Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages 
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
26 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1228 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
914 résistants juifs
15766 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1331 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Essonne

Région :
Île-de-France
Carte du département

Préfecture :
Évry


À lire, à voir…

Laurent Galandon Laurent Galandon
Jeanne Puchol
Laurence Croix
Vivre à en mourir

ACHETER EN LIGNE

Serge Klarsfeld Serge Klarsfeld
L'étoile des Juifs

ACHETER EN LIGNE

Jean Laloum Jean Laloum
Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

ACHETER EN LIGNE

 Collectif Collectif
Jean-Pierre Guéno
Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Département de l'Essonne en 1939-1945


[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Departement de l-Essonne en 1939-1945
Recensement des juifs par la préfecture de Seine-et-Oise (dont le chef-lieu était Versailles) devenue depuis 1968 l'Essonne, le Val-d'Oise et les Yvelines.
source photo : Arch.
crédit photo : D.R.
Departement de l-Essonne en 1939-1945
Sous-préfecture de Corbeil-Essonnes, 7, boulevard Lafayette
source photo : Patrimoine des communes de France
crédit photo : D.R.
Histoire
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.

Les proscrits du régime
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.


[Compléter l'article]

Toutes les communes de l'Essonne

Les camps et les lieux d'internement de l'Essonne

Linas-Montlhéry 91310 Montlhéry
Prison d'Étampes 91150 Étampes
Prison de Corbeil 91100 Corbeil

Les lieux de sauvetage de l'Essonne

Château de Quincy 91480 Quincy-sous-Sénart
École nationale de cadres féminins de Champrosay 91210 Draveil
École nationale des cadres de la jeunesse d'Île de France 91600 Savigny-sur-Orge
Institut Bouteilly 91310 Montlhéry
La Maison Sainte-Hélène 91860 Épinay-sous-Sénart
Les Glycines 91210 Draveil
Maison de Grandbourg 91000 Évry
Maison de l'enfance de Balesbat 91720 Courdimanche-sur-Essonne
Maison des religieuses de Marie Auxiliatrice 91210 Draveil
Orphelinat Saint-Vincent-de-Paul 91160 Ballainvilliers
Pensionnat Saint-Michel 91420 Morangis

Les 60 Justes parmi les Nations de l'Essonne


17 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Essonne[Compléter]

Ballainvilliers

02/1944 - 10/1944 Famille Lévy - Le père Jean Renou* emmena les deux filles Lévy âgées de 9 et 15 ans pour les confier à l'Orphelinat Saint-Vincent-de-Paul à Ballainvilliers. Nicole Lévy et sa soeur y resteront de février à octobre 1944, visitées par père Jean Renou*. Elles retrouveront leur parents et leur soeur à Dormans en 1945.

Dourdan

1942 - 1943 Famille Skornik - Durant l'hiver 1942-1943, Mr et Mme Beunard ont accueillis et cachés deux fillettes juives : Lucienne et Clara Skornik. Ils habitaient au 9 rue d'Etampes à Dourdan 91410. Les fillettes fréquentaient l'école Notre-Dame au 32 rue Neuve. Elles ne portaient pas l'étoile 1!

Draveil

10/1945 - 01/1946 Famille Malmed - Salomon, dit Sali, né le 24 août 1935 à Saint-Quentin, orphelin, arrive aux Glycines, au Mesnil-le-Roi, établissement de l'OSE en octobre 1945. Il va y rester jusqu'à la fin 1945.

Épinay-sous-Sénart

1943 - 1944 Famille Gontowicz - Madeleine Gontowicz est placée au Couvent Sainte-Hélène, orphelinat des sœurs de Saint-Vincent de Paul, à Épinay-sous-Sénart.

08/1942 - 08/1943 Famille Kokotek - Après l'arrestation de ses parents et de sa petite sœur, lors de la rafle du Vel d'Hiv à Paris, Rachel, 11 ans, est cachée au couvent Sainte-Hélène. Elle est baptisée sous le nom de Marie-Hélène. Rachel restera au Couvent Sainte-Hélène d'août 1942 à août 1943.

Forges-les-Bains

1942 Famille Frachon - Benoît Frachon, membre du parti communiste clandestin résida à Forges-les-Bains pendant l'occupation.

Limours

1942 Famille Tillon - Charles Tillon, membre du parti communiste clandestin et chef des FTP résida à Limours pendant l'occupation, du début de l'année 1942 à juillet 1944. Il vécut avec sa femme et se fit passer pour un artiste peintre du nom de William Rocheteau.

Maisse

Famille Dorman - La famille de Maurice Dormann, imprimeur et homme politique français, juif, né le 20 avril 1878 à Étréchy (Essonne), est réfugiée à Maisse.

Montlhéry

1942 - 1944 Famille Kajler - Berte (Bajla) Kajler, juive polonaise de trente-deux ans, qui vivait à Paris avec son mari David et leurs deux petites filles nées à Paris, Céline le 01/12/1932 et Simone le 25/09/1938, quitta Paris pour Monthléry. David Kajler venait d'être arrêté sur le quai d'une gare, en tentant de partir chercher un refuge pour sa famille. Il sera déporté sans retour à Auschwitz. Berte se retrouvait seule et sans ressources. A Monthléry, sur les recommandations d'un ami, elle s'adressa au pensionnat. Jean* et Lydie Bouteilly* l'écoutèrent avec sympathie,

1942 - 1945 Famille Lebas - Jacques Lebas sera scolarisé à l'Institut Bouteilly de 1942 à 1945.

>> Voir les 17 familles réfugiées dans le département <<

49 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Chamarande
1941 Famille Pesant - Robert Roger Armand Pesant est né le 1 mai 1899 à Saint-Cloud (92). Il habitait 25 rue du Gord (91) Étréchy. Arrêté par la gendarmerie française de Chamarande (91), il est transféré à Étampes (91), incarcéré en la Prison du Cherche-Midi à Paris (75). Condamné par le tribunal Allemand de Saint-Cloud le 15 décembre 1941 pour détention d'armes, il est fusillé (seul) le 16 décembre 1941 au Fort du Mont Valérien à 16h18 accompagné par l'abbé Stock. Robert Pesant était marié et père de 2 filles Madeleine (1922-2001) et Lucienne (1923).
Date d'exécution : 16/12/1941
JO : Alain Fessard

Verrières-le-Buisson
Famille Boruchowqitsch - Salomon, déporté en 1943, décédé à Auschwitz le 20/09/1943
Déportation : JJ/MM/1943
Date d'exécution : 20/09/1943
Source : communauté locale


Famille Frendzel - Frendzel Flora, née Kaplan a été déportée en 1941 à Weimar- Buchenvald, décédée le 15 mars 1945
Déportation : JJ/MM/1941
Date d'exécution : 15/03/1945
Source : communauté locale


JJ/MM/ Famille Frendzel - Frendzel Samuel a été déporté en 1941, décédé à Weimar-Buchenwal le 15 mars 1945
Déportation : JJ/MM/1941
Date d'exécution : 15/03/1945
Source : communauté locale


Famille Kaplan - Nathan Kaplan, frère de Madame Frendzel Flora (née kaplan) déportée en 1943, décédée à Auschwitz le20 septembre 1943
Déportation : JJ/MM/1943
Date d'exécution : 20/09/1943
Source : communauté locale

>> Voir les 49 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

7/04/1942 - François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
10/1940 - Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
20/08/1941 - Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
16/07/1942 - 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Le témoignage d'Eddy Mendelsohn (Chez Lise )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

Notes

- 1 - Témoignage de Chantal Beunard, petite-fille de M. et Mme Beunard déposé à l'AJPN le 29/04/2019.

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]





Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 
visiteurs connectés

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024