(17/09/1940 - 11/1943) Général Charles Léonce Pierre Marion, nommé par Vichy préfet de l'Aveyron de septembre 1940 à décembre 1943, puis de Haute-Savoie. Arrêté, condamné à mort puis emprisonné à la Libération, il est enlevé par les maquisards et exécuté le 16 novembre 1944 dans la carrière de la Puya, lieu-dit sur le territoire d'Annecy (Haute-Savoie).|REF|Charles Marion sur Wikipedia.|REF|
Pierre Olivier de Sardan
(1941 - 1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)
Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
Sur 900 Juifs recensés dans le département, près de 700 ont été raflés. 367 juifs dont 51 enfants iront dans les camps de la mort, déportés vers Sobibor, Maïdanek et Auschwitz entre 1942 et 1944. 10 d'entre eux ont survécu.1
le département de l'Aveyron comptait environ 900 Juifs avant le second conflit mondial. Près de 600 hommes et femmes et 90 enfants furent arrêtés. 370 adultes et 51 enfants iront dans les camps de la mort. 11 seulement en reviendront. À Millau, les rafles organisées par une politique d'État efficace se succéderont à partir de 1942. Août et septembre 1942, janvier, février, mars 43… jusqu'en avril 44, des dizaines de Juifs aveyronnais seront convoyés par les Nazis. Sur le Millavois, ils seront 53 à subir le fanatisme de la solution finale.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
Famille Bach -
Annie Bach, née en 1926 à Nancy, sera accueillie à Massip après l'arrestation de ses parents, tandis que sa soeur Hélène est accueillie par Madeleine* et Lucien Clément* à Monts.
1942 Famille Fréjer -
À la fin de l’année 1942, arrivèrent Nati Michel Fréjer et son petit frère René de Venerque (Haute-Garone) où leurs parents étaient réfugiés.2
02/1943 Famille Goldberg -
Anna Goldberg, 12 ans, arrive à Massip en février 1943.
1943 Famille Seifer -
Albert Seifer arrive à Massip alors qu'il est âgé de 8 ans en 1943 avec sa soeur Berthe Seifer, alors que leur père arrêté sera déporté.
1940 - 1945 Famille Bader -
Camille, veuve originaire de Villé, et ses enfants, Myrtil, né en 1907, René, né en 1909, Lucien, né en 1915 et Berthe née en 1918, mariée à M. Kling, originaire de Mommenheim, sont réfugiés à Millau à partir de 1940, grâce à la complicité du receveur des Postes de Mommenheim originaire de Millau. Celui-ci envoie la famille Bader dans sa ville d'origine et mandate son frère, le boulanger Gayraud, de louer un appartement pour eux à Millau. Grâce à la complicité d'un Alsacien devenu secrétaire de mairie d'un village des environs, les deux familles purent obtenir des faux papiers: les Bader se transformèrent en Badier. René trouve un emploi dans un fondoir de suif dont le patron, M. Marques est résistant. A l'in
Famille Bakalja -
Esther, née le 06/02/1931 à Paris 12e, Marguerite, née le 27/02/1932 à Paris 12e, et Sarah, née le 18/09/1933 à Paris 12e.
1939 - 1945 Famille Mendelson -
David, enfant juif né à Paris en 1936, réfugié à Millau pendant la guerre (qui deviendra le fondateur de l’Université de Tel-Aviv au début des années 1960), fut protégé et logé pendant 5 ans, entre 1939 et 1945 avec sa famille, chez Louis Bourles.
11/1942 - 03/1943 Famille Antcher ou Ancer -
3Ernest Sirvain*, directeur de l''école à la retraite et secrétaire de la mairie de Montézic, et son épouse Jeanne*, également secrétaire de la mairie de Montézic vont aider et sauver Isaac Antcher, artiste peintre, son épouse Fela, leur fille Jeanine et leur deuxième fille Anne en mars 1942 à Montpellier en leur fournissant un hébergement, du mobilier, de faux papiers et en les convoyant à travers la France etc.
06/1940 - 1943 Famille Genevoix -
En juin 1940, l’écrivain Maurice Genevoix se réfugie au Château de Saint-Victor-et-Melvieu chez le père de son épouse Yvonne Louise Montrosier, décédée en 1938.
11 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Entraygues-sur-Truyère 18/02/1943Famille Weissberg - Léon Weissberg, peintre, né en 1895 en Galicie, assigné à résidence à Entraygues-sur-Truyère est arrêté parce que juif le 18 février 1943 par deux gendarmes français. Il est interné aux camps de Gurs, puis de Drancy. Le 6 mars 1943 il est déporté sans retour par le convoi n° 51 et assassiné à Maidanek. Déportation : 06/03/1943 convoi no 51
Espalion Famille Persky - Irène, née le 15/12/1890, est la fille de Salomon Syrkin et d'Hélène Chasberg. Elle épouse Jacot Persky. Leur fille Anne nait à Moscou le 31 aout 1914. Durant l'occupation, Irène Persky habite à Espalion. Arrêtée parce que juive, Irène sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 76 du 30/06/1944. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76
Millau 1942Famille Blumsztejn - Fajga, 45 ans, née Koslowitz à Ostroleka en 1897, fille de Beila, et son fils, Nathan, 17 ans, né en juin 1925, vivaient à Anderlecht (Belgique). Réfugiés à Millau, ils sont arrêtés parce que juifs et seront déportées sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 33. Déportation : 16/09/1942 convoi no 33
26/08/1942Famille Wajnbaum - La famille Wajnbaum fuit la Pologne, puis la Belgique et arrive en France début 1942 et se réfugie à Millau, en zone libre, où le père trouve un emploi de gantier. Huit mois après son arrivée à Millau, la famille Wajnbaum est arrêtée par des gendarmes, internée au camp de Rivesaltes et déportée sans retour vers Auschwitz le 11 septembre 1942 par le convoi n° 31 qui emmènera 1 000 Juifs. Simon Wajnbaum, âgé de dix-huit ans à l’époque, est le seul Wajnbaum rescapé de la déportation et fait partie des 13 survivants de ce convoi en 1945. Déportation : 11/09/1942 convoi no 31
Rodez 23/04/1944Famille Blum - Janine, 14 ans, et Madeleine, 16 ans, née le 27 juin 1928 à Belfort, filles de Marthe et René, sont arrêtées au lycée alors qu'elles étaient en cours d'anglais, par la Gestapo et la milice. Elles seront déportées à Theresienstadt (Tchécoslovaquie). Madeleine décédera du typhus le 15 mai 1945. Seule Janine reviendra. Date d'exécution : 15/05/1945
15/09/1941 -Dénombrement des Juifs en Aveyron. 346 Français et 362 étrangers
17/03/1942 -Dénombrement des Juifs en Aveyron : 441 Français et 477 étrangers dont 247 Polonais.
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SYLVIE GOLL SOLINAS
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Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. ) 2 Les maquis en Cévennes (Pour la Mémoire, dans cet historique de la Résistance en Cévennes, il y a la saga d’une bonne partie de la Résistance M.U.R. du Gard, concernant ses maquis de l’Aigoual, mais aussi leur mouvance, de Nîmes, Le Grau du Roi, Sommières et même Ganges, étroitement uni à Lasalle, Saint Hippolyte du Fort et Valleraugue. C’est la mémoire d’une résistance populaire, encadrée par des hommes courageux, volontaires, qui n’étaient pas préparés à ces lourdes responsabilités et qui surent les assumer, avec raison et sans défaillance.
La montée en puissance de cette résistance, surestimée par l’adversaire, lui donna un grand rayonnement dans notre département. C’est aussi, la mémoire d’un pays de montagne moyenne, mais très accidentée, sorte de refuge dans lequel s'’est perpétuée une tradition d’accueil et de liberté. Les Cévennes. )
3 Page Facebook de Lois Gunden Clemens 4 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 ) 5 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... ) 6 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
Notes
- 1 - Association pour la Mémoire des Déportés Juifs de l'Aveyron.
- 2 - ADJ/1807.C / pièces 31-35, Témoignage du Dr Nati Michel Frejer du 7 novembre1979.
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