Direction : Pasteur Vergara Personnel : Marcelle Guillemot Histoire
La Clairière sert de cache pour les enfants Juifs. L'Entraide Temporaire confie environ 50 enfants à La Clairière, centre dirigé par le pasteur Paul Vergara* et Marcelle Guillemot*.
Les 10 et 11 février 1943, une rafle concernant tous les arrondissements de Paris et de la banlieue commence par 42 enfants des centres d’accueil de l’UGIF. Cette rafle des juifs apatrides est proposée et organisée par la police française pour officiellement éviter la déportation des juifs français. Outre les enfants, une majorité de vieillards sont arrêtés. En réaction, une opération est conjointement menée par Suzanne Spaak*, Paul Vergara et Marcelle Guillemot. Ils sont membres de La Clairière, œuvre médicosociale et patronage d’enfants située dans le quartier des Halles et placée sous l’autorité du pasteur Vergara*.
Le samedi 13 février 1943, Suzanne Spaak* expose à Marcelle Guillemot* son plan de sauvetage des enfants juifs encore hébergés par l’UGIF. Le lendemain, le pasteur et Marcelle Guillemot distribuent aux fidèles assistants à l’office une circulaire leur demandant de se présenter le lendemain aux bureaux de l’UGIF et de se porter volontaires pour emmener un enfant juif se promener pendant une journée. Bien préparée, l’opération, soutenue secrètement par certains membres du personnel de l’UGIF, connaît un vif succès. À la fin de la journée, soixante-trois enfants
de trois à dix-huit ans, au lieu de retourner rue Lamarck, sont rassemblés dans les locaux du patronage dirigé par le pasteur. Tous trouvent asile dans les familles de sa paroisse. Suzanne Spaak*, le pasteur Vergara* et Marcelle Guillemot* ont tous les trois été reconnus comme Justes parmi les nations.
"Nous sommes arrivés, une dizaine d’enfants, rue Lamarck, alors asile de vieillards juifs. […] Nous sommes restés rue Lamarck quelques enfants et beaucoup de vieillards jusqu’à la grande rafle du 16 juillet. La rue Lamarck, la rue Guy Patin sont devenues des centres pour enfants juifs sans parents. […] Je suis restée entre la rue Lamarck et la rue Guy Patin avec mes deux soeurs jumelles jusqu’en février 1943, le 10 ou 13 février 1943 les Allemands sont venus arrêter des centaines d’enfants inscrits sur les listes. […] Certains ont réussi à se cacher dans des placards, sous les lits et d’autres sont restés car ils n’étaient pas sur les listes. Après cette rafle les enfants ont été dispersés, cachés chez diverses personnes. […] Nous avons finalement été placées dans un bled "Bullion par Bonnelles" (je crois dans la Nièvre) chez un couple âgé sans enfants, mes soeurs et moi"1
Familles hébergées, cachées ou sauvées à La Clairière[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
Familles arrêtées (La Clairière)[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. ) 2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André ) 3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était Ancelle. Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? Il mène une enquête, cherche des témoins ou des descendants de témoins, évoque la figure de Si Kaddour Ben Ghabrit, directeur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris de 1926 à 1954, fait allusion à d’autres personnages qu’il a rencontrés, et plaide pour une reconnaissance mémorielle d’actes de solidarité, de sauvetage, de juifs par des musulmans durant cette période. Et pour leur reconnaissance et inscription sur le mémorial de Yad Vashem. Cet ouvrage est fréquemment mentionné par voie de presse, avec force sympathie. Mais… rares sont les critiques, positives ou négatives, réellement argumentées. On a le sentiment que ce livre est légitime, généreux, qu’il "tombe" bien en cette période. C'est ce que le sociologue américain Merton avait repéré dans les phénomènes d'identification et de projection même si le rapport à la réalité est totalement extérieur. Aujourd'hui, l'Arabe musulman, sauveteur de juifs, devient un type idéal auxquels de nombreux musumans ont envie de croire. La réalité n'est pas celle-ci, mais peu importe ! On reproduit la quatrième de couverture du livre (qu'on n'a pas lu), on ose quelques citations d’extraits… Mais personne ne se hasarde à une évaluation de la validité historique de sa teneur. )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
Chronologie[Ajouter]
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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse7 pages,
réalisation 2013 Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Notes
- 1 - Témoignage de Malka Régine Trargarz, 3 pages, fait en 1994. Source : CDJC, Aloumim, 1510-3, n° 37.
je possède des photos de cette famille grands-parents,parents et la petite MICHELINE qui a 7 ans en juillet 1940 qui a été protégé par ma famille ,le 6 juillet 1944 mon grand père maire de la commune avec mon père ainsi que 7 autres buzetois ont été fusillés par la gestapo.
je suis certain que la" petite " Micheline est en vie et puisse prendre contact avec moi
nous avons presque le même âge
quelle joie après tout ce temps
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