Direction : Juliette Stern dirige les services sociaux de l’UGIF Joséphine Getting, direction du Service 42 Léa Raich, permanence du service social de l’UGIF Histoire
Le centre de la rue Lamarck Paris 18e
L’Union Générale des Israélites de France est créée en novembre 1941 par le gouvernement de Vichy à la demande des Allemands. Elle assure la représentation des Juifs et est chargée de l’action sociale ; elle verse des allocations aux foyers privés de revenus, finance les cantines populaires et les hospices.
Des enfants dits » libres », placés par leurs parents, ou « abandonnés » pour diverses raisons.
Des enfants dits « bloqués » ou isolés, qui avaient été internés puis libérés des camps par les allemands et placés sous la responsabilité de l’UGIF.
Ces enfants étrangers ou nés de parents étrangers sont fichés et « déportables » à tout moment.
Ces maisons sont sous le contrôle du Commissariat Général aux Questions Juives et de la Gestapo.
Des organisations juives et non-juives ont pu soustraire de ces maisons un certain nombre d’enfants et les mettre en lieu sûr.
Ce centre est transféré 70 avenue Secrétan à Paris 19e en avril 1944. Y transitent les enfants « bloqués-isolés » épargnés temporairement par les déportations.
Juliette Stern (1893-1963), ancienne Secrétaire Générale de la WIZO, membre du Conseil d’Administration de l’UGIF, elle en dirige les services sociaux et supervise le service 42 "Enfants isolés".
Début 1943, elle double le service 42 d’un service clandestin 42b – code SF – chargé de cacher les enfants. Elle bénéficie de l’aide de diverses organisations caritatives (Secours national, Croix-Rouge, etc.), de municipalités et d’institutions laïques et religieuses.
Au printemps 1943, les allemands ont des soupçons et le 30 juillet 1943, une vingtaine de membres du Service 42b sont arrêtés et déportés sans retour.
L’activité clandestine se poursuit cependant.
Juliette Stern est asssitée de Joséphine Getting (1977-1943), assistante sociale et créatrice du service social à l’hôpital. Juliette Stern lui confie la direction du Service 42. Elle organise le service 42b, et détourne des fonds officiels de l’UGIF pour cacher les enfants.
Arrêtée avec ses collègues, elle est déportée sans retour à Auschwitz en septembre 1943. Elle était aussi membre du réseau de résistance belge "Comète".
Léa Raich (1901-1987), militante de la WIZO, très proche collaboratrice de Juliette Stern, tient la permanence du service social de l’UGIF. De juillet 1942 à la Libération, elle s’occupe du placement des enfants de déportés. Elle détruit ou modifie leur dossier officiel. Leur véritable identité et leur suivi figurent dans des dossiers secrets et codés. Elle est en relation avec des réseaux de résistance, dont le réseau « Alliance ».
Cette équipe au service des enfants mène et couvre des actions clandestines de sauvetage au sein même de l’UGIF, utilise une partie des fonds officiels pour payer des pensions aux familles d’accueil, les déplacements des enfants cachés, les soins médicaux, etc.
Priorité est donnée au sauvetage des enfants placés dans ce foyer.
Eacute;pine*, assistante sociale et fervente catholique, travaille pour le service familial clandestin de l’ex-WIZO (42b). Elle va placer plus de 150 enfants confiés à l'UGIF en lieu sûr.
2 Familles hébergées, cachées ou sauvées au Centre de l'UGIF Lamarck[Compléter]
/ 20/04/1944 Famille Ajzykowicz - Léon Ajzykowicz, né le 17 Février 1931 à Moyeuvre-Grande en Moselle. Sa soeur, Célestine naît le 29 novembre 1932 à Moyeuvre-Grande.
Leurs parents, venus de Meurthe-et-Moselle, ont été internés au camp de Poitiers. Ils ont été expulsés avant que leurs enfants ne soient transférés à Paris.
Célestine, 11 ans, et Léon, 13 ans, sont arrêtés parce que juifs à Paris au Centre Lamarck de l'UGIF où ils étaient soignés jusqu'au bombardement du 20 avril 1944 par l'aviation alliée. Ils sont ensuite déplacés avec tous les enfants à l’école privée Lucien de Hirsch de la rue Secrétan.
Ils sont arrêtés lors de la rafle de juillet 1944 effectuée dans toutes les maisons d’enfants de l’UGIF et déportés sans retour par le convoi n°77 du 31 juillet 1944 de Drancy vers Auschwitz. Famille SINGER - Gitel SINGER, née KOLBER, a été hébergée dans ce centre de 1939 à juin 1941. Elle était la mère de Ignatz, Margaret, Paula, émigrés aux Etats Unis. Son dernier enfant, Hans Wilhelm (aujourd'hui Henry)a été un enfant caché à Eaubonne et au Château Montintin.
Elle a ensuite habité dans un Hôtel, 31 rue de Chartres où elle fut arrêtée, conduite à Drancy et fit partie du Convoi N° 55 parti le 23 juin 1943 en direction d'Auschwitz. (Alexandre STUDENY-SINGER, archives familiales)
1 Famille arrêtée (Centre de l'UGIF Lamarck)[Compléter]
1944Famille Ajzykowicz - Léon Ajzykowicz, né le 17 Février 1931 à Moyeuvre-Grande en Moselle. Sa soeur, Célestine naît le 29 novembre 1932 à Moyeuvre-Grande.
Leurs parents, venus de Meurthe-et-Moselle, ont été internés au camp de Poitiers. Ils ont été expulsés avant que leurs enfants ne soient transférés à Paris.
Célestine, 11 ans, et Léon, 13 ans, sont arrêtés parce que juifs à Paris au Centre Lamarck de l'UGIF où ils étaient soignés jusqu'au bombardement du 20 avril 1944 par l'aviation alliée. Ils sont ensuite déplacés avec tous les enfants à l’école privée Lucien de Hirsch de la rue Secrétan.
Ils sont arrêtés lors de la rafle de juillet 1944 effectuée dans toutes les maisons d’enfants de l’UGIF et déportés sans retour par le convoi n°77 du 31 juillet 1944 de Drancy vers Auschwitz.
Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : French children of the holocaust
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. ) 2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André ) 3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était Ancelle. Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? Il mène une enquête, cherche des témoins ou des descendants de témoins, évoque la figure de Si Kaddour Ben Ghabrit, directeur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris de 1926 à 1954, fait allusion à d’autres personnages qu’il a rencontrés, et plaide pour une reconnaissance mémorielle d’actes de solidarité, de sauvetage, de juifs par des musulmans durant cette période. Et pour leur reconnaissance et inscription sur le mémorial de Yad Vashem. Cet ouvrage est fréquemment mentionné par voie de presse, avec force sympathie. Mais… rares sont les critiques, positives ou négatives, réellement argumentées. On a le sentiment que ce livre est légitime, généreux, qu’il "tombe" bien en cette période. C'est ce que le sociologue américain Merton avait repéré dans les phénomènes d'identification et de projection même si le rapport à la réalité est totalement extérieur. Aujourd'hui, l'Arabe musulman, sauveteur de juifs, devient un type idéal auxquels de nombreux musumans ont envie de croire. La réalité n'est pas celle-ci, mais peu importe ! On reproduit la quatrième de couverture du livre (qu'on n'a pas lu), on ose quelques citations d’extraits… Mais personne ne se hasarde à une évaluation de la validité historique de sa teneur. )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
Chronologie[Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse7 pages,
réalisation 2013 Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
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