Direction : Prieure : Mère Jean (Henriette Frede) Personnel : Sous-Prieure : soeur Marie-Vianney Histoire
En 1874, Antoine Nicolle est nommé supérieur du grand Séminaire d’Albi. Il y arrive avec, dans le cœur, le plus vif intérêt pour une association de prière, l’archiconfrérie de la Sainte Agonie. Celle-ci a un succès qu’on a peut-être du mal à comprendre aujourd’hui. Le Pape, de nombreux évêques, des prêtres y adhèrent avec des milliers de laïcs. C’est dans ce sillage que va naître la Congrégation des Sœurs de la Sainte Agonie, vêtues d’une robe violette comme il convenait au service de populations en grande souffrance.
La Fondatrice Antonia Berlier issue d’une famille bourgeoise, a eu d’abord une bonne éducation à Paris au fameux « Couvent des Oiseaux ». À travers une foule d’obstacles, la jeune Antonia approfondit son attachement à Jésus agonisant, d’abord auprès de Notre Dame de Valfleury, proche de Saint Chamond. Le Père Nicole, son conseiller spirituel est nommé à Albi, il va l’orienter vers Mazamet où quelques jeunes filles vont se regrouper autour d’Antonia. Avec le souci de la mission cher aux Lazaristes et celui de Jésus agonisant, elles pensent à la jeunesse locale, moralement très menacée au moment de la rapide industrialisation du Mazamétain d’une part, de Carmaux par ailleurs. Les fondations se multiplient toujours au service des pauvres : Mazamet, Labastide- Rouairoux, Rive de Gier, Montpellier et jusqu’en Italie. Cliniques et dispensaires, maisons d’enfants et tel centre ménager où les filles apprenaient à coudre tout en priant le chapelet…
Durant la Seconde Guere mondiale, la prieure, Mère Jean, soeur Marie-Vianney et 8 autres religieuses assuraient la tramsmission de courriers pour Londres, camouflant dans le grenier de la sacristie des émetteurs récepteurs qui assuraient les liaisons avec la capitale anglaise.1
Les "hôtes" provisoires du prieuré étaient des aviateurs anglais qui transitaient là avant de regagner leur pays par l'Espagne, des familles juives... Le couvent accueillit réguliièrement le Colonel Claude Arnould, chef du réseau Jade-Amicol.
Une des premières séquences du film "Paris brûle-t-il" a été tournée devant ce couvent : pendant la guerre, c'était le siège parisien du réseau de résistance et renseignement du MI6 "Jade-Amicol".
La Mère générale de l'ordre durant la seconde guerre mondiale était Mère Gabrielle, au civil Marie-Jeanne Philippe, la sœur aînée de ma grand mère paternelle, Marie Renée Toussaint Philippe. Elle connaissait parfaitement l'engagement de Mère Jean de la Croix et de sœur Marie Vianney.
Petite illustration du réseau Jade Amicole : de la tête aux pieds. A la demande des deux religieuses, Cécile Bozec, secrétaire de mairie à Plogonnec, a vraisemblablement produit près d'une centaine de faux documents administratifs locaux au bénéfice de personnes israélites.
1 Familles hébergées, cachées ou sauvées au Couvent des soeurs de la Sainte-Agonie[Compléter]
06/1943 / 1944 Famille Perelman - Esther, juive née Matulski à Paris, arrive au Couvent des soeurs de la Sainte-Agonie pour y être cachée en juin 1943 grâce à l'aide de Berthe Maurel*, amie des nonnes.
Familles arrêtées (Couvent des soeurs de la Sainte-Agonie)[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. ) 2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André ) 3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était Ancelle. Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? Il mène une enquête, cherche des témoins ou des descendants de témoins, évoque la figure de Si Kaddour Ben Ghabrit, directeur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris de 1926 à 1954, fait allusion à d’autres personnages qu’il a rencontrés, et plaide pour une reconnaissance mémorielle d’actes de solidarité, de sauvetage, de juifs par des musulmans durant cette période. Et pour leur reconnaissance et inscription sur le mémorial de Yad Vashem. Cet ouvrage est fréquemment mentionné par voie de presse, avec force sympathie. Mais… rares sont les critiques, positives ou négatives, réellement argumentées. On a le sentiment que ce livre est légitime, généreux, qu’il "tombe" bien en cette période. C'est ce que le sociologue américain Merton avait repéré dans les phénomènes d'identification et de projection même si le rapport à la réalité est totalement extérieur. Aujourd'hui, l'Arabe musulman, sauveteur de juifs, devient un type idéal auxquels de nombreux musumans ont envie de croire. La réalité n'est pas celle-ci, mais peu importe ! On reproduit la quatrième de couverture du livre (qu'on n'a pas lu), on ose quelques citations d’extraits… Mais personne ne se hasarde à une évaluation de la validité historique de sa teneur. )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
Chronologie[Ajouter]
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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse7 pages,
réalisation 2013 Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Notes
- 1 - Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance: 1940 - 1945, édition Perrin, 2013.
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