Elle à été créée en 1910, dans le but de « regrouper les Juifs ayant gardé l'attachement aux formes de la vie religieuse, telles qu'elles se sont cristallisées au cours de longs siècles en Europe centrale. »
Zalman Schneerson arrive en France en 1935, et prend la direction à Paris de l’AIP en 1936.
Léon Poliakov souligne l'incompréhension des autorités consistoriales de l'époque qu'il rencontre, et leur antagonisme : « son orthodoxie, d'une intransigeance absolue, non plus que ses méthodes de travail, si souples qu'elles étaient, étaient déconcertantes, et pas davantage ses manières et son costume n'étaient du goût de ses confrères français. Quant à lui, il donnait aux termes "rabbin français" une résonance bien particulière. » Il doit donc œuvrer en comité restreint, et se concentre sur l'enseignement des enfants, ouvrant huit Talmudé Tora régulièrement fréquentés par plusieurs centaines d'enfants, malgré la pauvreté de ses moyens.
Dans son ouvrage sur la résistance juive en France, Lucien Lazare décrit ainsi le rôle et l'approche du grand-rabbin Schneerson :
« Repliée à Vichy, puis à Marseille durant la guerre, l'AIP y avait rassemblé une collectivité d'une soixantaine de personnes, comprenant synagogue, bureau d'assistance, séminaire-yechiva, home d'enfants et atelier de reclassement professionnel. Chneerson destinait ses services aux Juifs de stricte observance religieuse. Située dans la marginalité des organisations juives, l'AIP était l'expression d'une catégorie particulière de l'identité juive. Très populaire avant la guerre en Europe centrale et orientale ainsi qu'en Palestine, le hassidisme comptait des adeptes fervents au sein de la communauté des immigrés juifs à Paris. Rejetant à la fois émancipation, sionisme et socialisme, Schneerson ne concevait l'existence juive que dans l'observance jalouse des rites et dressait une barrière impénétrable contre l'influence de l'environnement et de la modernité. Son expérience des persécutions séculaires l'avait habitué à réagir en constituant une communauté d'une cohésion sans faille, s'adonnant à l'étude des textes sacrés et l'observance des prescriptions religieuses dans l'ambiance enthousiaste de la tradition hassidique. C'est dans ce cadre que lui-même et ses adeptes se sentaient en sécurité, s'en remettant à la Providence. Schneerson n'avait pas discerné le caractère inédit et fatal de la menace nazie, et l'AIP fut particulièrement vulnérable aux déportations. »
L'AIP aide les internés dans les camps. Grynberg écrit que l'AIP dispose d'un budget mensuel de 200 000 francs pour l'assistance aux internés des camps. Cette somme provient pour moitié de l'American Jewish Joint Distribution Committee et pour moitié de dons privés.
Familles hébergées, cachées ou sauvées à l' AIP[Compléter]
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Familles arrêtées (AIP)[Compléter]
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Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. ) 2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André ) 3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était Ancelle. Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? Il mène une enquête, cherche des témoins ou des descendants de témoins, évoque la figure de Si Kaddour Ben Ghabrit, directeur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris de 1926 à 1954, fait allusion à d’autres personnages qu’il a rencontrés, et plaide pour une reconnaissance mémorielle d’actes de solidarité, de sauvetage, de juifs par des musulmans durant cette période. Et pour leur reconnaissance et inscription sur le mémorial de Yad Vashem. Cet ouvrage est fréquemment mentionné par voie de presse, avec force sympathie. Mais… rares sont les critiques, positives ou négatives, réellement argumentées. On a le sentiment que ce livre est légitime, généreux, qu’il "tombe" bien en cette période. C'est ce que le sociologue américain Merton avait repéré dans les phénomènes d'identification et de projection même si le rapport à la réalité est totalement extérieur. Aujourd'hui, l'Arabe musulman, sauveteur de juifs, devient un type idéal auxquels de nombreux musumans ont envie de croire. La réalité n'est pas celle-ci, mais peu importe ! On reproduit la quatrième de couverture du livre (qu'on n'a pas lu), on ose quelques citations d’extraits… Mais personne ne se hasarde à une évaluation de la validité historique de sa teneur. )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
Chronologie[Ajouter]
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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse7 pages,
réalisation 2013 Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
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