(18/07/1940 - 1944) Vice-amiral, Préfet de de la Vienne et préfet régional de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne. Condamné à huit ans de prison à la Libération (1881-1970)
Jean Schuhler
(06/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne)
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
En septembre 1940, conformément à l'obligation qui leur est faite, 370 juifs vont se faire recenser sur les registres. 345 d'entre eux recevront l'Étoile Jaune, conformément à l’ordonnance allemande de mai 1942.
184 personnes (femmes, vieillards et hommes) et 54 enfants de 5 à 16 ans vont être arrêtés parce que Juifs par la police et la gendarmerie françaises lors des rafles massives orchestrées par les services de la Gestapo à partir de juillet 1942.
Les rafles se poursuivront jusqu'au 31 juillet 1944, quelques semaines avant la libération du département.
143 Juifs auront été déportés des Deux-Sèvres entre 1942 et 1944, dont 33 enfants de moins de 18 ans.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
Sur les 143 déportés des Deux-Sèvres, quatre sont revenus. Ils avaient entre 14 et 20 ans. Assez âgés pour travailler, assez jeunes pour résister. L'une de ces rescapés du camp d'Auschwitz, Ida Grinspan, a consacré sa vie à témoigner.
Des enfants sont "bloqués" car fichés dans le département. 21 d'entre eux seront sauvés grâce à des initiatives individuelles et collectives (prise en charge par des voisins ou amis de la famille après l'arrestation de leurs parents, hospitalisation grâce à la complicité de médecins, etc.), ou encore grâce à l'action organisée des pasteurs dans le pays mellois ou dans le bocage.
Les enfants cachés, quant à eux, n'existent pas aux yeux de l'administration. La plus grande discrétion était de rigueur. Leur état de juif ne devait être connu que des familles d'accueil ou de quelques rares intimes. Pour beaucoup, ils étaient des réfugiés venus se refaire une santé à la campagne ou étaient de lointains cousins de la famille. Venus d'ailleurs, leur refuge est orchestré par des mouvements de résistance (Mouvement national contre le racisme, etc.) et des organisations mises sur pied dans les milieux protestants par les pasteurs Pierre Fouchier*, Jospin, Roullet, Cramer, Casalis, Riebel, etc. qui ont su alerter leus paroissiens, susciter un mouvement de solidarité et organiser l’hébergement au cœur de la population melloise ou du bocage.
Plus des deux tiers des enfants cachés l'ont été dans des foyers protestants ou de culture protestante. A Parthenay, Mme Lemanner, directrice de l'institution catholique Notre-Dame de la Couldre, cache dans son école cinq jeunes filles qu'elle est allée chercher à Paris.
Aucun des 48 enfants cachés par ce réseau dans les Deux-Sèvres ne sera arrêté.
1942 - 1944 Famille Zangier -
Jacob Zangier, né en 1900 en Pologne, son épouse Esther et leur fille Jeannine, née le 26 mai 1934 à Paris. Ils sont réfugiés à Chiché. Lors de la rafle de la nuit du 8 au 9 octobre, ils s'échappent et confie leur fille à Mme Gouachaud à Bressuire. Les parents se cachent à la Léonière de Terves chez Maria Bisleau dont le mari est prisonnier en Allemagne qui les avaient accueillis à leur arrivée dans le bocage. Ils vont rester ainsi cachés, presque une année, du 8 octobre 1942 à la fin de l’été ou au début de l’automne 1943. Mme Gouachaud vient se promener dans le jardin de la propriété avec Jeannine, afin que ses parents puissent l’apercevoir sans se montrer. Le père de Jeannine est arrêté en 1943 a à Bagnères-de-Bigorre en tentant le passage en Espagne. Il sera déporté sans retour par le convoi 76, du 30 juin 1944. Son épouse Esther échappera aux rafles retrouvera sa fille
08/02/1944 - 25/09/1944 Famille LORACH -
Ce témoignage, écrit par Marc-Philippe Stoll, concerne: Mme Berthe Lorach née Picard le 8 avril 1880 à Ste-Marie-aux-Mines (HR), mère de Mme Elisabeth Stoll, née Lorach le 2 juin 1903 à Mulhouse et ses petits-enfants Madeleine née le 4 octobre 1934 à Strasbourg, Claire née le 18 août 1936 à Strasbourg, Marc-Philippe né le 23 décembre 1938 à Forbach (Moselle), famille aidée et sauvée à La Mothe-St-Héray en 1944, cachée ensuite à Maupertuis près La Couarde puis à La Guessonnière de Rom.
Mon témoignage est corroboré par mes deux sœurs Madeleine Ernwein-Stoll à Strasbourg et Claire Juchault-Stoll à Poitiers.
Les événements qui précèdent et ont motivé le fait que Mme Berthe Lorach ait été cachée à Verrines sont brièvement relatés dans les témoignages concernant les communes de La Mothe-St-Héray , La Couarde et Rom.
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1944, aidés par plusieurs personnes de La Mothe-St-Héray connues de nous ou inconnues de nous, fuyant une arrestation imminente par la Gestapo, nous avions t
Famille DEBREF -
4 personnes, famille originaire de Charleville-Mézières (ou environs) :
(1)-Solange LECLERE épouse DEBREF née le 05/05/1908 ///
(2)-Bernard DEBREF (fils) né en le 09/07/1930 ? ///
(3)-Charline DEBREF (fille) née le 30/09/1939 ///
(4)-la Grand-mère des enfants (DEBREF ou LECLERE)
30/01/1944 - 05/02/1944 Famille STOLL-LORACH -
Ce témoignage, écrit par Marc-Philippe Stoll, concerne: Mme Berthe Lorach née Picard le 8 avril 1880 à Ste-Marie-aux-Mines (HR), Mme Elisabeth Stoll, née Lorach le 2 juin 1903 à Mulhouse et ses enfants Madeleine née le 4 octobre 1934 à Strasbourg, Claire née le 18 août 1936 à Strasbourg, Marc-Philippe né le 23 décembre 1938 à Forbach (Moselle), famille cachée à La Couarde en 1944.
Mon témoignage est corroboré par mes deux sœurs Madeleine Ernwein-Stoll à Strasbourg et Claire Juchault-Stoll à Poitiers.
Les événements qui précèdent et ont motivé le séjour de la famille à La Couarde sont brièvement relatés dans le témoignage concernant la commune de La Mothe-St-Héray.
Nous arrivons à Maupertuis près La Couarde dans la nuit du 30 au 31 janvier 1944, fuyant notre arrestation imminente en tant que juives et enfants de juifs. Nous sommes accueillis dans la ferme de M. et Mme Daunizeau, refuge trouvé in extremis par M. Hervé, pasteur à La Mothe, et où, nous le saurons plus tard, sont déjà cachés des enfant
28/04/1943 - 25/09/1944 Famille STOLL -
Ce témoignage, écrit par Marc-Philippe Stoll, concerne: Mme Berthe Lorach née Picard le 8 avril 1880 à Ste-Marie-aux-Mines (HR), Mme Elisabeth Stoll, née Lorach le 2 juin 1903 à Mulhouse et ses enfants Madeleine née le 4 octobre 1934 à Strasbourg, Claire née le 18 août 1936 à Strasbourg, Marc-Philippe né le 23 décembre 1938 à Forbach (Moselle), famille aidée et sauvée à La Mothe-St-Héray en 1944.
Mon témoignage est corroboré par mes deux sœurs Madeleine Ernwein-Stoll à Strasbourg et Claire Juchault-Stoll à Poitiers.
La plupart des éléments de ce témoignage, et de ceux qui concernent les autres lieux où nous avons vécu dans les Deux-Sèvres, nous les devons, mes sœurs et moi, au récit détaillé écrit par notre mère après la guerre.
Les événements qui ont affecté notre famille durant cette période en Poitou sont évoqués dans l’émouvant livre « Les enfants cachés de la résistance » de J.M. Pouplain.
Berthe Picard-Lorach et Elisabeth Lorach-Stoll, nées juives dans une famille alsacienne totalement intégrée
JJ/MM/1940 - 09/10/1942 Famille Niewiadynski -
Daniel et Dora Niewiadynski, Juifs polonais arrivés en France entre 1930 et 1934, installés à Sedan, se sont réfugiés au début de la guerre avec leurs 4 enfants aux Sables d'Olonne puis à MONTALEMBERT au Hameau de la Tuilerie, avec aussi Sprinça KLAYNER. Ils sont arrêtés dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
Les enfants, Anna, Bernard et Félix,nés à Lodz, sont déportés avec leurs parents le 6 novembre 1942. Marcel, né en France, est confié à l'UGIF. Il y est arrêté avec tous ses petits camarades et déporté à Auschwitz le 31 juillet 1944, par le convoi 77.
Une plaque commémorative a été posée dans le village le 7 octobre 2017.
05/02/1944 - 20/09/1944 Famille STOLL -
Ce témoignage, écrit par Marc-Philippe Stoll, concerne: Mme Berthe Lorach née Picard le 8 avril 1880 à Ste-Marie-aux-Mines (HR), Mme Elisabeth Stoll, née Lorach le 2 juin 1903 à Mulhouse et ses enfants Madeleine née le 4 octobre 1934 à Strasbourg, Claire née le 18 août 1936 à Strasbourg, Marc-Philippe né le 23 décembre 1938 à Forbach (Moselle), famille aidée et sauvée à La Mothe-St-Héray en 1944, cachée ensuite à Maupertuis près La Couarde puis cachée à La Guessonnière.
Mon témoignage est corroboré par mes deux sœurs Madeleine Ernwein-Stoll à Strasbourg et Claire Juchault-Stoll à Poitiers.
Les événements qui précèdent et ont motivé le séjour de la famille à La Guessonnière de Rom sont brièvement relatés dans les témoignages concernant les communes de La Mothe-St-Héray et La Couarde.
Le samedi 5 février 1944, dissimulés sous des cageots dans la camionnette de M. Pierre, ramasseur d’œufs et volailles, et accompagnés par M. Hervé, pasteur à La Mothe qui a organisé notre déplacement, ma mère, mes sœur
43 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Famille Amarilio - Jacques Amarilio (ou Amariglio) est arrêté dans les Deux-Sèvres parce que Juif et déporté sans retour.
1944Famille Atlan - Gisèle, née le 06/04/1924 à Bougie (Algérie) est arrêtée dans les Deux-Sèvres parce que juive et déportée sans retour par le convoi n° 68 de Drancy vers Auschwitz Birkenau le 10/02/1944. Déportation : 10/02/1944 convoi no 68
Famille Barchan - Haïm (Chaïm) est arrêté dans les Deux-Sèvres parce que juif et déporté sans retour.
1943Famille Bernheim - Albert, né à Paris le 03/10/1909, est arrêté parce que juif et déporté sans retour par le convoi n° 59 du 02/09/1943. Déportation : 02/09/1943 convoi no 59
Famille Cukier - Fajwel est arrêté dans les Deux-Sèvres parce que juif et déporté sans retour.
05/08/1942 -La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 -Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 -Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
05/1943 -Implantation du mouvement Libération-Nord.
31/01/1944 -Dernière grande rafle des Deux-Sèvres.
31/01/1944 -Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
15/08/1944 -Naissance des FFI dans les Deux-Sèvres sous les ordres de "Chaumette".
09/1944 -Prise de fonction du Comité Départemental de Libération.
06/09/1944 -Libération officielle des Deux-Sèvres.
06/09/1944 -Prise de fonction du Préfet René Hudeley.
29/04/1945 -29 avril et 13 mai : Élections municipales.
23/09/1945 -23 et 30 septembre : Élections cantonales.
21/10/1945 -Élections législatives d'une Assemblée Constituante.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog2 pages,
réalisation 2011 Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
bonjour,
je recherche des témoignages sur le centre de la croix-rouge du château de chiché pendant la guerre 1939-1945.
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*** Chateau d'Oriou - 79 Saint Maxire Déposée le 27/08/2012
Je recherche des témoignages sur Mme Lambert (amie de Mme Gonse Boas) qui à recueilli 25 enfants de 1940 jusqu'à la fin de la guerre dans son château d'Oriou commune de Saint-Maxire; Mme Gonse Boas et sa fille y ont séjourné quelques temps. Mme Lambert à reçu une médaille pour ses actes.
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Justes parmi les Nations -
Righteous among the Nations
- De Gerechten mank de Völker -
Giusti tra
le nazioni - Drept între
popoare -
Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy
wsród Narodów Swiata -
Rechtvaardige onder de Volkeren -
Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy
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