(1941 - 1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)
Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.
Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les Franc-maçons
Les Franc-maçons sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration.
Les communistes
Les Communistes, considérés comme "indésirables" sont pourchassés, arrêtés et internés.
Dès la fin du mois de septembre 1939, les militants communistes qui soutiennent le pacte germano-soviétique sont limogés ou arrêtés. Les responsables syndicaux sont menacés.
Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
08/02/1939 Famille Gros -
Lorenza Gros (ep Cacho), son père, ses enfants luis, francisca, graciela, sa soeur Antonia, accompagnée de ses 4 fils, sont sans doute passées par Arles sur Tech après être arrivés par St laurent de Cerdans. (source : Louis)
1943 - 1944 Famille Mouchabac -
Marie-Thérèse Camps* va sauver la vie de Sabetaï Mouchabac, sa femme Nelly et leur petite fille Renée, Juifs de nationalité turque réfugiés de Paris à Codalet.
6 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Banyuls-sur-Mer 06/02/1943Famille Roques - Alors qu'il descend du train en gare de Banyuls-sur-Mer le 6 février 1943, Philippe Roques est arrêté par des agents de la Gestapo qui l'emmènent à Perpignan. Parvenu devant les locaux de la Gestapo, il tente de s'échapper, y parvenant presque, lorsqu'il est atteint par deux balles. Transporté à l'hôpital Saint-Jacques de Perpignan en ambulance, Philippe Roques succombe à ses blessures quelques heures plus tard, le 7 février 1943, à 1h40 du matin, le jour de son 33e anniversaire.
Montescot 03/1943Famille Schnitzler - Blima, née le 7 décembre 1906 à Almas, et ses filles Léa, 8 ans, née le 9 janvier 1935 à Bruxelles et Élisabeth, 3 ans, née le 19 février 1940 à Bruxelles, habitaient au Montescot. Elles ont été déportées par le convoi n° 52 le 23/03/1943 au camp d'extermination de Sobibor, en Pologne. Déportation : 23/03/1943 convoi no 52 Date d'exécution : 0000-00-00
Perpignan 1943Famille Florentin Arira - Mathilde née Florentin à Salonique (Grèce) le 11 janvier 1898, 45 ans, commerçante, habitait à Perpignan, 1 rue Neuve. Sa mère, Marcada Florentin née Faraggi, à Salonique était réfugiée chez sa fille à Perpignan. Arrêtées parce que juive, elles sont déportées sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 62. Déportation : 20/11/1943 convoi no 62
01/1944Famille Goldman - Monsieur et Madame Goldman habitaient à Paris avec leurs trois enfants, Claudine, née en 1929, Marcel, né en 1934, et Philippe, né en 1939. Réfugiés juifs, ils avaient réussi à échapper aux rafles en zone occupée et à passer en zone sud, arrivant à Perpignan (Pyrénées-Orientales) près de la frontière espagnole.
Lors d’une rafle à Perpignan en janvier 1944, Monsieur Goldman fut arrêté par les Allemands et déporté sans retour à Buchenwald.
1943JJ/MM/AAFamille Hopensztand - Albert (Adeck), né le 16/01/1911 à Varsovie (Pologne), et son épouse Bertha (Bronia), née le 02/02/1910 à Varsovie (Pologne), habitaient 2, rue Sadi Carnot à Perpignan avec leur fille Sylvie, née le 02/03/1937 à Paris. Arrêtés parce que juifs, ils sont internés à Perpignan et déportés sans retour de Drancy à Sobibor par le convoi n° 53 du 25/03/1943 qui transporte 1 008 personnes, dont 118 enfants.
Déportation : 25/03/1943 convoi no 53 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France
10/05/2013 -Du 1er avril 1941 au mois de février 1943, la Villa Saint Christophe à Canet Plage a abrité une maison de convalescence pour les enfants internés au camp de Rivesaltes. Créée par les mennonites américains pour les enfants espagnols de la retirade, elle abrite des 1942 de nombreux enfants juifs que l'on essaye de soustraire à la déportation.
Canet-en Roussillon France
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Réfugié espagnol en Février 1939
Adhérent à la CNT
originaire de Casarès (province Malaga)
né septembre 1903
aurait séjourné au camps de Barcarès
puis quitté le camp pour intégrer une CTE (peut-être dans la région bordelaise)
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*** camp argeles Déposée le 08/10/2016
Bonjour Mon père s'est réfugié en France lors de Retirada. Je recherche sa date d'entrée au camp d'Argelès et la date de sortie vers le camp d'Agde. Mon père : SERRANO ANDRES né le 16/10/1910 à Caudete province Albacete.
Pouvez-vous m'aider à trouver sa trace.
Merci par avance
Cordialement
Pierre SERRANO
[répondre]
Répondue le 23/03/2017
Bonjour,
Pour les dates sur Argelès, il vous faut passer par l'Association Le Fil d'Ariane section des P.O.sur la période de 1939/1941. Seule les dates d'arrivée, en provenance de et date de départ y figurent.
Au dire des archives es P.O.il semblerait que tout le monde n'ai pas pu être enregistré par cause de débordement administratifs.
Bon courage et bonne recherche.
Louis SAEZ
*** recher lieu d'internement de réfugiés espagnols de 1939 à 1945 dans les P.O. Déposée le 31/01/2016
Je recherche le lieu d'internement où mon père a été détenu(LLORCA MAYOR José né le 5 juin 1908 à Finestrat alicante Espagne))de 1939 à 1945 dans l'un des camps de réfugiés espagnols des Pyrénées Orientales et libéré à la demande de Mr CENTRES maire d'Almon les Junies (AVEYRON) . Son adresse à sa libération: Hauffet,Cransac (AVEYRON.
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