ferme et vont à l'école et, pour ne pas attirer l'attention, ils les emmènent à la messe le dimanche.

Betty et Jacques vont y rester de septembre 1942 jusqu'au mois d'août 1945.

Les collaborateurs qui avaient signalé à Klaus Barbie la présence d’enfants juifs à Izieu avaient également indiqué l’existence d’autres enfants juifs cachés dans les hameaux avoisinants comme Dullin. Les SS patrouillèrent ainsi dans les chemins, fouillèrent chaque maison. À l’approche du véhicule allemand, Victor Guicherd* cacha Betty et Jacques dans une maie, coffre dans lequel les paysans entreposaient le pain et la farine.
Longtemps après les événements, ces paysans éclairent le sens du mot « Juste ».
Quand on leur demande : "Pourquoi avez-vous agi ainsi ?", ils répondent : "Pourquoi le demandez-vous ?".

Après la guerre, les deux enfants retrouvent leur père.

Des années plus tard, ils apprendront que d'autres Juifs étaient cachés à Dullin, dans des fermes proches.

En 1981, Victor* écrivait au Consul général d'Israël à Paris à propos de la médaille des Justes : "Puis vous semblez tenir à me remettre cette médaille, je pense que je dois accepter, mais je refuse absolument toute publicité. Cette remise se fera chez moi !".


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