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Val-de-Marne

Région :
Île-de-France
Département :
Val-de-Marne


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Juste parmi les Nations

Joseph-Marie Cardin


Dossier Yad Vashem : 5535
Remise de la médaille de Juste : 14/12/1992
Sauvetage : Gentilly 94250 - Val-de-Marne
Qualité: Résistant
Date de naissance: 1895
Date de décès: 1947
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Joseph-Marie-Cardin
Joseph-Marie Cardin
source photo : Inconnu
crédit photo : D.R.
Notice

Pendant l'Occupation, Joseph-Marie* et Albertine Cardin* habite à Gentilly, dans la banlieue sud de Paris avec leur fille, Josèphe-Marie*. Ils donnent asile à plusieurs Juifs.

Josèphe-Marie*, lycéenne, décide de protester lorsque Vichy impose aux Juifs le port de l'étoile jaune. Par solidarité avec ses camarades juifs, elle portera l'étoile.

De septembre 1942 à septembre 1944, ses parents, Albertine* et Joseph-Marie*, hébergent Pearl Golzman, camarade de lycée de leur fille, et son frère Henri, dont les parents avaient été arrêtés lors de la rafle du Vel d'Hiv.
Les Cardin* leur procurent de faux papiers et des cartes d'alimentation, à eux ainsi qu'à d'autres Juifs.

Josèphe-Marie* avait donné l'adresse de ses parents "à tout hasard" aux enfants Wellers.
Une nuit, Anne Wellers, émigrée Juive de Russie, épouse de Georges Wellers (qui deviendra l'historien des camps de concentration), frappe à leur porte.
Elle avait entendu dire que ses enfants étaient sur le point d'être déportés et avait couru se réfugier avec eux chez les Cardin*.

Les Cardin* parviennent à nourrir tout le monde. Joseph-Marie*, Breton, se ravitaillait par le réseau de fraternité bretonne et sa sœur, restée en Bretagne, lui envoyait du beurre et d'autres victuailles.
Le boulanger et le boucher de Gentilly, Bretons tous les deux, les dépannaient.
D'autres amis leur fournissaient les fausses cartes d'alimentation.

La famille Cardin* recueille également Yvonne Netter, une avocate juive née à Paris en 1889. Elle avait été arrêtée et internée au camp de Pithiviers. Malade, elle est admise à son arrivée à l'hôpital du camp où son amie Madeleine Fauconneau du Fresne, installée dans un hôtel à proximité, peut lui rendre visite. Elles mettent sur pied un projet d'évasion rocambolesque, mais efficace : Yvonne Netter catholique depuis décembre 1940, assiste régulièrement à la messe. Un dimanche de février 1943, elle enfile la veste de son amie et passant par la chapelle, se retrouve chez le jardinier, Henri Tessier*, un ami de Joseph-Marie Cardin*., maraîcher, qui la recueille quelques temps.
Josèphe Cardin* viendra elle-même chercher Yvonne Netter chez les Tessier* pour la convoyer chez ses parents où elle va vivre dans la clandestinité totale.
En attendant de passer en zone sud rejoindre son frère Léo Netter et sa famille, Yvonne Netter restera chez les Cardin* qui lui fournissent de faux papiers et lui donnent de l'argent.
Madeleine Fauconneau du Fresne, quant à elle, sera arrêtée en raison de sa complicité évidente dans l'évasion d'Yvonne Netter et internée plusieurs mois à Beaune-la-Rolande où elle portera une étoile de David blanche portant la mention "Amie des Juifs".
Libérée, Madeleine Fauconneau du Fresne se rend à Toulouse avec Yvonne Netter qui veut rejoindre son frère Léo. Elles y restent jusqu'à la fin de l'année 1943. A la suite de l'arrestation de Léo Netter, de son épouse Antoinette et de leurs enfants, lors d'un déplacement entre Revel et Toulouse, Yvonne Netter et Madeleine Fauconneau du Fresne reviennent à Paris.où elles seront cachées jusqu'à la libération de la capitale.
Léo et son fils ont été déportés à Bergen-Belsen, tandis que Antoinette et sa fille sont envoyées à Auschwitz. Antoinette meurt à Auschwitz en mars 1943. Léo et ses deux enfants reviendront des camps de la mort.

Josèphe-Marie*, un jour qu'elle marchait dans la rue, l'étoile jaune au revers, fut arrêtée et internée pendant deux mois à la caserne des Tourelles d'où elle fut transférée à Drancy. Elle eut la chance d'être libérée.

Le 14 mai 1984, Yad Vashem a décerné à Noémie* et Henri Tessier*, ainsi qu'à leur fille Jeanine*, le titre de Juste parmi les Nations.
Le 14 décembre 1992, Yad Vashem a décerné à Albertine* et Joseph-Marie Cardin* ainsi qu'à leur fille Josèphe Cardin* le titre de Juste des Nations.
Le 26 mai 1997, Yad Vashem a décerné au docteur Robert Piguet*, sa femme Line* et leur fille Janine* le titre de Juste parmi les Nations.
En 2018, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Madeleine Fauconneau du Fresne*.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Joseph-Marie Cardin
Henri Golzman
Pearl Golzman Lombard
Yvonne Netter
Anne Wellers

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d'Hiv' et de La Varenne (Le 20 mai 2012, une cérémonie de reconnaissance des sauveurs d'Albert Szerman, les Justes Solange* et Henri Ardourel*, s'est déroulée à la Salle polyvalente de Crouy. Témoignage d'Albert Szerman. )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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