(06/02/1944 - 09/06/1944) Préfet de Lot-et-Garonne. Arrêté par la Gestapo le 09/06/1944, il est déporté à Neuengamme, puis à la forteresse de Therezin
Chef de cabinet : Pierre Brunon (1944), arrêté et déporté avec Louis Tuaillon
Jean Brachard
(1944 - 09/06/1944) Sous-préfet de Nérac. Arrêté par la Gestapo le 09/06/1944, il est déporté à Neuengamme, puis à la forteresse de Therezin
(12/06/1944 - 12/10/1945) Préfet de Lot-et-Garonne, délégué à titre provisoire par le préfet de la région (12 juin 1944), suspendu de ses fonctions le 1er mars 1945, il est interné au centre de séjour surveillé de Noé le 12 octobre 1944
(27/09/1945 - 05/1948) Résistant NAP FFC, arrêté par les Allemands le 30/05/1945 et déporté à Dachau. Rapatrié, il est nommé Préfet de Lot-et-Garonne
Chef de cabinet : Robert Marquant (1945)
Immigration espagnole en Lot-et-Garonne de 1936 à 1950
En 1939, le Lot-et-Garonne était de ces 40 départements français chargés d’accueillir les exilés de la guerre civile espagnole. Entre janvier et avril 1939 pas moins de quatorze convois sont arrivés en gare d’Agen. L’un des pics de ce relief de misère a été atteint le 8 février 1939. Dans ce convoi en provenance de Cerbères 1229 réfugiés sont arrivés au chef lieu du Lot-et-Garonne. Il y avait 543 femmes, 594 enfants, 90 vieillards et deux miliciens.
En 1936, le Lot-et-Garonne accueille 18559 Italiens. C’est le premier département d’accueil des Italiens du Grand Sud Ouest (Aquitaine et Midi Pyrénées) où l’on recense 83462 compatriotes transalpins.
La quasi-totalité des Italiens de la première vague fera souche en Lot-et-Garonne.
Immigration espagnole en Lot-et-Garonne de 1936 à 1950
Les Espagnole, chassé de leur pays par la guerre civile, arrivent en Lot-et-Garonne dès 1936.
En 1939, le Lot-et-Garonne était de ces 40 départements français chargés d’accueillir les exilés de la guerre civile espagnole. Entre janvier et avril 1939 pas moins de quatorze convois sont arrivés en gare d’Agen. L’un des pics de ce relief de misère a été atteint le 8 février 1939. Dans ce convoi en provenance de Cerbères 1229 réfugiés sont arrivés au chef lieu du Lot-et-Garonne. Il y avait 543 femmes, 594 enfants, 90 vieillards et deux miliciens.
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
Le Lot-et-Garonne se trouve bordé par la ligne de démarcation.
Marmande se trouve en zone sud, sous l'autorité du gouvernement de Vichy.
La ligne de démarcation, dont le tracé fut fixé par la convention d'armistice du 22 juin 1940, ne coïncide pas toujours avec les limites administratives. Le sous-préfet de Marmande, Pierre Mourroux, se voit ainsi octroyé, par arrêté préfectoral du 16 novembre 1940, la gestion de la partie libre de l'arrondissement de Langon, soit la plus grande partie de la Gironde libre à l'exception des cantons de Pujols et de Sainte-Foy-la-Grande.
Un bureau annexe de cette administration est installé à La Réole, située au centre de cette zone. Ce poste est un relais entre la population girondine et la sous-préfecture de Marmande. Cette situation sera effective jusqu'en novembre 1942, date de l'occupation de la zone sud par les Allemands.1
Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les franc-maçons
Les franc-maçons son démis de leurs fonctions.
Les communistes
Les fonctionnaires syndicalistes et communistes ou suspectés de l'être, sont recensés par la gendarmerie française, considérés comme "indésirables", démis de leurs fonctions, pourchassés, arrêtés et internés.
Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
A partir de 1934, les Juifs Allemands viennent se réfugier en Lot-et-Garonne.
Au début de la guerre, des centaines de familles juives, originaire de Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie, Allemagne, Russie, Autriche, Belgiques, victimes de la montée du nazisme en Europe se réfugient à leur tour en Lot-et-Garonne.
En zone dite "libre", tous pensent être protégés, mais ils ne seront pas épargnés par les rafles et les persécutions.
Déracinés, privés de leurs moyens d'existence et, pour beaucoup, de leur liberté dans des lieux d'internement ou assignés à résidence, la grande majorité d'entre eux pourra échapper à la déportation et à la mort.
Les deux plus grandes rafles de Juifs eurent lieu en été 1942.
A Paris et en zone nord, les 16 et 17 juillet, la police et la gendarmerie françaises effectuent des rafles massives de Juifs étrangers en plein jour et en pleine ville. Cela suscitera l'émotion de nombreux français non-juifs.
Dans la zone sud, les rafles touchèrent d’abord les camps, où étaient internés les Juifs étrangers qui seront déportés.
La rafle la plus importante survint le 26 août 1942. 385 personnes seront internées brièvement au Camp de Sauvaud (dit Camp de la Gare) à Casseneuil. 346 d'entre eux, dont 34 enfants, seront déportés par les gares de Monsempron-Libos et de Penne d'Agenais.
Ils seront, pour la plupart, gazés dès leur arrivée à Auschwitz.
Au total, 473 Juifs du Lot-et-Garonne seront déportés vers les camps de la mort.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
Seuls 2 500 d’entre eux ont survécu.
Liste des journaux d'information en Lot-et-Garonne et dates de parution : L'Indépendant de Lot-et-Garonne (1939-1943) Revue marmandaise (1939-1944) Éclair de Marmande et de Lot-et-Garonne (1939-1944) Indépendant (1940-1944) Le Grand écho du midi (1941-1942) La Tribune républicaine du réolais (1941-1944) L' Union de Langon (1940-1944) Courrier français (1945) La France municipale (1942) La Revue néracaise (1939-1944) La Garonne (1940-1941) Le Progrès (1939-1944) La Voix républicaine (1939-1944) Le Paysan du Sud-Ouest (1939-1942) Le Patriote du Sud-Ouest (1944-1945) La Liberté du Sud-Ouest (1939, 1941) Le Républicain de Lot-et-Garonne (1939-1945) Le Réveil socialiste de Lot-et-Garonne (1939-1940, 1944-1945) La Liberté de L'Agenais (1939-1940) La Croix de Lot-et-Garonne (1944) La Petite Gironde (1939-1944) La Dépêche (1939-1944) Le Petit bleu de l'Agenais (1939-1944) Le Travailleur (1939, 1945)
09/1942 - 19/08/1944 Famille Silberstein -
Hans Silberstein, juif, habitant à Agen, pourchassé parce que Juif et pour "sabotage de l'industrie allemande" va être hebergé et caché chez Charles Magot à Agen, 25 cours du XIV Juillet, durant toute la période de l'occupation et jusqu'à la libération de la ville.
- Mars 1945 Famille Frydman -
La famille Frydman était composée au moins du père Abraham Frydman et de son épouseEtla Frynker, des enfants Lucie et henri. Leur date d'arrivée à Castella n'est pas connue précisément (1939 suivant Une habitante de Castella, témoignage de 2009). Il aurait acheté une petite propriété non loin de la petite église, derrière l'école communale. Vers 1941, Jean Pourcel, fils de Joseph Léon Pourcel, fermier à Castella s'est occupé de la gestion de la ferme où se cachaient les Frydman. Un mariage serait intervenu entre 1941 et 1943 entre jean Pourcel et Lucie Frydman. Entretemps un frère soit de Abraham ou de Etla est venu se cacher égalemnt à la ferme (dans la grange). Sont venus également se cacher dans la même ferme une certaine Ida et son mari (on ne connaît pas leur nom de famille). Les frydman originaires de Charleroi en Belgique sont rentres en Belgique en 1945, accompagnés par Jean Pourcel.
JJ/05/1940 - JJ/10/1940 Famille DIZAMBOURG -
Partie de Forges-les-Eaux (76) avec ses 2 enfants (Colette 13 et Jean 18 ans), Germaine aurait été hébergée au "Cap de la Coste" par Francescas. Dans une maison inoccupée semble-t-il.
Elle fut rejointe dans le mois qui suivit par son mari Paul qui, responsable d'une usine à gaz, avait été réquisitionné pour garder ses installations en marche jusqu'à l'arrivée de l'armée allemande.
Nous recherchons des détails sur leurs conditions d'accueil, d'hébergement et de vie durant ces quelques mois vécus dans le Lot et Garonne.
01/10/1942 - 30/06/1943 Famille Böhm -
Gustave Böhm était peintre, né à Brno en tchécoslovaquie il était à Paris en 1940.
Il s'est réfugié à Toulouse, puis à Agen où charles Boisvert l'a connu en 1942. Il a tenté de passer en suisse pendant l'été 42, puis a demandé à notre famille de l'héberger. Il est resté chez nous jusqu'au printemps 43. Il a été hébergé comme un grand peintre, dormant dans la chambre Louis XIII, il était disait-on de religion hussite, ce qui justifiait qu'il n'aille pas à la messe avec toute la famille le Dimanche. Il nous a laissé une trentaine de peintures, aquarelles et dessins. Il sortait très peu. Ses aquarelles de Marmande représentent des lieux à moins de 100 mètres de la maison.
Notre maman dont il a fait le portrait vit toujours : elle a presque 100 ans.
Elle n'est plus en état de raconter l'histoire. Nous aimerions avoir une délégation juive à ses obsèques ... bientôt à Marmande.
Famille Löbl -
Julius Löbl, son épouse Maria Antoinette née Lounek et leur fille Gerda seront aidés et sauvés grâce à l'aide de Abel Dulong*, secrétaire de mairie, et de son épouse Marie, cultivatrice.
274 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Agen 24/12/1942Famille Abramowitch - Léon né à Riga le 25 juillet 1896, de nationalité russe, arrivé en France en 1905, bijoutier, marié, habite à Agen. Arrêté en 1943 par la police française parce que Juif le 24 décembre 1942. En possession de faux papiers au nom de "Martin", il est envoyé à la prison d'Agen. Le 1er février 1943, il est envoyé au camp du Vernet. Le 22 février 1943, il est envoyé au camp de Gurs. Transféré le 27 février 1943 à Drancy, Léon, 46 ans, sera déporté sans retour par le convoi n° 50 vers Sobibor le 04/03/1943. Déportation : 04/03/1943 convoi no 50 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France, Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
1944Famille Adler - Alfred, né le 10 mars 1915 à Kitzingen (Allemagne), commerçant, célibataire, de nationalité allemande, arrive en France le 28 mai 1935 et habite à Agen. Arrêté parce que Juif par la Gestapo, il est envoyé au camp de Compiègne puis interné à Drancy le 3 mai 1944. Alfred, 29 ans, est déporté sans retour par le convoi n° 73 le 15/05/1944 de Drancy vers Kovno (Kaunas - Lituanie). Déportation : 15/05/1944 convoi no 73 Source : Mémorial des 473 déportés Juifs de Lot-et-Garonne
26/08/1942Famille Baeck - Isidor Baeck est né le 15 mars 1885 à Vienne en Autriche; il est le fils de Jacob et de Johanna née Schartz. De nationalité hongroise, il est divorcé et a 2 enfants; il entre, le 12 mars 1940, en France venant vraisemblablement de Belgique. On ne connaît pas son parcours jusqu'en juillet 1941, moment où il rédige une fiche de recensement des Juifs, imposée par Vichy, sur laquelle, il indique habiter à Agen, rue Quillou.
Il est incorporé au GTE 308 au château de Tombebouc, "détaché à son compte" ce qui signifie qu'il dispose des moyens pour s'assumer seul et cela, jusqu'au 15 avril 1942. Le 26 août 1942, il est arrêté et interné au camp de Casseneuil puis, le 3 septembre, envoyé à Drancy en compagnie de 282 autres Juifs raflés dans le département.
Le 9 septembre 1942, il est déporté, par le convoi 30, à Auschwitz-Birkenau où, il meurt le 9 octobre 1942; son décès a pour cause (fictive bien sûr) selon l'acte dressé par l'un des médecins SS du camp: "infarctus du myocarde".
Il avait 57 ans.
Le 6 mars 1943, sa valise est vendue aux enchères à Villeneuve sur Lot. Déportation : 09/09/1942 convoi no 30 Date d'exécution : 09/10/1942 JO : Les 347 Déportés Juifs de Lot et Garonne
09/1942Famille Baumann - Henri, 58 ans, né le 29 juillet 1884 à Strasbourg, fils de Meyer et de Louise née Meyer, habitait Strasbourg avec son épouse et ses enfants. Réfugié à Bordeaux, puis à Agen, il est arrêté parce que juif et déporté sans retour de Pithiviers vers Auschwitz le 21 septembre 1942. Déportation : 21/09/1942 convoi no 35 JO : Témoignage d'Alice Baumann épouse Weil, 27/07/1979, DAF-ED
mi-août 1942Famille Biermann - Adolphe est né à Cracovie en Pologne, le 8 août 1899; de nationalité autrichienne, il est célibataire.
Le 23 juin 1939, il passe clandestinement en Alsace mais est arrêté par la police, condamné à 1 mois de prison et 100 francs d'amende par le tribunal de Mulhouse et sitôt la peine achevée, le préfet l'expulse le 17 juillet mais lui accorde un sursis jusqu'au 31 août. Juste avant cette date, il est évacué avec d'autres personnes en direction de Saumur mais, le "voyage" continue vers le Lot et Garonne qui, entre autres, accueille les réfugiés du Haut Rhin.
Le 5 septembre 1939, il est conduit d'abord à Agen puis au camp de Catus en tant que ressortissant d'une puissance ennemie! On ne retrouve sa trace qu'en juillet 1941 lorsqu'il est recensé comme Juif en Lot et Garonne au château de Tombebouc où il fait partie du 308e GTE.
Puis, il est détaché comme employé au 150ème régiment d'infanterie d'Agen.
Et c'est là, sur ordre de la préfecture, mi août 1942, sous un prétexte fallacieux que, le lieutenant Nectoux va désigner 18 personnes du 308 et les envoyer au camp de Casseneuil; ce sera la 1ère rafle de Juifs dans le département.
Le 28 août, en compagnie de 62 autres personnes du 308 et de centaines de Juifs arrêtés en zone libre, Adolphe Biermann arrive à Drancy pour être déporté , sans retour, par le convoi 26 du 31 août 1942 à Auschwitz-Birkenau. Il venait d'avoir 43 ans.
Sa valise sera vendue aux enchères, le 18 février 1943, à Villeneuve sur Lot. Déportation : 31/08/1942 convoi no 26 Source : Mémorial des 473 déportés Juifs de Lot-et-Garonne
05/08/1942 -La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes... 26/08/1942 -Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27. 08/10/1942 -Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942. 31/01/1944 -Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog2 pages,
réalisation 2011 Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Je recherche des informations sur Walter Apfel, né le 18/02/1898 a Munstereifelen (Allemagne), de religion juive. Refugié en Belgique il a été déporté en France le 10 mai 1940. Il est passé par les camps de Saint Cyprien et Gurs. En janvier 1941 il a été affecté au 308 Groupe de Travailleurs Etrangers à Agen. Je viens d'apprendre grâce au service des Archives du Lot-et-Garonne, que Walter Apfel s'est enfuit du 308e GTE vers août 1942. Il a été condamné par défaut à un mois de prison le 19/01/1943 en même temps que 36 autres juifs du 308e ou du 536e GTE evades pendant les rafles d'août 1942. Je cherche à savoir ce qu'est devenu Walter Apfel après son évasion.
Par suite d'une confusion d'identité avec un autre Walter Apfel né en 1906 à Mannheim, sa famille a pensé jusqu'à présent qu'il avait déporté à Auschwitz.
Merci pour toutes les suggestions qui pourraient m'aider à retrouver sa trace. [répondre]
Avez vous essayé de faire une demande sur le site suivant:
https://collections.arolsen-archives.org/en/search/[répondre]
*** Émile et Marie christine ERHARD, pseudo Paul BERNARD
Bonjour,
Mon grand-père Émile ERHARD, avait la quarantaine durant la guerre et était agent dans différents réseaux de résistance (Vény, Gallia, Brutus-Vidal), il fournissait de faux papiers aux familles juives et les aidaient à passer la frontière. Journaliste alsacien (Le Républicain) et espion recherché par la Gestapo, il utilisait de fausses identités... Sa femme travaillait à Agen (elle espionnait les poubelles allemandes en tant que femme de ménage) et a accouché à la quarantaine, en novembre 1944 à Villeneuve-sur-Lot. Il est possible que mon grand-père ait fournit de faux papiers à Ginette Rouquet pour aider ses amis. Dans ses mémoires, mon grand-père parle d'un certain "Freidmann" avec qui il a monté un réseau de résistance... Si Ginette ROUQUIER est vivante pourriez-vous lui demander si elle se souvient de mes grand-parents, alsaciens ils parlaient couramment l'allemand... Merci beaucoup.
[répondre]
Bonsoir, je dispose avec un ami d'informations relatives à votre grand-père et suis très intéressé pour partager nos informations. possibilité de me contacter par mon site: www.7juin44.fr
Très cordialement[répondre]
Bonjour,
J'ai retrouvé le nom de votre grand père dans nos listes. Il était agent de renseignement du réseau GALLIA dans la région du Sud Ouest.
Voici notre mail :
memoiregallia@wanadoo.fr
SG national DIEU Jacques
Amicale Mémoire du réseau GALLIA
reseaugallia.org
Cordialement[répondre]
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