(02/11/1940 - 14/11/1941) Charles Guérin Joseph Louis Donati (né en 1891)
Pierre Le Baube
(14/11/1941 - 24/01/1944) Préfet d'Eure-et-Loir
Jacques Moranne
(25/06/1940 - 1942) Jacques Alexandre Moranne, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1901-1982)
Jacques Bussière
(25/11/1942 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre)
René Serre
(24/01/1944 - 02/03/1944) Préfet d'Eure-et-Loir
Angelo Chiappe
(06/02/1944 - 08/1944) Ange Marie Pascal Eugène Chiappe, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté à la Libération, il est fusillé le 23 janvier 1945. (1889-1945)
Jean Chadel
(02/03/1944 - 11/01/1947) Préfet d'Eure-et-Loir
André Mars
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1896-1957)
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne. L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon... Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne. La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.
Les proscrits du régime Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés. A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
01/09/1943 - 01/10/1945 Famille Mercier -
Nous habitions Meudon en seine et oise au-dessus des usines Renault sur les bords de la Seine et la municipalité a cherché des endroits où les familles pouvaient être mises à l'abri. J'avais 7 ans, la logeuse dormaient au grenier pour nous laisser le bas. Il y a eu aussi le bombardement de la gare. Nous avons manqué de tout. Le marché noir ne nous permettait pas d'avoir à manger. Les jumeaux avaient 6 mois. Je me souviens de tout comme si c'était hier.
1942 - 1944 Famille Kerszner -
Marcel, 2 ans, né en 1940, sera acceuilli par Denis* et Louise Arsène* et leurs enfants, Sylvain et Jacqueline âgés de 12 et 10 ans, à Beauvilliers, durant l’été 1942. Ses parents, des juifs de Pologne réfugiés à Paris, avaient eu juste le temps de s’enfuir avant la grande rafle du 16 juillet. M. Thomas leur proposa de contacter ses amis, les Arsène, pour leur demander de recueillir le petit garçon. Comme ils prenaient des enfants en nourrice en plus de leurs propres enfants, l’arrivée du jeune Marcel n’attira pas l’attention. Les Arsène s’attachèrent au petit garçonnet qui resta chez eux jusqu’à la fin de la guerre.
07/1942 - 1945 Famille Herscovici -
Samuel et Rose Herscovici habitaient avec leurs enfants 182, rue de Charenton dans le 12ème arrondissement de Paris. Samuel Herscovici s'était engagé dans l'armée française en 1940 puis avait choisi la clandestinité. Henri et André Herscovici, 11 et 9 ans, sont envoyés au préventorium La Santé de l’Enfance" situé à Blandainville pour y passer les grandes vacances de l’année 1942. Après quelques semaines au préventorium, une voisine, Madame Roby, informe les deux garçons que leur maman, Rose née Wasserman le 01/01/1905 à Tiszalok (Hongrie), et leurs deux petites sœurs, Georgette, née le 18/02/1938 à Paris, et Claudine, née le 28/12/1940 à Paris, ont été arrêtées et les avertissant de ne pas rentrer chez eux. Rose, 37 ans, Georgette, 4 ans, et Claudine,
08/09/1943 - 1945 Famille Laks -
Après l'arrestation de leurs parents, Isaak et Fayga Laks, qui seront déportés sans retour, Henri né en 1936 est enregistré le 8 septembre à l’UGIF, rue Lamarck. Il est souffrant ; une famille le recueille et le cache durant toute la guerre. Paulette née en 1929 est prise en charge par l’OSE qui la transfère immédiatement chez une nourrice à Brou tout comme Maurice né en 1937 scolarisé à Brou à partir du 18 octobre 1943. Le 23 février 1944, une grande rafle est organisée à Brou où se trouvent Paulette et Maurice, qui y échappent. Maurice
04/1943 - 11/1943 Famille Bruder -
Rachel, 12 ans et sa sœur Monique, 9 ans, sont placées par leur mère Laja Bruder, enceinte, au Couvent des Sœurs de Saint-Paul
de Chartres. Elles y restèrent d’avril à novembre 1943, jusqu’à la naissance de leur petite sœur Danielle.
février 1939 - avril 1939 Famille Ortiz Garcia Cesarea (Maria) -
Cette personne est ma grand-mère et elle est arrivée le 08/02/1939 via la retirada du côté d'argeles sur mer avec sa maman et mon grand-Père. Elle et sa maman ont été envoyée à Laons dans un centre d'hébergement, j'ai une lettre de recommandation du maire de l'époque Thuillart J.Apperès elle est allée avec sa maman à Villers-cotteret
Famille Tuschneider Lang -
Éva ses deux sœurs sont sorties du camp de Rivesaltes par l’O.S.E.
Après un séjour au centre de Palavas-les-Flots et la rafle du 27 août 1942 dans la maison du Couret en Haute-Vienne, elles sont envoyées sous le nom de "Drapier" à la Maison des Basses-Fontaines située dans le village de Saint-Laurent-des-Eaux, dirigée par Mme Chautard.
Après une visite de la police, les fillettes sont envoyées en Indre-et-Loire, dans une autre maison du Secours National : le Château du Coudray.
3 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Courtalain 25/06/1942Famille Khoutman - Gdalia Khoutman, 39 ans, née le 28 janvier 1902 à Kalouachim (Pologne), marchand sur les marchés, habitait 19, place Aristide-Briand à Courtalain avec son épouse Etia née Vinocour, le 3 avril 1907 à Poltava (Russie) et leur fils Roland, né en 1932. Gdalia est arrêté le 25 juin 1942, interné au camp de Beaune-la-Rolande et déporté sans retour vers Auschwitz le 28 juin 1942 par le convoi n° 5 qui transporte 1004 hommes et 34 femmes et dont ne reviendront que 55 survivants à la libération.
Son épouse Etia est arrêtée le 10 juillet 1942 et sera déportée sans retour du camp de Pithiviers vers Auschwitz le 17 juillet par le convoi n° 6 avec 809 hommes et 119 femmes dont ne reviendront que 45 rescapés à la libération. Elle eut juste le temps de confier son fils, Roland, à des voisins, Henri* et Marcelle Bagault*. Déportation : 28/06/1942 convoi no 5
07/01/1944Famille Saliou - Jean, 32 ans, né le 4 octobre 1911 à Saint-Pellerin (28), cheminot, résistant, père de trois enfants, est arrêté à Courtalain, à l'hôtel en face de la gare et sera fusillé au Mont-Valérien le 30 mars 1944. Date d'exécution : 30/03/1944
Yèvres 1944Famille Spitalnik - David Spitalnik, né à Paris le 18 janvier 1941, est le fils de Jacob Moïse Spitalnik et de Chana (Anna) née Sztabzyb le 16 octobre 1907. Réfugié au Brou, il est arrêté à Yèvres parce que juif. Transferé de Chartres à Drancy, il sera déporté sans retour vers Auschwitz le 7 mars 1944 par le convoi n° 69. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : French children of the holocaust
30/06/1940 -Les troupes allemandes évacuent le département de l'Indre.
02/11/1940 -Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes-Alpes.
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Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 L'abbé Henri Péan Chef méconnu de la Résistance en Touraine (Le curé de Draché à partir de 1930 sous l'occupation, l'âme de la résistance en Sud Touraine et Nord de la Vienne.
144 pages format 16x23cm 60 illustrations (inédites pour la plupart) ISBN : 978-2-914818-49-0 ) 2 Honneur à des résistants (résistants à Esvre et déportation en camps de la mort. ) 3 bombardements à Beaujardin Tours (Chateau de Beaujardin à Tours , bombardements. ) 4 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF).
Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage.
Source Fanny DUPUY )
*** Marie Augustine COLIN Chartres / Kassel Déposée le 31/05/2019
Je recherche des renseignements sur Marie Augustine COLIN née en 1918, qui demeurait rue Saint Brice à Chartres, partie en Allemagne (Kassel) entre 1943 et 1944. Sa mère était Marie TOUZE Merci
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