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Région :
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Département :
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(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
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René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Juste parmi les Nations

Jean Jousselin


Pasteur Jousselin (également orthographié Joussellin)
Dossier Yad Vashem : 1670
Remise de la médaille de Juste : 1980
Sauvetage : Paris 75018 - Paris
Verberie 60410 - Oise
Profession: Pasteur. Directeur de la Maison verte
Qualité: Responsable des éclaireurs unionistes et d'œuvres sociales
Religion : Protestant

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Notice

Jean Jousselin* habitait Paris; pasteur protestant, il s'occupait d'oeuvres sociales. Après l'armistice, il fut chargé par les autorités de Vichy de mettre sur pied des centres pour jeunes dans les parties de la zone occupée qui avaient été bombardées.

Sous le couvert de ces activités, il vint en aide aux Juifs persécutés. Il leur procurait de faux papiers et pouvait ainsi leur donner du travail dans les centres. En 1941, accusé de fraterniser ouvertement avec les Juifs et de soutenir le général de Gaulle, il perdit son poste.

En 1942, la famille Joussellin vit à Versailles. Jean Jousselin* est nommé en juin à la tête de la « La Maison Verte », dans le 18e arrondissement de Paris, un poste de la Mission Populaire Évangélique, membre de la Fédération Protestante de France. Elle est située au 127-129 rue Marcadet, derrière Montmartre.
Dans ce quartier, il y avait un grand nombre de familles de condition sociale modeste. Le scoutisme était interdit en zone nord. Mais, malgré tout, des groupes de jeunesse furent constitués. De nombreux enfants du quartier venaient le soir après l'école. Il y avait du soutien scolaire et des activités le jeudi et le dimanche.
Dès le printemps 1943, Jean prévoit et organise sa future colonie de vacances. Il se souvient qu’en 1939, il a séjourné avec sa famille au Château de Cappy, à Verberie, dans l’Oise. Il y dirigeait alors un camp de formation. C’est d’ailleurs pendant ce séjour que les Joussellin ont appris la déclaration de la guerre. Cette propriété avait été offerte à la France en 1922 par le gouvernement américain. Les Éclaireurs Unionistes et les Éclaireurs de France en deviennent ensuite les propriétaires et la transforment en école de cadres. En 1943, ils la mettent gracieusement à la disposition de Jean qui y installe sa colonie de vacances. De plus, les lits, tables, tentes et couvertures qui sont sur place sont aussi mis à sa disposition.

Pour « légitimer » la création de cette colonie, Jean Jousselin* crée le Comité Protestant des Colonies de Vacances, le CPCV, qui sert de paravent. C’est officiellement un organisme de fédération de colonies de vacances protestantes et de formation de cadres pour ces colonies. Parallèlement, le Comité organise un accueil dans des familles du Pays de Montbéliard et du Poitou pour des enfants de villes bombardées comme Le Havre, Saint-Nazaire, etc. Il y a beaucoup de protestants dans ces régions-là. Ce comité existe toujours mais aujourd’hui, rares sont ceux qui en connaissent l’origine. Renée David en sera la Secrétaire Générale pendant 5 ans, de 1943 à 1948.

Conscient des problèmes que vont poser le ravitaillement et la nourriture à Cappy, Jean Jousselin* explique au maire du 18e arrondissement et au maire de Verberie son projet de colonie de vacances. C’est indispensable car la question des cartes d’alimentation se pose : certaines de celles qui lui seront remises quand les enfants seront pris en charge sont marquées « juif ». Le maire du 18e acceptera de les faire changer à condition qu’elles soient présentées ouvertes avec les tickets pré-découpés pour l’échange.
Un employé de la mairie de Verberie est mis dans le secret et personne n’aura jamais d’ennui avec ces cartes, jusqu’à ce que les nouvelles cartes, sans inscription, les remplacent. C’est la mairie de Verberie qui les prend en charge à partir de ce moment-là.

Après avoir trouvé un local, il faut rapidement rassembler une équipe de volontaires pour accueillir et encadrer les enfants. Jean est donc le Chef de Camp. Le Chef Éclaireur est Jacques Walter, « Rama ». Il vient de la « La Maison Verte » où il est arrivé fin 1942. À l’époque, il venait juste de devenir chrétien et souhaitait se rendre utile auprès des enfants en participant au soutien scolaire. La Cheftaine Éclaireuse et adjointe au Chef de Camp, Renée David, est enseignante, sa sœur Geneviève s’occupe des louveteaux. Côté intendance, Yvonne, « Mutty », la femme de Jean Jousselin*, est chargée de la lourde tâche du ravitaillement.
Des mères d’enfants dont les maris sont déportés viennent vivre à Cappy et s’occupent de la lingerie. Deux couples juifs assurent la cuisine, un couple ashkénaze et un couple séfarade (*).

La colonie de vacances démarre dès juin 1943. Le jour du départ, le rendez-vous est fixé gare du Nord. Jean Jousselin* supervise le départ. Les enfants et les cadres prennent le tram pour Creil, puis pour une petite gare près de Verberie : Longueil-Sainte-Marie. Il reste ensuite 5 km à faire pour arriver au château. Une charrette emmène les paquets des plus petits.
Le camp s’organise rapidement.
Petit-déjeuner : un gros porridge est préparé à la cuisine et pris sous les tentes ou dans la grande salle du château, par mauvais temps ;
Toilette et rangement ;
À 10 heures, inspection des tentes et des dortoirs des petits, par les chefs d’équipes ;
À 11 heures : rassemblement autour du Tulipier du parc. Salut scout et dispersion ;
Après le salut, jeux et différents services : débitage et sciage du bois, ramassage des branches dans la forêt, nettoyage des salles communes, épluchage des légumes…
Déjeuner ;
Vaisselle puis sieste ou lecture, discussions…
Dans l’après-midi : activités par groupes ou grand jeu, baignade dans l’Oise, promenade…
En fin d’après-midi : ravitaillement en pain, lait, par groupes successifs ;
Dîner ;
Promenade dans le parc avant « l’extinction des feux » ;
Le dimanche, après le salut, culte.
Les parents, informés, acceptent ce culte très simple, basé sur l’Ancien Testament.

Les liaisons avec les parents se font par lettres. Le courrier arrive à Cappy directement ou transite par la « Maison Verte ». Les enfants, eux, écrivent à leurs parents le dimanche après-midi. Leurs lettres sont déposées à la poste de Verberie ou amenées rue Marcadet, à la poste du 18e arrondissement. L’arrivée du courrier est un événement quotidien. Une distribution hebdomadaire sera rapidement mise en place pour éviter les trop longues attentes, chaque jour.

Quelques jours après l’arrivée des premiers enfants, un petit de 8 ans se sauve. La cheftaine s’aperçoit de son absence à l’appel du matin. Il ne doit pas être parti bien loin car il vient de prendre son petit déjeuner avec les autres. Tout l’encadrement part à sa recherche, craignant qu’il ait été arrêté par les gendarmes. Ceux-ci pourraient lui poser des questions indiscrètes. Heureusement, il est retrouvé à quelques dizaines de mètres de la propriété, marchant au bord de la route. Cette « escapade » est l’occasion de rappeler aux enfants qu’ils ne sont pas prisonniers, mais qu’ils sont membres d’une colonie de vacances, réfugiés loin de Paris à cause des bombardements et des rafles.

Jacques n’a pas 15 ans mais se souvient très bien : au début, il y a là les enfants d’origine juive qui fréquentent toute l’année « La Maison Verte » et que leurs parents ont envoyés loin de Paris. Quand approche la fin de l’été, les parents de ces enfants, inquiets, demandent à Jean Jousselin* s’il est possible de prolonger cette colonie, d’une part pour assurer aux enfants une alimentation correcte et surtout, pour les mettre à l’abri des allemands. Jean Jousselin* accepte tout de suite. Les choses se mettent en place aussi simplement que ça. Durant l’hiver 43-44, quelques enfants restent donc sur place. La colonie se transforme en Maison d’enfants avec des effectifs tout-à-fait réduits. Quelques-uns vont à l’école du village de Verberie. Aucun instituteur ne demande jamais rien.

Jean Jousselin* fait des allers-retours entre « La Maison Verte » et Cappy, pour y amener d’autres enfants.

Petit à petit, le bouche-à-oreille fonctionne et la demande augmente. Les enfants arrivent de plus en plus nombreux, tout au long de l’année. L’encadrement s’étoffe avec les effectifs. Un jeune étudiant anglais, neveu d’un pasteur ami de Jean Jousselin* rejoint Cappy. Quelques chefs et cheftaines de différents coins de la France, des parents, des amis, viennent aussi donner un coup de main. En tout, il y a pas loin de 15 ou 20 adultes sur place, se souvient Jacques. Il y a même un collabo repenti qui est envoyé par le pasteur de Clichy, pour être mis à l’abri. C’est un type assez âgé, qui peut prouver qu’il est vraiment repenti parce qu’il a participé au sauvetage d’un maquis dans l’Yonne, où il a encore des contacts. Il sera jugé après la guerre. Jean Jousselin* et un autre pasteur iront témoigner à son procès.
Mais Cappy devient rapidement bien plus qu’une simple colonie de vacances. Le chemin en est trouvé et suivi par des individus variés, très différents, par exemple : des garçons fuyant le STO (*), une petite troupe d’éclaireurs de l’Armée du Salut, un jeune de la HSP (Haute Société Protestante) de Bordeaux, etc.

Jacques fait lui aussi quelques voyages de Paris à Cappy, en train. Il accompagne chaque fois un ou deux enfants jusqu’au château. À Paris, tous ces gosses portent l’étoile juive, puisque tout juif doit avoir une étoile jaune cousue sur le cœur… Elle leur est enlevée à la maison ou juste avant d’arriver à la gare, car les juifs n’ont pas le droit de prendre le train.

Il finit par y avoir tellement de demandes d’accueils d’enfants au château que Jean Jousselin* décide d’ouvrir une petite maison à Gouvieux, un village tout proche, pour en faire une annexe. Quelques-uns y séjournent un court moment. Cela ne dure pas, il faut quitter la maison prématurément car elle se trouve juste à côté d’une rampe de lancement de V2, les trop fameux missiles allemands. Tout le monde réintègre donc Cappy.

En 44, le château héberge à peu près 125 enfants dont environ 87 juifs. Combien exactement, ce n’est pas facile à dire, il n’y a bien entendu pas de rapport fait aux autorités, ni de liste des noms et adresses des enfants. Donc il n’existe aucune archive de cette époque.

Michel Urmann et Jeannine Lajzerowicz, née le 6 avril 1931, sont cousins. Ils sont les enfants de Caroline et de Frida nées Guitelman.
Ils fréquentaient le patronage de la Maison Verte dirigé par le pasteur protestant Jean Jousselin*, ils seront cachés de mai 1943 jusqu'à la Libération, au Château de Cappy à Verberie, dans l'Oise, où Jean Jousselin* avait créé le Comité Protestant des Colonies de Vacances.

Jean Jousselin* sera nommé juste pour avoir sauvé :
Léa et Robert Alter
Yvette et Joséphine Bénaros
Maurice et Simon Chodosas
Louise Cohen
Paul, Gilbert et Andrée Djian
Michel Frieberg
Betty Friedkowcki
Jeannine Lajzerowicz
Rachel, Jacqueline et Victor Lereah
Simon Lewkowicz
Annette Liekowicz
Eva Lisbonne
Edith Lowenstein
Raymond Maier
Rachel et Maurice Messer
Gisèle Schapiro
Michel Urmann
Cécile Wexler
Marcelle Zieffmann
Annette Zillinger

Simon Lewkowicz témoigna après la guerre que lorsqu'il s'adressa à Jean Jousselin* pour lui faire part de son désir de devenir pasteur et de faire les études nécessaires, ce dernier lui répondit qu'il ne pourrait envisager cette requête qu'après la Libération. Pendant toute la durée de l'Occupation, le pasteur se dévoua sans compter, ne cherchant jamais la moindre contrepartie et ne se préoccupant jamais de savoir si les parents de ses jeunes protégés juifs seraient en mesure de payer pour leur entretien.

En juin 1944, soupçonné par les autorités d'occupation d'avoir aidé plusieurs familles juives à quitter clandestinement Paris, le pasteur Jean Jousselin* dut s'enfuir. Il alla se réfugier à Cappy.
A la Libération, il rentra dans la capitale avec les enfants, qui retournèrent dans leurs familles. Ceux dont les parents avaient été déportés furent confiés à des organisations juives.
Après la guerre, le pasteur continua, de longues années durant, à apporter son aide aux réfugiés qui s'étaient installés en France.

Le 21 février 1980, l'institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné au pasteur Jean Jousselin* le titre de Juste parmi les Nations.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



 

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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