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Région :
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Préfets :
Maurice Mathieu
(31/05/1938 - 22/05/1940)
Paul Vacquier
(22/05/1940 - 30/10/1942)
Yves Perony
(18/11/1944 - 24/07/1946)
Émile Pelletier
(1942 - 1943) Émile Amédee Pelletier, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1975)
(09/1941 - 05/1942) Préfet régional de Saint-Quentin (Aisne, Somme, Oise, Ardennes), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant. Georges Malick
(30/10/1942 - 18/11/1944) Préfet de l'Oise
Roger Homo
(1944 - 1944) Roger Marie Calentin Paul Homo, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1892-1977)
Pierre Pène
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1972)
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![]() La mairie source photo : Par Pierre Poschadel — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=124697971 crédit photo : D.R. |
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La commune des Lupoviciens
Saint-Leu-d'Esserent est une commune de l'Oise.
Lors du recensement de 1936 la commune comptait 1 617 habitants et 1 290 en 1946.
11/05/2025
Saint-Leu dans la Seconde Guerre mondiale
Proche d'une voie navigable (l'Oise), d'une route, d'une voie ferrée et d'une gare de stockage, Saint-Leu-d'Esserent eut également à craindre du rôle stratégique de ses galeries souterraines d'extraction de pierre.
Dès octobre 1939, par crainte des bombardements allemands, l'usine métallurgique de Creil-Montataire Brissonneau & Lotz déplaça une partie de sa production de fuselages de bombardiers LéO 45 dans la vaste carrière souterraine du Couvent, à Saint-Leu-d'Esserent.
Un millier d'ouvriers travailla à partir de janvier 1940 dans ces galeries bétonnées, pourvues de ventilations, de chauffages ainsi que de cantines et de dortoirs.
Depuis août 1939, des pièces de 75mm servies par des soldats du Régiment d'Artillerie de Défense Contre Avions protégeait la ville qui connut ses premiers bombardements par les Allemands les 18 mai, 21 mai et 1er juin 1940. La population se lança sur les routes de l'exode.
Le 8 juin, sous la pression ennemie, le régiment dut quitter ses positions dans un mouvement général de repli de la 10e Armée en rive droite de l'Oise. Certains ponts de l'Oise furent rompus, laissant les troupes à leur sort Les câbles du pont de Saint-Leud'Esserent furent ainsi sectionnés, faisant tomber le tablier dans la rivière.
Le 10 juin en soirée, les troupes françaises de la 7e DINA étaient retranchées derrière l'Oise, face à la ville. Saint-Leu-d'Esserent tomba aux mains allemandes.
Le nouveau dispositif de défense se figea les 11 et 12 juin derrière l'Oise et la Nonette, le long de la ligne Chauvineau, puis le 13 juin l'ordre de retraite fut lancé.
Une résistance active
Durant l'occupation, l'armée allemande réquisitionna le château de la Guesdière, l'école des garçons et construisit des baraquements pour les hommes de troupes.
A partir de décembre 1941, des munitions destinées à la base de Creil furent stockées dans les carrières.
Puis, en mai 1943, le 155 Flak Regiment W installa sur 10 ha dans les carrières du Couvent et de SaintChristophe une usine de montage de V1 construits dans l'usine de Peenemunde. Ce dépôt avancé (Feldmulag) fut ouvert le 1er juin 1944 et alimenta 70 % des V1 tirés durant ce mois. L'état-major allemand lui attribua le nom de code “Léopold”. Des ouvrages fortifiés furent construits dans le bassin creillois (batteries de DCA, bunkers, dépôts d'armes, de munitions, de carburant…) pour défendre le site. Les Alliés furent informés de cette activité notamment grâce aux renseignements fournis par les FTP du groupe Valmy, par les réseaux Marco Polo et Octave, ou par l'Intelligence Service.
A Saint-Leu-d'Esserent, Léon Carbon, responsable Front National, participa à des sabotages dans le détachement Valmy tandis que son épouse transportait des tracts, des messages et des journaux clandestins. L'Hôtel de l'Oise, dirigé par Henriette Peyre devint un lieu de réunions des résistants FTP du bassin creillois. L'un d'entre eux, Marcel Coëne, s'installa chez Madeleine Rifflard et y cacha un dépôt d'armes. Ce réseau permit à deux enrôlés de force dans l'armée allemande d'origine alsacienne, Pierre Michel et Joseph Reith, de livrer de précieux renseignement sur les installations de V1. Il réalisa également des actions de sabotage et organisa, peu après le Débarquement, un maquis dans le Bois Saint-Michel. Dirigé par Roland Jacques, il fut dispersé le 11 juillet 1944.
Bombardiers contre V1
Pour lutter contre ces bombes volantes dirigées sur Londres de juin 1943 à août 1944, les Alliés lancèrent en décembre 1943 l'opération Crossbow (Arbalète). Il s'agissait de détruire les sites de stockage et les rampes de lancement.
Du 17 mars au 28 août 1944, Saint-Leu-d'Esserent subit dix-huit bombardements imposant à la population demeurée sur place de se réfugier dans des galeries souterraines aménagées en dortoirs, comme celles du Prieuré, de la rue Dernier Bourguignon ou la carrière des Danses. Le message “Ce soir nous irons à la bonne aventure”, envoyé sur les ondes de la BBC début juillet, prévint les résistants du bombardement des carrières proches de la maison du garde-barrière M. Bonnaventure.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet, 231 Lancasters déversèrent leurs bombes sur le site. Au cours de cette opération, la RAF perdit treize avions détruits par la chasse de nuit de la Luftwaffe, dont sept s'écrasèrent dans le département de l'Oise.
Dans la nuit du 7 au 8 juillet, 1138 tonnes de projectiles furent lancés par 221 bombardiers de la RAF qui perdit 31 Lancasters abattus par la chasse allemande et la DCA allemande (la Flak).
De nouveau, le 5 août, 431 bombardiers de la RAF Capture diplarguèrent 2000 tonnes de bombes sur la commune. Un Halifax touché par la Flak s'abattit au sud-est de la ville, tuant ses huit occupants. Les carrières souterraines résistèrent bien aux bombardements et le site fonctionna jusqu'en août 1944. Des prisonniers soviétiques et des déportés du travail furent utilisés pour évacuer les déblais et travailler aux carrières. Logés dans un camp près de Mouy ou à Précysur-Oise, mal nourris, certains s'évadèrent et furent cachés dans des maquis, comme à Saint-Vaast-les-Mello. Les installations souterraines et une partie des V1 furent détruites par les Allemands lors de leur retraite.
Une grande partie des 1600 habitants ayant été évacués, la ville n'eut à déplorer que 16 morts parmi les civils. En outre, sept aviateurs alliés furent abattus par la chasse et la DCA allemandes sur le territoire communal dont William Merriam, pilote d'un Thunderboldt (mort le 3 juin 1944) et cinq hommes d'équipage d'un B-26 Marauder qui s'écrasa le 12 juin 1944.
Libérée le 31 août 1944 par les Américains, la ville n'était plus que ruines, détruite à 85 %. Ce jour-là, monté sur une moto pour assurer une mission de liaison, Maurice Dubois, résistant FTP, fut abattu au passage à niveau de la ville.
11/05/2025
Auteur : André Fournier
Lien : Les communes de l'Oise décorées
Charles Carpentier (Cambronne-lès-Clermont) | Georgette Hammel (Saint-Jean-aux-Bois) | Marcelle Parée (Cires-lès-Mello) |
Raymonde Carpentier (Cambronne-lès-Clermont) | Jean Jousselin (Paris 75018) (Verberie) | Paul Rémond (Nice) |
Édmond Cheval (Plailly) (Paris 75003) | Marthe Jungfleisch (Ver-sur-Launette) | Henri Ribouleau (Compiègne) |
Fernande Cheval (Plailly) (Paris 75003) | Madeleine Jungfleisch Grenèche (Ver-sur-Launette) | Suzanne Ribouleau (Compiègne) |
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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse
60 pages,
réalisation 2014 Liens externes
01/06/1940 -
Le Général Allemand Alfred Waeger étonné et impressionné par le courage des défenseurs français durant la bataille de Lille (27 mai - 31 mai 1940) autorise ceux-ci à défiler en arme jusqu'à la captivité. Les troupes allemandes rendent les honneurs militaires aux troupes françaises le 1er juin 1940.
22/06/1940 -
Signature de l’armistice dans la forêt de Compiègne, à Rethondes.
26/05/1941 -
Grève des mineurs des bassins houillers dans le nord à l'usine d’Ostricourt et dans le Pas de Calais à la mines de Dourges, suite à l'arrestation d’un grand nombre d’ouvriers par les Autorités allemandes et la condamnation de onze d’entre eux et de deux femmes aux travaux forcés. Cette grève se terminera le 10 juin 1941. La répression allemande contre ces grèves est forte.
11/09/1942 -
Le vendredi 11 septembre 1942 a lieu dans la Région Nord-Pas-de-Calais la plus grande rafle depuis la mise en place de la solution finale. Elle restera comme l'opération la plus importante de toute l'occupation dans le Nord de la France. 528 personnes, hommes, femmes et enfants sont envoyés au camp Dossin de Malines dès le lendemain (soit le 12 septembre 1942). Les déportés seront finalement envoyés à Auschwitz (Pologne) pour y être gazés. Seul neuf d'entre eux auront la chance de survivre...
27/06/1944 -
Opération Arbalète (Crossbow) : 1er bombardement contre les rampes de lancement de V1 de Saint Leu d’Esserent.
04/07/1944 -
2e bombardement du dépôt de V1 de Saint Leu d’Esserent.
07/07/1944 -
3e bombardement du dépôt de V1 de Saint Leu d’Esserent.
05/08/1944 -
4e bombardement du dépôt de V1 de Saint Leu d’Esserent.
01/09/1944 -
Le 1er septembre 1944, les différents mouvements de résistance se mettent d'accord pour lancer le mot d'ordre de soulèvement général. Dans toute la ville, dès le vendredi soir, la Résistance s'attaque aux différents objectifs désignés et aux convois allemands qui repartent vers la Belgique.
Auteur :
Cyril Brossard
- terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse
148 pages,
réalisation 2009
Auteurs :
Frédéric Viey, Franck d'Almeyda
- terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.
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