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Jacques Biélinky



 
Paris 75000 - Paris
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Histoire

Jacques Biélinky (Jacques Bielinski), né le 20 juillet 1881 à Vitebsk en Russie et mort en 1943 au Camp d'extermination de Sobibor, est un journaliste français.

Il survit au pogrom de Kichinev en 1903, est emprisonné par la suite pour activités socialistes sous le régime tsariste. En 1909 il émigre en France en tant que réfugié politique et en 1927 il est naturalisé français.

Journaliste, critique d'art et chroniqueur de la vie sociale juive dans le Paris d'avant-guerre, Jacques Biélinky, vécut dans la capitale les premières années de l'occupation.

Du 19 juillet 1940 au 17 décembre 1942, il consigna chaque jour quelques notes, observations brutes ou descriptions plus travaillées, qui permettent de dégager les aspects souvent dramatiques ou parfois triviaux de la vie quotidienne d'un intellectuel juif à Paris sous l'occupation allemande. Il n'eut pas la possibilité de retoucher ses cahiers.1

Il est arrêté dans la nuit du 10 au 11 février 1943, lors d’une rafle organisée par la police française, et déporté sans retour par le convoi no 52 du 23 mars 1943 du camp de Drancy vers Chełm, puis vers le camp d'extermination de Sobibor en Pologne.

03/07/2013

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Titre

Journal, 1940-1942 : Un journaliste juif à Paris sous l'Occupation

Journal, 1940-1942 : Un journaliste juif à Paris sous l'Occupation

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Auteurs   Jacques Biélinky -Renée Poznanski  
Édition   Cerf  
Année   1992  
Genre   témoignage  
Description   Le quotidien du Paris de l’Occupation est ici raconté par un journaliste juif, pris dans l’étau des lois antisémites et de la violence d’État.
Le témoignage, sensible et vivant, d’un Parisien anonyme, la peur chevillée au ventre, l’esprit libre malgré tout, avec l’écriture pour seul viatique. Doué d’un sens aigu de l’observation, Jacques Biélinky raconte les humiliations, les rafles, l’étoile jaune, l’obsession paralysante du ravitaillement, l’engrenage impitoyable de la désocialisation et de la solitude. Arrêté par la police française dans la nuit du 11 au 12 février 1943 et interné à Drancy, Jacques Biélinky quitte la France le 23 mars 1943 pour le camp d’extermination de Sobibor. Il n’en reviendra pas.
Texte annoté, établi et présenté par Renée Poznanski.
 

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

Notes

- 1 - Jacques Biélinky, Un journaliste juif sous l'occupation. Journal 1940-1942, Éditions du Cerf-Biblis, présenté par René Poznanski.




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