A partir d'avril 1942, des familles juives étrangères sont assignées à résidence et doivent se faire connaître à la gendarmerie à Yenne, à Moûtiers-Salins, à Saint-Bon-Tarentaise, à Valloire, à Saint-Alban-de-Montbel, à Aiguebelette-le-Lac, à Lépin-le-Lac et à Saint-Genix-sur-Guiers.¹

Lors des premières grandes rafles de Juifs en zone non occupée, le 26 août 1942, les itinéraires pour l'arrestation des Juifs étrangers établis par la gendarmerie sont les suivants :

• Aiguebelette-le-Lac, Lépin-le-Lac et Saint-Alban-de-Montbel ;
• Montmélian et Challes-les-Eaux ;
• Chambéry, Aix-les-Bains, Yenne et Ruffieux ;
• Hauteluce, Beaufort-sur-Doron, Venthon et Ugine ;
• Aime, Moûtiers, Albertville et Saint-Pierre-d'Albigny ;
• Freney.

Sur les 95 arrestations prévues, 63 Juifs étrangers seront rassemblés au camp de Ruffieux puis transférés vers le centre de rassemblement des étrangers de Vénissieux, près de Lyon avant d'être dirigés vers le camp de Drancy puis déportés.