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Préfecture :
Agen
Préfets :
(11/1937 - 05/09/1940) Préfet de Lot-et-Garonne
Chef de cabinet : Michel Lamorlette (1939-1940)
Pierre Mourroux
(1939 - 1940) Sous-préfet de Marmande
Gaston de Lacour
(1939 - 1940) Sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot
(09/1940 - 01/1941) Préfet de Lot-et-Garonne
(01/1941 - 01/1944) Préfet de Lot-et-Garonne
Chefs de cabinet : Jacques Bonis-Charancle (1942)
Roger Lefèbvre (1943)
Jacques Alphand
(1941 - 1944) Sous-préfet de Marmande
Jean Lombard
(1941 - 1944) Sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot
Raymond Etellin
(06/1942 - 1944) Sous-préfet de Nérac
(06/02/1944 - 09/06/1944) Préfet de Lot-et-Garonne. Arrêté par la Gestapo le 09/06/1944, il est déporté à Neuengamme, puis à la forteresse de Therezin
Chef de cabinet : Pierre Brunon (1944), arrêté et déporté avec Louis Tuaillon
Jean Brachard
(1944 - 09/06/1944) Sous-préfet de Nérac. Arrêté par la Gestapo le 09/06/1944, il est déporté à Neuengamme, puis à la forteresse de Therezin
(12/06/1944 - 12/10/1945) Préfet de Lot-et-Garonne, délégué à titre provisoire par le préfet de la région (12 juin 1944), suspendu de ses fonctions le 1er mars 1945, il est interné au centre de séjour surveillé de Noé le 12 octobre 1944
(1944 - 1944) Préfet de Lot-et-Garonne, résistant AS
Gaston Cusin
(30/08/1944 - 18/05/1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1903-1993)
Jean Sourisse
(1945 ) Sous-préfet de Marmande
André Garbay
(1945 ) Sous-préfet de Nérac
Gaston Bourgeois
(1945 ) Sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)
(27/09/1945 - 05/1948) Résistant NAP FFC, arrêté par les Allemands le 30/05/1945 et déporté à Dachau. Rapatrié, il est nommé Préfet de Lot-et-Garonne
Chef de cabinet : Robert Marquant (1945)
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Département du Lot-et-Garonne en 1939-1945
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Préfecture d'Agen
source photo : Arch.
crédit photo : D.R. |
Histoire
Immigration espagnole en Lot-et-Garonne de 1936 à 1950
En 1939, le Lot-et-Garonne était de ces 40 départements français chargés d’accueillir les exilés de la guerre civile espagnole. Entre janvier et avril 1939 pas moins de quatorze convois sont arrivés en gare d’Agen. L’un des pics de ce relief de misère a été atteint le 8 février 1939. Dans ce convoi en provenance de Cerbères 1229 réfugiés sont arrivés au chef lieu du Lot-et-Garonne. Il y avait 543 femmes, 594 enfants, 90 vieillards et deux miliciens.
01/11/2010
Lien : Ancrage n° 1
[Compléter l'article]
Immigration italienne en Lot-et-Garonne dès 1920
En 1936, le Lot-et-Garonne accueille 18559 Italiens. C’est le premier département d’accueil des Italiens du Grand Sud Ouest (Aquitaine et Midi Pyrénées) où l’on recense 83462 compatriotes transalpins.
La quasi-totalité des Italiens de la première vague fera souche en Lot-et-Garonne.
01/11/2010
Lien : Ancrage n° 2
[Compléter l'article]
Immigration espagnole en Lot-et-Garonne de 1936 à 1950
Les Espagnole, chassé de leur pays par la guerre civile, arrivent en Lot-et-Garonne dès 1936.
En 1939, le Lot-et-Garonne était de ces 40 départements français chargés d’accueillir les exilés de la guerre civile espagnole. Entre janvier et avril 1939 pas moins de quatorze convois sont arrivés en gare d’Agen. L’un des pics de ce relief de misère a été atteint le 8 février 1939. Dans ce convoi en provenance de Cerbères 1229 réfugiés sont arrivés au chef lieu du Lot-et-Garonne. Il y avait 543 femmes, 594 enfants, 90 vieillards et deux miliciens.
01/11/2010
Lien : Ancrage n° 1
[Compléter l'article]
La drôle de guerre
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.
01/11/2010
[Compléter l'article]
L'Occupation et la collaboration
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
Le Lot-et-Garonne se trouve bordé par la ligne de démarcation.
Marmande se trouve en zone sud, sous l'autorité du gouvernement de Vichy.
La ligne de démarcation, dont le tracé fut fixé par la convention d'armistice du 22 juin 1940, ne coïncide pas toujours avec les limites administratives. Le sous-préfet de Marmande, Pierre Mourroux, se voit ainsi octroyé, par arrêté préfectoral du 16 novembre 1940, la gestion de la partie libre de l'arrondissement de Langon, soit la plus grande partie de la Gironde libre à l'exception des cantons de Pujols et de Sainte-Foy-la-Grande.
Un bureau annexe de cette administration est installé à La Réole, située au centre de cette zone. Ce poste est un relais entre la population girondine et la sous-préfecture de Marmande. Cette situation sera effective jusqu'en novembre 1942, date de l'occupation de la zone sud par les Allemands.1
09/04/2012
[Compléter l'article]
Les proscrits du régime
Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les franc-maçons
Les franc-maçons son démis de leurs fonctions.
Les communistes
Les fonctionnaires syndicalistes et communistes ou suspectés de l'être, sont recensés par la gendarmerie française, considérés comme "indésirables", démis de leurs fonctions, pourchassés, arrêtés et internés.
Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
01/11/2010
[Compléter l'article]
Les Juifs en Lot-et-Garonne
A partir de 1934, les Juifs Allemands viennent se réfugier en Lot-et-Garonne.
Au début de la guerre, des centaines de familles juives, originaire de Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie, Allemagne, Russie, Autriche, Belgiques, victimes de la montée du nazisme en Europe se réfugient à leur tour en Lot-et-Garonne.
En zone dite "libre", tous pensent être protégés, mais ils ne seront pas épargnés par les rafles et les persécutions.
Déracinés, privés de leurs moyens d'existence et, pour beaucoup, de leur liberté dans des lieux d'internement ou assignés à résidence, la grande majorité d'entre eux pourra échapper à la déportation et à la mort.
Les deux plus grandes rafles de Juifs eurent lieu en été 1942.
A Paris et en zone nord, les 16 et 17 juillet, la police et la gendarmerie françaises effectuent des rafles massives de Juifs étrangers en plein jour et en pleine ville. Cela suscitera l'émotion de nombreux français non-juifs.
Dans la zone sud, les rafles touchèrent d’abord les camps, où étaient internés les Juifs étrangers qui seront déportés.
La rafle la plus importante survint le 26 août 1942. 385 personnes seront internées brièvement au Camp de Sauvaud (dit Camp de la Gare) à Casseneuil. 346 d'entre eux, dont 34 enfants, seront déportés par les gares de Monsempron-Libos et de Penne d'Agenais.
Ils seront, pour la plupart, gazés dès leur arrivée à Auschwitz.
Au total, 473 Juifs du Lot-et-Garonne seront déportés vers les camps de la mort.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
Seuls 2 500 d’entre eux ont survécu.
14/04/2012
[Compléter l'article]
La presse en Lot-et-Garonne
Liste des journaux d'information en Lot-et-Garonne et dates de parution :
L'Indépendant de Lot-et-Garonne (1939-1943)
Revue marmandaise (1939-1944)
Éclair de Marmande et de Lot-et-Garonne (1939-1944)
Indépendant (1940-1944)
Le Grand écho du midi (1941-1942)
La Tribune républicaine du réolais (1941-1944)
L' Union de Langon (1940-1944)
Courrier français (1945)
La France municipale (1942)
La Revue néracaise (1939-1944)
La Garonne (1940-1941)
Le Progrès (1939-1944)
La Voix républicaine (1939-1944)
Le Paysan du Sud-Ouest (1939-1942)
Le Patriote du Sud-Ouest (1944-1945)
La Liberté du Sud-Ouest (1939, 1941)
Le Républicain de Lot-et-Garonne (1939-1945)
Le Réveil socialiste de Lot-et-Garonne (1939-1940, 1944-1945)
La Liberté de L'Agenais (1939-1940)
La Croix de Lot-et-Garonne (1944)
La Petite Gironde (1939-1944)
La Dépêche (1939-1944)
Le Petit bleu de l'Agenais (1939-1944)
Le Travailleur (1939, 1945)
09/04/2012
[Compléter l'article]
Toutes les communes du Lot-et-Garonne
Les camps et les lieux d'internement du Lot-et-Garonne
127e CTE Sainte-Livrade-sur-Lot 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
130e CTE Sainte-Livrade-sur-Lot 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
146e CTE Sainte-Livrade-sur-Lot 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
517e CTE Sainte-Livrade-sur-Lot 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
Les lieux de sauvetage du Lot-et-Garonne
Ferme-Ecole de l'ORT aux Angiroux
47800 Montignac-de-Lauzun
Les 46 Justes parmi les Nations du Lot-et-Garonne
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