(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
Pertuis est une commune du Vaucluse, en bordure de la vallée de la Durance et aux portes du Luberon.
Pertuis est située en pays d'Aigues, dont elle est la capitale.
Elle se situe à une vingtaine de kilomètres au nord d'Aix-en-Provence.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 5229 habitants et 5556 en 1946.
Alors que le Vaucluse est en zone sud, administrée par le gouvernement de Vichy, les arrestations de juifs commencent dès août 1942.
Le 26 août 1942, la Gendarmerie nationale sous les ordres de René Bousquet, Secrétaire général de la Police, menait la plus grande rafle des israélites étrangers perpétrée en zone non occupée.
A Pertuis, des familles juives sont arrêtées et déportées sans retour. Les arrestations n'épargnent pas les enfants :
- Ellen (8 ans) et Edgard (3 ans) Mendel
- Henri Wagmann (15 ans)
Les Juifs sont regroupés au camp des Milles (Bouches-du-Rhône) avant d’être transférés à celui de Drancy (Seine) et déportés sans retour à Auschwitz en Pologne où ils furent pour la plupart immédiatement assassinés dans les chambres à gaz. 1
Familles réfugiées à Pertuis[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
11 Familles arrêtées (Pertuis)[Compléter]
08/1942Famille Blatt - Alphons, 52 ans, né le 25/08/1890 à Posen, est domicilié Cours de la République au Pertuis. Arrêté parce que juif, il est interné au Camp des Milles (probablement de Pertuis). Au début août 1942, son épouse, Rosalie (Rose), née Witt, 51 ans, née le 20/11/1890 à Berlin, et sa fille Elli Ruth, 22 ans, né le 20/11/1919 à Berlin, toutes deux domiciliées à Pertuis, recensées en 1941 et visées par la liste d'arrestation des Juifs, rejoignent Alphons au camp des Milles. Transférés à Drancy le 13/08/1942, ils sont déportés sans retour par le convoi n° 20 du 17/08/1942 et gazés à leur arrivée le 22/08/1942. Déportation : 17/08/1942 convoi no 20
08/05/1944Famille Doktorczyk - Sina (Zion), 62 ans, né à Pabjanice (Pologne), le 18 avril 1882, fils de Isi-Wolf et de Chaya-Sarah Behr. Epoux de Marjen Glicenstein. Domicilié à Pertuis, 10 traverse Colbert, il est arrêté à Pertuis parce que juif le 8 mai 194 et déporté sans retour par le convoi n° 74, parti de Drancy à Auschwitz, le 20 mai 1944. Il sera gazé à son arrivée, le 25 mai 1944.
Déportation : 20/05/1944 convoi no 74
08/05/1944Famille Feibel - Karl, 64 ans, né à Francfort (Allemagne), le 29/04/1880, fils de Fabian et d’Amélie née Kohn, et son épouse Nanette, 54 ans, née Gerstle à Ichenhaus (Allemagne) le 21/06/1889, fille de Ephraïm Gerstle et de Nina née Hirch, sont domiciliés à Pertuis, 5 rue de Croze. Arrêtés à Pertuis le 08/05/1944, parce que juifs, ils sont déportés sans retour par le
convoi n° 75, parti de Drancy à Auschwitz, le 30/05/1944 et gazés à leur arrivée, le 05/06/1944.
Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
24/08/1942Famille Heumann - Dagobert, 46 ans, né le 31 mai 1896 à Frechen (Allemagne), fils d’Isaac et d'Émilie née Meier, son épouse Anna, 40 ans, née Grunenbaum le 13 avril 1902 à Hierstein (Allemagne), et leur fille Hilde, 17 ans, née le 17 mai 1925 à Cologne (Allemagne), sont réfugiés à Pertuis et habitent à l'hôtel Cornarel, 6 rue de la Tour. Recensés en 1941, ils sont visés par la liste de déportation des Juifs du 24 août 1942. Transférés aux Milles par la gendarmerie le 26 août 1942, Dagobert et Anna seront déportés sans retour par le convoi n° 37 et gazés me 30 septembre 1942. Hilde est libérée du camp des Milles. Hilde épousera un jeune homme de Pertuis, Henri Jean, mais mourut en couche. Déportation : 25/09/1942 convoi no 37
30/05/1943Famille Hoechster - Émile, 59 ans, né à Bonn (Allemagne), le 27 juin 1884, fils de Hermann et de Jenny née Bingen, célibataire, est domicilié
à Pertuis, 12 place Jean Jaurès. Arrêté à Pertuis le 30 mai 1943 parce que juif, il est déporté sans retour par le convoi n°63, parti de Drancy pour Auschwitz, le 17 décembre 1943 et gazé à son arrivée, le 22 décembre 1943.
Déportation : 17/12/1943 convoi no 63
02/11/1940 -Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes. 26/08/1942 -Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco. 08/09/1943 -Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes. 08/05/1944 -Rafle de Juifs à Pertuis. 20/08/1944 -Libération de Pertuis par les Américains.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
1 Pertuis sur
Wikipedia 2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable ! Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944. « Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Les Allemands n’étaient pas seuls (Pour en savoir plus sur la persécution des Juifs dans le Vaucluse, ce site a été créé afin d’essayer de déterminer le visage Vauclusien de la solution finale, dénombrer les victimes et identifier les auteurs du crime. Une place spéciale est réservée à ceux qui ont pris des risques considérables pour protéger les persécutés. )
4 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
La photo ci-jointe m'a été donnée par ma mère. Elle a été prise en 1947 à Paris où résidait sans doute mon grand-père, polonais dont le prénom peut être francisé pour l'occasion devrait être Jules. Il a séjourné dans le Vaucluse en Avignon en 1948.
Quelqu'un pourrait il m'aider à le reconnaître et réparer un peu les ravages de l'Histoire ?
Quelqu'un se souvient t-il des activités de Mme de Roquefeuil en Vaucluse et notamment à Sault, qui aurait permis de faire héberger clandestinement des enfants juifs à Sault, ferme du Clerc proche du Hameau de la Loge. Merci par avance de vos informations éventuelles qui permettraient d'avance un peu dans cette recherche de faits inconnus ou hélas oubliés en Pays de Sault.
[répondre]
*** Pasteur Rouger
Bonjour,
Quelqu'un se souvient-il du pasteur Rouger de la paroisse d'Avignon qui a aidé le pasteur Manen du camp des Milles ou le Père Roche du lycée Saint-Joseph et le chanoine Delorme ?
[répondre]
*** Enfants chemin de Lopi, Avignon ?
Nous recherchons des renseignements sur des enfants qui ont pu être accueillis à Avignon, 13 chemin de Lopi dans la famille Zimberlin entre 1942 et 1944. Cet accueil a peut-être pu se faire avec l’aide du pasteur Pierre ROUGER.
Ces enfants ont pu être envoyés ultérieurement au Chambon-sur-Lignon.
Dorothée Zimberlin avait en 1942 80 ans et sa fille Sophie Zimberlin 43 ans.
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