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Paris

Région :
Île-de-France
Département :
Paris

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Charles Paul Magny
(13/10/1940 - 19/08/1942) Préfet de la Seine (1884-1945)
François Bard
(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
Amédée Bussière
(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Gabriel Péri

Texte pour ecartement lateral

Paris 75000 Paris
Date de naissance: 09/02/1902 (Toulon)
Date de décès: 15/12/1941 (Mont-Valérien)
Nationalité : Français
Arrestations: 18/05/1941
Motif de la non déportation : Fusillé au Mont-Valérien
Age de l'arrestation : 38
Profession: Journaliste et homme politique
Qualité: Résistant communiste
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Gabriel-Peri
Gabriel Péri, 1932
source photo : BNF
crédit photo : Domaine public
Histoire

Enfance et jeunesse

Gabriel Péri est né le 9 février 1902 à Toulon dans une famille d'origine corse, d’un père comptable à la chambre de commerce de Marseille de sensibilité républicaine. Élève brillant, le jeune Gabriel suit sa scolarité à Marseille, au lycée Périer1 puis au lycée Thiers où il obtient de nombreux prix. Contrairement à ce qu'il affirmera par la suite, il n'obtiendra pas son baccalauréat. Tuberculeux - comme sa mère qui décède en 1907 - il renonce à se présenter à toutes les épreuves. Ce qui ne l'empêchera pas d'être reconnu comme un intellectuel2.

L’engagement de Péri en politique est très précoce. Il adhère aux Jeunesses socialistes en 1917 alors qu’il a seulement quinze ans. Trois ans plus tard, il adhère à la IIIe internationale communiste et devient le secrétaire régional des Jeunesses communistes. C’est moins d’un an plus tard, lors du premier congrès national de la Section française de l'internationale communiste que Péri, au nom des Jeunesses communistes, est remarqué par la direction du jeune PCF. Il est alors littéralement aspiré par la direction du PCF, qui le charge, à vingt ans, de la Fédération nationale des Jeunesses communistes, et le nomme responsable de son journal, l'Avant-garde. En tant que délégué au congrès international de la jeunesse communiste, il fait son premier voyage à Moscou à la fin de l'année 1922.3

Après deux années entre Marseille et Nîmes, il s’installe à Paris en août 1924 et prend en charge en octobre 1924 la rubrique internationale du quotidien communiste L'Humanité, fonction qu'il exerce sans discontinuité jusqu'au 25 août 1939. Durant cette période, il s’avère comme un virulent opposant aux régimes fasciste et nazi.

En 1927, il épouse Mathilde Taurinya, qui deviendra députée après guerre. Par cette union il devenait le beau-frère d'André Marty, un des dirigeants les plus prestigieux, mais aussi des plus sectaires du Parti communiste français.

13/04/2013
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Au comité central du Parti communiste français

Dès juin 1922, il est alors âgé de vingt ans, Gabriel Péri est associé à la direction du Parti communiste, au titre de représentant de la Fédération nationale de la jeunesse communiste4 au Comité directeur. Le IIIe congrès du Parti (Lyon, 20-24 janvier 1924) l'élit membre titulaire du Comité directeur. Il est réélu à cette fonction lors de deux congrès suivant. En 1929, au pic de la politique sectaire et "gauchiste" du PCF son nom disparaît de la direction. Puis en mars 1932 (VIIe congrès, Paris) il réintègre (comme suppléant) le Comité central. Réélu lors du VIIIe congrès (Villeurbanne) en janvier 1936, il est promu "titulaire" par les congressistes lors du IXe congrès (Arles, décembre 1937). Cette longévité dans l'organisme national de direction du parti communiste entre les deux guerres est relevée par l'historienne Annie Kriegel5. Gabriel Péri est dans le cercle restreint de ceux qui dirigent le Parti. Six fois élu au comité central, il est devancé par trois militants (Marcel Cachin, 9 fois élu, Henri Gourdeaux, 8 fois élu, et Renaud Jean, 7 fois élu). Il est en compagnie de cinq militants élus comme lui à six reprises : Henri Raynaud, Louis Sellier, Pierre Sémard, Maurice Thorez, et Paul Vaillant-Couturier. Bien qu'il n'ai jamais accédé au Bureau politique, Péri est un de ceux qui maintient le Parti communiste en dépit des virages politiques au cours de ses quinze premières années, puis de ceux qui mettent en œuvre avec succès la politique de Front populaire.

13/04/2013
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Député de Seine-et-Oise

En 1932, candidat du Parti dans la première circonscription de Versailles (Argenteuil), il est élu et sera réélu en 1936.

13/04/2013

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Résistance

Comme bon nombre de parlementaires communistes, Péri est surpris par l’annonce du pacte germano-soviétique, le 23 août 1939. D’après les témoignages recueillis par l’historien Guillaume Bourgeois : « Gabriel Péri fut très affecté par la signature du pacte ». Profondément confiant dans la politique soviétique, mais aussi farouchement antifasciste depuis des années, il a, plus que tout autre, l’impression de se retrouver tout à coup au centre d’un conflit insurmontable. Par esprit d’abnégation, et en pariant qu’il avait fait de toutes façons le bon choix, il se refuse à se désolidariser du PCF, en supposant qu’il ait même envisagé cette solution. Toujours d’après les recherches menées par Guillaume Bourgeois : « Péri s’enferme dans un certain mutisme bien qu’il ait choisi de continuer à militer ».

Ses choix sont plus clairs fin septembre 1939, lorsqu’il demande à être incorporé, malgré une grave atteinte pulmonaire qui l’avait fait réformer en 1922. C’est en attendant sa mobilisation, qui est acceptée, qu’il prend connaissance de la lettre adressée le 1er octobre 1939 par le groupe parlementaire communiste reconstitué, au président de la chambre, Édouard Herriot ; cette lettre, suivant la nouvelle politique soviétique demandait que des offres de paix soient faites à Hitler. Si, d’après Guillaume Bourgeois, « Péri ne manifeste sans doute pas de désaccord avec son contenu », Amilcare Rossi donne une tout autre version. En effet, il signale que Péri aurait protesté avec véhémence en déclarant : « Nous fournissons au gouvernement un excellent prétexte pour nous envoyer au poteau de Vincennes ». La missive, écrite par Jacques Duclos et Florimond Bonte, rompt son engagement et ses choix patriotiques, alors qu’au même moment, la direction du PCF a depuis des semaines rompu la ligne antifasciste, pour lancer la lutte contre la guerre qui renvoie dos-à-dos « les capitalistes anglais et français, et le fascisme allemand ».

Sans nul doute Péri, même s’il demeure fidèle au PCF, éprouve des difficultés à accepter cette nouvelle ligne politique qui heurte ses convictions antifascistes et patriotiques. Son indépendance d’esprit ne manque pas de susciter certaines inquiétudes pour les caciques du Komintern. C’est ce que remarque Roger Bourderon dans une missive adressée de Moscou par André Marty, le 20 janvier 1940 : « Il faut écarter Péri du poste confié/ rédaction des documents/ à cause de tout son passé/journalistique/, son appui aux éléments trotskistes dans la région frontière des Pyrénées-Orientales/Catalogne française ».

Ayant échappé par chance à l'arrestation, il est jugé et condamné par contumace à cinq ans de prison au cours du procès des 44. Il entre alors dans la clandestinité6.

Ainsi, durant toute la drôle de guerre, il est l’un des cadres de l’équipe chargée de la rédaction de L'Humanité clandestine. Péri est d’ailleurs l’un des rares dirigeants du PCF clandestin à demeurer dans la capitale au moment même où la Wehrmacht défile sous l’Arc de Triomphe et que l’équipe Benoît Frachon-Arthur Dallidet a suivi l’exode des parisiens. Lorsque Maurice Tréand, le responsable de la commission des cadres du parti, est de retour avec Jacques Duclos le 15 juin 1940, Péri s’oppose avec virulence aux tentatives des deux hommes de négocier avec l'occupant allemand la parution légale de L'Humanité7. Il n’a, semble-t-il, pas perdu son attachement à la ligne antifasciste des années de Front populaire. Il est en constant désaccord avec Tréand qui transmet des télégrammes négatifs à son encontre à Moscou.

Replié dans un appartement du 19e arrondissement, il poursuit la publication d’articles dans l’Humanité clandestine. Il loge plus tard chez un militant, André Chaintron. C’est là qu’il entreprend l’écriture d’un fascicule intitulé Non, le nazisme, ce n’est pas le socialisme !. Prêt début mars 1941, légèrement modifié en avril 1941, le texte sera publié en mars 1942, soit 3 mois après la mort de Gabriel Péri.

13/04/2013
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Arrestation et exécution

Le 18 mai 1941, à 20 h 15, Péri est arrêté8 « dans des circonstances qui demeurent mystérieuses » affirme Guillaume Bourgeois. En effet, dans l’ouvrage collectif Histoire du Parti communiste français, il est signalé que « Péri fut dénoncé par Hermann Bertelé, dit « Armand », adjoint du responsable aux cadres choisi par Duclos, Maurice Tréand, celui qui avait organisé les démarches auprès du Führer occupant, pour la reparution de L’Humanité avec imprimatur nazi ». En fait, le dénommé Armand est Edmond Foeglin, adjoint de Maurice Tréand à la commission des cadres depuis 1938 où il gère les « listes noires » du PCF. Il semblerait être l’initiateur du déménagement de Péri à la porte de la Villette, chez André Chaintron. Ce déménagement chez un militant communiste connu des services de police et frère de Jean Chaintron, chef communiste de la zone sud déjà arrêté et condamné à mort, est une « grave faute » au regard des mesures visant à la sécurité de Péri. Ainsi, assurant une partie des liaisons depuis la mise au placard de Tréand à l’automne 1941, Foeglin qui connaît la plupart des adresses des cadres communistes parisiens, est arrêté alors qu’il se rend chez Jean Catelas qui venait d’être dénoncé. « Foeglin aurait alors proposé au commissaire de police d'échanger sa libération contre des informations concernant le fonctionnement clandestin du Parti communiste et la planque d'un de ses dirigeants : Gabriel Péri », signale la biographie du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.

Le rapport des renseignements généraux confirme quelques éléments : « Gabriel Péri est arrêté à la porte de Champerret, probablement dénoncé par un camarade. Bien qu'ayant pris ses distances avec le PC depuis le pacte germano-soviétique ». Toutefois, « l’affaire de l’arrestation de Péri » prit une tournure plus polémique après-guerre, Pierre Teruel-Mania accusant Jacques Duclos d’avoir livré Péri à la police. Duclos s’en est fortement défendu dans ses Mémoires. L’historien du communisme Stéphane Courtois ajoute dans sa thèse sur le PCF dans la guerre : « il est un fait que l’arrestation conjointe de Péri et de Jean Catelas, privait la tendance « nationaliste » de son porte-parole en la personne de Péri et faisait disparaître un témoin très au courant des tractations de juin 1940 entre le Parti et les Allemands en la personne de Catelas. Il est vrai qu’elle privait le Parti de deux cadres de très grande valeur. Mais ce n’aurait pas été la première fois […] qu’un Parti communiste aurait sacrifié pour les besoins de la dite « cause » des responsables trop brillants, trop indépendants ou trop compromis. […] Or, il semble avéré que Péri et Catelas sont « tombés » sur dénonciation d’un adjoint de Tréand […] lequel n’aurait jamais eu à subir les foudres vengeresses du Parti ce qui paraît très surprenant pour une pareille faute ou trahison (sauf s’il était en « service commandé ») ». Il est encore difficile aujourd’hui de savoir si le fameux Armand a agi seul ou sur ordre mais il apparaît, par contre, plus certain que de lourdes fautes dans les mesures de sécurité ont été commises et que Péri en est la principale victime.

Il semble qu’un certain nombre de tentatives émanant du gouvernement de Vichy et des milieux collaborationnistes aient tenté de soustraire Péri aux autorités allemandes mais sous certaines conditions. Pierre Pucheu, le ministre de l’Intérieur, aurait proposé à Péri de l’aider en échange du désaveu des actes terroristes menés par le PCF clandestin. L’avocat de Péri, MeAndré Berthon23, aurait fait connaître cette requête à l’intéressé. Péri, aux dires de Berthon, aurait été favorable à cette requête tout en demandant à réfléchir avant de se prononcer. Il est de fait que ces démarches n’ont pas abouti alors qu’au même moment, en octobre 1941, le leader historique du PCF, Marcel Cachin, arrêté par la Gestapo, recevait l’autorisation de la direction de signer une longue déclaration où il rappelait son combat pour l’amitié franco-allemande et où il condamnait les attentats communistes contre les occupants.

13/04/2013
Lien : Wikipedia

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Mort pour des « lendemains qui chantent »

Quelles que soient les responsabilités de la direction du PCF et les tentatives du ministre de Vichy, Péri est transféré à la prison du Cherche-Midi, placée sous contrôle allemand. Considéré comme otage par les Allemands qui entendent répondre aux attentats individuels que mène le PCF depuis l’entrée en guerre de l'URSS, Péri fait donc partie des 92 otages fusillés le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien.

Le numéro 142 de L'Humanité clandestine, daté du 19 décembre 1941, titre « Von Stulpnagel a fait fusiller 100 patriotes de plus » et poursuit, « Gabriel Péri a été enlevé de la Santé ; qu'en a-t'on fait ? Contre ces crimes qui nous ramènent au Moyen Âge, peuple de France lève toi [...]9 » Le numéro 144, daté du 5 janvier 1942 (tiré selon le groupe Unir à 150 000 exemplaires), annonce en première page : « Gabriel Péri, Sampaix et des dizaines d'autres patriotes ont été fusillés. La France entière doit clamer son indignation et sa colère face aux oppresseurs nazis et à leurs complices de Vichy.»

13/04/2013
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Lettre d'adieu

Que mes amis sachent que je suis resté fidèle à l'idéal de ma vie," que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France. Je fais une dernière fois mon examen de conscience. Il est positif J'irais dans la même voie si j'avais à recommencer ma vie. Je crois toujours, cette nuit , que mon cher Paul Vaillant-Couturier avait raison de dire que le communisme est la jeunesse du monde " et Il qu'il prépare des lendemains qui chantent ". Je vais préparer tout à l'heure des Il lendemains qui chantent ". Je me sens fort pour affronter la mort. Adieu et que vive la France.

13/04/2013

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

Notes

- 1 - Biographie de Gabriel Péri.
- 2 - Alexandre Courban, Gabriel Péri ; un homme politique, un député, un journaliste, Paris, La Dispute, 2011, p. 16-17.
- 3 - Il reste un mois en URSS et y aurait rencontré Lénine. Selon ses biographes du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, ce séjour en Russie serait le seul qu'il eut effectué (tome 38, page 197).
- 4 - Cf. Archives du Parti communiste français, réunions du comité central, tome 1 (1920-1939), présentation de Serge Wolikow, Archives départementales, Bobigny. En ne tenant compte que des réunions de "Comité directeur" pour lesquelles il y a recension des présents, Gabriel Péri participe à 16 réunion de cet organisme entre juin et octobre 1922.
- 5 - Annie Kriegel, Les communistes français, Le Seuil, 1968, page 169.
- 6 - Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, Juin 40 la négociation secrète, Paris, Éditions de l'Ateliers, 2006, 207 p. (ISBN 978-2-7082-3866-4) (LCCN 2007397769), p. 150.
- 7 - Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, Juin 40 la négociation secrète, Paris, Éditions de l'Ateliers, 2006, p. 98.
- 8 - Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, Juin 40 la négociation secrète, Paris, Éditions de l'Ateliers, 2006, 207 p. (ISBN 978-2-7082-3866-4) (LCCN 2007397769), p. 152.
- 9 - L'Humanité clandestine 1939-1944, réédition « officielle » du journal clandestin, en deux volumes, aux Éditions sociales, en 1975. Cette source, forte de plus de 1 000 pages est suspecte car la direction du parti est accusée d'avoir forgé après-coup des numéros non diffusés. Cependant, un esprit critique peut livrer cette source en s'interrogeant et en le signalant. Les exemplaires numérotés et ronéotés sont moins faciles à contrefaire que les numéros spéciaux. De plus l'Histoire du Parti communiste français livrée en 1962 par le groupe oppositionnel Unir publie dans son volume 2, pages 294-301, le chiffre des tirages de L'Humanité et des tracts spéciaux. Un des imprimeurs de L'Humanité clandestine, Maurice Gleize a probablement livré ces chiffres. Pour certains, il est possible de faire la correspondance avec des numéros de l'édition « officielle » de 1975.

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