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Loire

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Loire

Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
Georges Potut
(10/02/1941 ) Préfet de la Loire
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)

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Institution catholique

Dates : 1940-1945

Pensionnat Saint-Louis
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII)

22, rue Désiré Claude
Texte pour ecartement lateralCommune : 42000 Saint-Étienne
Sous-préfecture : Saint-Étienne
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Pensionnat-Saint-Louis
Le jardin du pensionnat Saint-Louis
source photo : Carte postale
crédit photo : D.R.
Direction : Gabriel Boile*
Personnel : Frère Lucien Cherpin, en charge des petits
Frère Peyer, responsable des grands

Histoire
Le 25 novembre 1805, quatre frères des écoles chrétiennes arrivaient à Saint-Etienne. Ils appartenaient à ce petit groupe de fidèles qui après la Révolution s'était reformé à Lyon dès les premières heures de liberté.
La municipalité de Saint-Etienne leur confiait une école communale, dirigée par frère Jean Marcellin.
EN 1837, la communauté des frères habite rue de la Ville et rayonne chaque jour dansl es écoles des différentes paroisses où les frères sont installés.
C'est dans une de ces écoles, rue Royale, aujourd'hui rue de la République, que le Frère Othmard ouvre une école payante bientôt devenue demi-pensionnat en 1840.
 
En 1846, ce demi-pensionnat emploie dix-neuf Frères.
Les frères acquièrent un grand terrain à Montaud et y font construire par le frère Pasquier, un architecte talentueux, un immeuble qui existe encore et qui fut longtemps le collège Saint-Michel des Pères Jésuites.
En 1849, cette construction logera à la fois le demi-pensionnat, les sourds-muets et les frères des écoles de la ville qui chaque soir rentraient à la communauté.
 
A Montaud, les frères ouvrent une classe de commerce et organisent des cours de tissage.
La maison occupe vingt-trois frères et est dirigée par un jeune directeur de 32 ans, le Frère Probe, si attaché à son œuvre qu'il mourra de chagrin après la fermeture du Pensionnat en 1851.
Rien ne subsista : l'immeuble est vendu, les frères dispersés dans les pensionnats de Lyon et de la région de l'ouest.
Soixante à soixante-dix élèves suivirent leurs maîtres qui partaient pour les Lazaristes, à Lyon.
 
La vente de Montaud ruinait mettait en posture critique l'œuvre des sourds-muets, et elle privait de logis les Frères qui enseignaient dans les écoles primaires de la ville.
Les Frères s'installèrent dans l'immeuble laissé libre par le départ des PP. Jésuites, au 3 de l'actuelle rue de la Préfecture. Cette maison avait d'abord abrité l'Ecole des Mines, puis les PP. Jésuites, elle recevait ensuite les Frères des Ecoles Chrétiennes.
 
En 1854, comme compensation à la fermeture de 1851, le T. H. frère Philippe autorisa l'ouverture d'une école payante qui portera le nom de petite Ecole. C'est sous ce nom que le Pensionnat Saint-Louis renaît.
Le premier professeur fut le frère Philippe de Néri, qui mourut au pensionnat Saint-Louis. Il faisait la classe à cinq ou six élèves.
 
Peu de jours après l'ouverture de cette école, le 24 décembre 1854, les sourds-muets montent s'installer sur la colline Sainte-barbe, et la petite école fut transférée rue de la Loire, en face de la Condition des Soies, sous la direction du frère Gervais-Marie.
 
En 1857, la petite école de 3 classes s'installe rue des Gauds, dans l'immeuble Paillard. En mars 1859, l'école comptait 110 à 120 élèves.
 
L'école supérieure est alors transféré dans l'immeuble de la rue des Chappes, construit en 1854 pour loger les frères des écoles communale.
Louis Boyer, "frère Papyle", arrivé de Roanne le 20 septembre 1858, en prendla direction et décide les supérieurs à transférer la petite école et a fusionner les deux établissement sous le nom de Saint-Louis.
En 1859-59, Saint-Louis compte déjà deux cents élèves et le frère directeur achète un temple protestant contigu à l'immeuble pour le transformer en classes.
 
Cet agrandissement est bientôt insuffisant et le frère Papyle va installer l'établissement dans une ancienne manutention civile au 22 de la rue Désirée, en 1864.
 
Six directeurs se succèdent pendant quarante ans à la tête du Pensionnat qui étendirent Saint-Louis grâce à une série d'acquisitions successives : le frère Papyle jusqu'en juillet 1876 ; le frère Paramon, de 1875 à 1881 ; le frère Narcellien, de 1882 à 1884 ; le frère Glastien, de 1884 à 1890 ; le frère Pantalus Martyr, de 1890 à 1896 et le frère Rodolfo, de 1896 à 1904.1
 
Frère Gabriel Boile* devient directeur du pensionnat Saint-Louis de Saint-Étienne en 1937, âgé de 36 ans.
Il est secondé par le frère Lucien Cherpin, arrivé au pensionnat en 1927, en charge des petits et le frère Peyer, responsable des grands.
 
Cette institution accueille entre autres, des enfants de résistants, deux professeurs et quatorze enfants juifs, dont Victor Khaïm et Guy Massisliah et  Bernard Hochman.
 
Au pensionnat Saint-Louis, seuls Gabriel Boile*, le frère Peyer et le frère Lucien Cherpin connaissent la véritable identité des enfants Juifs.
 
L'institution abritait également une imprimerie qui permettait de fabriquer de faux papiers. 
 
Le frère Gabriel Boile*, dénoncé pour son activité au service des personnes pourchassées et persécutées sera emprisonné au fort Montluc à Lyon le 18 juillet 1943. Torturé et enfermé pendant 29 semaines, il en sort très affaibli le 5 février 1944, souffrant de surdité.
Il rejoindra ensuite Grenoble où il deviendra professeur d'anglais et se retire dans la maison de retraite des Frères à Caluire (Rhône) où il décèdera en 1980. 
 
Frère Lucien Cherpin et frère Peyer continueront d'accueillir des personnes persécutées après l'internement de frère Gabriel Boile*.

Une plaque commémorative fut dévoilée le 30 septembre 2014 sous le porche de l’entrée du lycée La Salle-Saint-Louis à Saint-Etienne, à la mémoire du frère Gabriel Boile* ainsi que celle de deux autres frères directeurs, frère Lucien Cherpin et frère Peyer qui ont fait preuve tous trois du même courage sauvant ainsi 14 enfants et 2 professeurs juifs.

28/01/2015

[Compléter l'article]

3 Familles hébergées, cachées ou sauvées au Pensionnat Saint-Louis [Compléter]
11/1942 / 1943
Famille Hochman - Bernard Hochman est caché en novembre 1942 au pensionnat Saint-Louis de Saint-Étienne.
Famille Khaïm - Victor Khaïm est caché au pensionnat Saint-Louis de Saint-Étienne.
Famille Massisliah - Guy Massisliah est caché au pensionnat Saint-Louis de Saint-Étienne.

Familles arrêtées (Pensionnat Saint-Louis) [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
12 Elie VIEUX - Parcours d'un Résistant (Résistant et Président du Comité de Libération Clandestin du Roannais - Sous-préfet de Roanne du 23 août 1944 au 11 décembre 1946 )

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


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Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.

Notes

- 1 - Source : René Guillaumin, "Historique du pensionnait Saint-Louis", sur le site des Anciens de Saint-Louis.

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