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Dordogne

Région :
Nouvelle-Aquitaine
Département :
Dordogne

Préfets :
Marcel Jacquier
(23/05/1937 - 30/10/1940) Marcel Joseph Hippolyte Jacquier
Maurice Labarthe
(30/10/1940 - 14/11/1941)
René Rivière
(14/11/1941 - 08/01/1943)
Maxime Roux
(08/06/1944 - 18/04/1946)
M. Rebouleau
(11/07/1944 ) milicien tortionnaire né en 1910, nommé préfet à Montpellier le 11 juillet 1944, fusillé trois mois plus tard par la Résistance
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Louis Bourgain
(18/07/1940 - 1944) Vice-amiral, Préfet de de la Vienne et préfet régional de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne. Condamné à huit ans de prison à la Libération (1881-1970)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Popineau
(08/01/1943 - 06/06/1944) Préfet de Dordogne
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean Callard
(06/06/1944 - 08/06/1944) Préfet de Dordogne
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Schuhler
(Juin 1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne)
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)

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Hôpital et sanatorium

Dates : 1930

Clairvivre
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII)

Cité sanitaire
Texte pour ecartement lateralCommune : 24160 Salagnac
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Clairvivre
Cité-sanitaire de Clairvivre
source photo : Par Etienne Baudon — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30766025
crédit photo : D.R.
Direction : Marc Lucius
Histoire

Strasbourg-Clairvivre (1939-1945)

La « cité Clairvivre » sort de terre entre 1931 et 1933, sur les plans de l'architecte Pierre Forestier.

C'est une petite ville totalement autonome, organisée de part et d'autre d'une avenue principale et possédant notamment : un bâtiment de 200 chambres (réservé à l'accueil des tuberculeux célibataires et des visiteurs), 175 pavillons (soit 340 logements destinés aux malades et à leur famille), un hôpital (avec dispensaire et service social), une centrale d'épuration, un système d'adduction d'eau, une centrale électrique, des commerces, des grands magasins, des écoles, une ferme et des cultures.

La gestion de la cité est confiée à la société « La maison des blessés du poumon » (SMBP) dont l'administrateur était Albert Delsuc lui-même.

Avec la disparition progressive des soldats gazés lors de la guerre de 1914-1918, la cité se transforme progressivement en un sanatorium classique.

À partir de 1937, elle accueille, tout en continuant à fonctionner, de nombreux réfugiés tels que des blessés de la Guerre d'Espagne.

Puis en 1939 et 1940, les hospices civils de Strasbourg investissent les lieux, accompagnés de réfugiés alsaciens et lorrains.

L'administrateur des Hospices civils de Strasbourg, Marc Lucius sera chargé du bon fonctionnement de l’hôpital de Clairvivre entre 1940 et 1945, et dont l’engagement professionnel et politique n’a pas failli tout au long de la guerre. 

Clairvivre accueille immédiatement des Alsaciens expulsés venus trouver refuge dans une région où l’Alsace continuait d’exister par la présence de ses institutions.

Une liste nominative des personnels des Hospices civils de Strasbourg ayant refusé de retourner en Alsace est dressée en mai 1941, y figurent :

  • Louis Heinrich, secrétaire général ;
  • Gustave Banzet, receveur ;
  • Paul Heinrich, chef des services techniques ;
  • René Schalk, chef du service de l’alimentation ;
  • Ernest Krugell, chef machiniste ;
  • Henri Fillhard, chef de l’état-civil ;
  • Albert Klock, garçon de bureau ;
  • Jeanne Spaeth, secrétaire-dactylographe ;
  • Marie Gaugler, infirmière en chef ;
  • Madeleine Freund, infirmière en chef ;
  • Muriel Tzaut, infirmière ;
  • Louise Dintheer, infirmière ;
  • Hélène Lévy, infirmière ;
  • Émile Ambiehl, incinéraire.

Ces personnels titularisés conservent leur statut d’employés de la Ville de Strasbourg repliée à Périgueux.

Les sœurs de la Charité, assimilées au personnel titularisé, conservent également leur statut. Parmi elles :

  • Sœur Angélique,
  • Sœur Marie-Césaire,
  • Sœur Angèle-Marie,
  • Sœur Valésia,
  • Sœur Paul-Marie,
  • Sœur Marie-Matha,
  • Sœur Willibaldn
  • Sœur Céline.

Les personnels de la Faculté de médecine parmi lesquels les médecins, les assistants et les internes sont :

  • Dr Alice Ullmo,
  • Dr Ernest Heimendinger,
  • Dr Roger Delbos,
  • Dr Fauve,
  • Dr Grinevald,
  • Dr Odette Noeppel,
  • Dr Mathis,
  • Dr Juliette Moes,
  • Dr Andrée Levy,
  • Dr David Sichel.

D’autres personnels sont également cités, mais sans indications de fonctions :

  • Jean Decoster,
  • Théo et Élisabeth Grinevald,
  • Paul Schmitt,
  • René Erhardt,
  • Auguste Kopf,
  • André Schalk,
  • Mlle Plantin,
  • Marguerite Foltzer,
  • Jeanne Birry,
  • Audibert,
  • Berthe Brice,
  • Jean-Baptiste Miot,
  • André Burkart,
  • Hubert Ambiehl,
  • Raymond Weber,
  • André Billard.

Ces derniers avaient sans doute été embauchés pour la création du nouvel hôpital et n’étaient donc pas titulaires des Hospices civils de Strasbourg. Le nombre de 49 Alsaciens restés à Clairvivre correspond aux chiffres envisagés par Marc Lucius alors que les Hospices civils n’ont pas encore quitté Clairvivre.

La mise en application des lois anti-juives du Gouvernement de Vichy

Comme tout organisme public, l’Hôpital des réfugiés de Clairvivre reçoit, en date du 1er juillet 1941, du secrétariat d’État à la Famille et à la Santé, les consignes par rapport aux questions juives et à l’application des lois et règlements portant statut des Juifs, aux médecins et chirurgiens, internes et externes, et membres de commissions administrative israélites des hôpitaux et hospices publics.

Il faut d’abord revenir sur l’article 3 de la loi du 3 octobre 1940 : L’accès et l’exercice de toutes les fonctions publiques autres que celles énumérées à l’article 2 ne sont ouverts aux Juifs que s’ils peuvent exciper de l’une des conditions suivantes :

a – Être titulaire de la carte de combattant 1914-1918 ou avoir été cité au cours de la campagne 1914-1918 ;
b – Avoir été cité à l’ordre du jour au cours de la campagne 1939- 1940 ;
c – Être décoré de la Légion d’honneur à titre militaire ou de la médaille militaire.

Ainsi, les médecins, chirurgiens et spécialistes de Clairvivre ne pouvant remplir l’une de ces conditions de par leur fonction publique se retrouvent interdit d’exercer. Le docteur Ernest Heimendinger, ayant été cité et entrant dans le cas b, peut continuer d’exercer ses fonctions.

Les postes d’internes et d’externes peuvent être exercés par des Juifs mais les membres des Commissions administratives, par leur fonction publique, tombent sous la loi et doivent être exclus de leurs fonctions.

Dès le 11 juillet 1941, Marc Lucius réceptionne un télégramme confidentiel dans lequel on le prie de bien vouloir faire connaître, à titre confidentiel, les raisons pour lesquelles le chef du service de radiologie, David Sichel, «de race juive», a été maintenu dans sa fonction actuelle.

La question du personnel israélite au sein de l’Hôpital des réfugiés de Clairvivre suscite des interrogations auprès de la direction régionale à la Famille et à la Santé, si bien que Marc Lucius doit justifier la présence de médecins, internes et assistants au sein du personnel, alors que la circulaire du 1er juillet 1941 invitait l’administrateur à faire appliquer les lois antisémites. Parmi les collaborateurs juifs encore présents à Clairvivre, Marc Lucius cite :

  • Le docteur David Sichel, né le 1er mai 1893, ancien combattant de la Grande Guerre, titulaire de la carte du combattant de la guerre 1914/18, au service de radiologie.
  • Le docteur Ernest Heimendinger, né le 11 mars 1909, qui a obtenu deux citations au cours de la campagne 1939/40, assiste le docteur Redslob au service d’oto-rhino-laryngologie.
  • Le docteur Marcelle Kahn, née le 11 novembre 1915, élève- interne.
  • Le docteur Edgard Blum, né le 8 décembre 1911, élève-interne.
  • Le docteur Pierre Lanzenberg10, né le 3 juillet 1900, assistant du professeur Pautrier en dermatologie.
  • Le docteur Henri Metzger, chef de clinique et médecin de la polyclinique de la Faculté de Strasbourg, qui a fait la guerre comme médecin-capitaine à Morhange, dans une ambulance médicale d’armée. Il a été fait prisonnier avec sa formation en juin 1940 et libéré en septembre 1940, après avoir été affecté à l’hôpital des prisonniers français de Chaumont. Né le 16 novembre 1901, il assiste à Clairvivre le professeur Ambard.
  • Le docteur Alice Ullmo, née le 20 avril 1902, chef du laboratoire de sérologie de la clinique de dermatologie de Strasbourg depuis 1930. Depuis le début de la guerre, à Clairvivre, fait fonction d’assistante du professeur Pautrier en dermatologie.
  • Le docteur Andrée Lévy, née le 28 juillet 1912, médecin- assistante de la clinique infantile.

Marc Lucius estime que les médecins israélites, réfugiés, expulsés, étrangers, privés de tous leurs biens, mobiliers et immobiliers par les autorités d’occupation, sont dans une situation bien plus précaire et plus douloureuse que leurs coreligionnaires français. Les priver de leur activité professionnelle est, selon Marc Lucius, d’une sévérité excessive et imméritée. Les indemnités de 400 à 1000 francs, plus le logement et la nourriture ne peuvent être considérés que comme de simples indemnités. Marc Lucius demande une application libérale du décret du 11 août 1941 en espérant de « tout cœur pouvoir maintenir à leur poste ces personnels tant que subsistera notre hôpital ».

Malgré tous les efforts de Marc Lucius en faveur du personnel israélite, ce dernier doit se plier aux ordres de la préfecture du Bas-Rhin du 27 octobre 1941, en application de la loi du 2 juin 1941 sur le statut des Juifs, suite aux observations du directeur régional du service de l’aryanisation économique de Limoges qui intervient directement auprès du préfet du Bas-Rhin pour que l’Hôpital des réfugiés se plie aux lois.

Une liste de Juifs est fournie par le service d’aryanisation, que Marc Lucius n’a pas déclaré dans les listes de son personnel. Parmi eux :

  • Berthe Brice, employée qui est considérée comme juive et s’est fait recenser.
  • Le docteur Francis Lévy, médecin juif qui demeure à l’hôpital de Clairvivre dont il fait partie.
  • Le docteur Henri Georges Regensberg fait partie du personnel depuis 1939 et est dans la même situation.
  • Mlle Lévy, infirmière,
  • Dr Lochowiecki et Dr Fanny Lehrer qui sont considérés comme faisant partie du personnel, même s’ils ne sont pas rémunérés et parce qu’ils suivent continuellement leurs malades. Toutes ces personnes sont à licencier en vertu de l’article 3 de la loi du 2 juin 1941.
  • Les docteurs Kahn et Blum occupent un emploi interdit aux Juifs et les concours de l’internat et de l’externat venant d’être interdits aux étudiants juifs, ils doivent être licenciés. Les docteurs Lanzenberg et Ullmo, ainsi que le docteur Levy, médecins-assistants de la clinique infantile doivent, sans délai, être écartés de l’hôpital. Le docteur Henri Metzger, n’ayant pas de citation homologuée, ne peut être conservé parmi le personnel. Seuls les docteurs David Sichel et Ernest Heimendinger peuvent être maintenus dans leurs fonctions.

Le préfet demande le licenciement immédiat des personnels juifs et prie Marc Lucius de lui rendre compte de la date de leur licenciement.

Tous les médecins juifs, comme nous l’avons constaté, ne sont pas cités dans les échanges de Marc Lucius avec l’administration. De nombreux médecins étrangers, arrivés depuis le Hohwald en septembre 1939, ne figurent pas non plus sur les listes du personnel des Hospices civils de Strasbourg. Ceci s’explique par le fait qu’ils sont détachés par la Faculté de médecine de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand, et faisaient donc partie du personnel de cette entité.

On trouve, dans un livre des étrangers de la mairie de Salagnac, les noms de :

  • Adamandicos Maudicas, né le 5 avril 1911 à Alexandrie, en Egypte, docteur en médecine à Clairvivre.
  • Dimitri Mitrakos, né le 8 août 1908 en Grèce, docteur à Clairvivre.
  • Karaïtidis Léonidas, né le 6 septembre 1906 en Bulgarie, docteur à Clairvivre, parti pour Marseille le 28 septembre 1939.
  • Milaras Triandophilos, né le 24 mars 1909 au Caire, en Égypte, docteur à Clairvivre.
  • Kuczynski Abram, né le 13 mai 1912 en Pologne, docteur à Clairvivre.
  • Lachowiecki Isaac, né le 19 juillet 1910 à Varsovie, en Pologne, docteur en médecine à Clairvivre.
  • Synephias Alexandre, né le 10 juillet 1910 au Caire, en Egypte, docteur à Clairvivre, parti pour Paris le 26 octobre 1939.
  • Saubermann Oscar, né le 26 mars 1911 en Pologne, docteur en médecine à Clairvivre.
  • Wajs Moszko, né le 16 novembre 1914 en Pologne, étudiant à Clairvivre.
  • Weigel Carol, né le 27 septembre 1906 à Jablama, en Roumanie, étudiant à Clairvivre.
  • Mallah Jacques, né le 1er juillet 1915 à Salonique, en Grèce, étudiant à Clairvivre.
  • Vassilaros Michel, né le 26 janvier 1911 au Caire, en Egypte, interne à Clairvivre.
  • Synephias Michel, né le 12 février 1908 au Caire, en Egypte, docteur en médecine à Clairvivre.
  • Schlesinger Marc, né le 25 février 1918 à Alexandrie, en Egypte, docteur en médecine à Clairvivre, parti pour Toulouse le 2 octobre 1941, tué le 5 décembre 1944 pour la défense de Strasbourg.
  • Regensberg Juda-Gerzon (Henri Georges), né le 16 décembre 1913 à Lodz, en Pologne, docteur à Clairvivre, déporté à Maidanek par le convoi n° 51 au départ de Drancy, le 6 mars 1943.
  • Gutman Benjamin, né le 18 octobre 1914 à Lodz, en Pologne, docteur en médecine à Clairvivre, déporté à Maidanek par le convoi n° 51, le 6 mars 1943.

Envers et contre tout, Marc Lucius continue de s’engager dans la défense de ses médecins juifs. Ainsi il prend fait et cause pour le docteur Henri Metzger, en demandant au commissaire général aux Questions juives à Vichy de considérer l’article 8 de la loi du 2 juin 1941 qui prévoit de lever les interdictions d’exercice pour les Juifs dont la famille est établie en France depuis au moins cinq générations et a rendu à l’État français des services exceptionnels. Ainsi, pour Marc Lucius, le docteur Henri Metzger, né le 16 novembre 1901 à Hochfelden (Bas-Rhin) répond aux exigences de cet article.

Il en énumère les raisons et dresse un arbre généalogique édifiant des ancêtres du médecin. Les arrière-grands-parents, grands-parents et parents, tant du côté paternel que maternel du docteur Henri Metzger, sont tous nés en Alsace, c’est à dire en France et depuis cinq générations :
Le grand-père paternel, Ephraïm Metzger, né le 14 septembre 1837 à Dambach (Bas-Rhin) a servi de 1857 à 1862 lors de la campagne de Syrie comme caporal des grenadiers. L’oncle maternel, Maurice Braun, tué en 1915 à Souchez, est décoré de la médaille militaire. Le père, Isaac Metzger, directeur d’école primaire à Bischheim (Bas-Rhin), officier d’académie, est décoré lors de la première fête nationale en Alsace désannexée, le 14 juillet 1919. Le docteur Henri Metzger lui-même, ancien élève de la Faculté de médecine de Strasbourg, a fait la guerre comme médecin-capitaine à Morhange avec une ambulance médicale. Fait prisonnier à Chaumont jusqu’au 12 septembre 1940 et libéré, il a rejoint l’hôpital de Clairvivre des Hospices civils de Strasbourg. Relevé de ses fonctions le 6 novembre 1941, les professeurs Ambard et Pautrier, ainsi que Marc Lucius, demandent sa réintégration.

Depuis son licenciement, le docteur Henri Metzger s’est réfugié à Nîmes et Marc Lucius le tient informé des démarches effectuées en sa faveur. Devant les difficultés administratives et les risques encourus, le docteur Henri Metzger décide toutefois de rester sur Nîmes.

Ceux-ci quittent Clairvivre au début de l'année 1945.

09/09/2022
Auteur : Christophe Woehrle Lien : La cité silencieuse

[Compléter l'article]

Irène Joliot-Curie à Clairvivre

Avec l'aide d'Albert Delsuc, de juin à septembre 1940, Irène Joliot-Curie séjourne à Clairvivre, comme « malade hors effectif ». Bien qu'elle soit atteinte de tuberculose, ce séjour en Dordogne n'est pas dû à sa maladie mais au repli en zone libre des scientifiques français. Elle n'entreprend pas de recherche dans la cité sanitaire. Sa priorité est de cacher aux Allemands ses travaux sur la fusion nucléaire et son matériel.

Son mari, Frédéric Joliot-Curie vient la voir régulièrement. Il aide les garagistes de Clairvivre à fabriquer des gazogènes pour les véhicules de la cité. 

09/09/2022

[Compléter l'article]

30 Familles hébergées, cachées ou sauvées à Clairvivre [Compléter]
19/04/1943
Famille Blaustein - Liliane Arlette Blaustein est née le 19 avril 1943 à Clairvivre, fille de Ludovic Blaustein né à Budapest, Juif de Hongrie, et de Friderika Stern, également née à Budapest. Le couple était domicilié à Saint-Pierre-de-Chignac (Dordogne). Le père, Ludovic Blaustein, est recensé parmi les victimes juives de France sous le prénom de Louis. Il fut exécuté le 27 mars 1944. Entré en France en 1938, domicilié à Saint-Pierre-de-Chignac (Dordogne), il avait été engagé volontaire en 1940 mais avait été réformé. Le 7 juin 1941, la commission d’incorporation dans les Groupes de Travailleurs Étrangers (GTE) de la Dordogne avait décidé de son « incorporation » pour travaux légers, au 652e GTE de Mauzac (Dordogne). Le 20 juin de la même année, il avait été transféré de ce GTE, qui servait de centre de triage, au 665e GTE de Soudeilles (Corrèze), réservé aux Juifs. Il y était intégré sous le matricule n° 665.009. Il avait épousé sa femme, Frédérika Stern, couturière, à la mairie de Soudeilles, le 9 novembre 1941. À la date du 1er janvier 1942, il était en détachement à Servières- le-Château (Corrèze). Il avait été hospitalisé à Brive du 7 au 29 janvier 1942. Reconnu inapte, il avait été libéré du camp de Soudeilles le 13 juillet 1942 et il avait alors rejoint sa famille à Saint-Pierre-de-Chignac (Dordogne)24. Il y fut arrêté le 4 mars et il fut exécuté à Sainte-Marie-de-Chignac, au lieu-dit Les Potences, le 27 mars 1944, par des éléments de la division Brehmer, ainsi que 24 autres personnes. Liliane Blaustein a été adoptée comme Pupille de la Nation en 1951 et s’est mariée en 1963 à Hassolelim (Israël) avec Monsieur Asher Cohen.
27/05/1944
Famille Bloch - La famille Bloch est victime de la traque de Sainte-Orse (Dordogne) par la division Brehmer, le 1er avril 1944. Après son expulsion d’Alsace aux environs de Noël, fin 1940, la famille Lehmann s’installe à Sainte-Orse, dans de vieilles maisons insalubres, abandonnées, à l’écart du village, dans un petit hameau du nom de Rosas. La famille est alors composée de Camille Lehmann, le patriarche, agissant en tant que ministre officiant de la petite communauté juive de Sainte-Orse composée de 72 personnes, sur un total de 300 habitants. Ce nombre diminue à 52 personnes au début de l’année 1943. La grand-mère, Fanny Strauss, épouse Lehmann, décède le 19 janvier 1944 à Sainte-Orse. Simone Lehmann, fille des précédents, épouse le 18 juin 1942, à Sainte-Orse, Armand Bloch, de Drachenbronn. Albertine Lehmann, également fille des précédents, épouse le 10 novembre 1942, à Sainte-Orse, Marcel Loeb, de Oberseebach.
La division Brehmer, soutenue par la milice locale, se lance entre le 30 mars et le 1er avril dans des opérations visant à traquer les Juifs de la région de Périgueux. La Bachellerie, le 30 mars : 10 fusillés, 32 déportés, tous Juifs. Saint-Rabier, le 31 mars : 2 fusillés dont une femme abattue dans le dos et brûlée, encore des Juifs. Le 1er avril, c’est au tour de Sainte-Orse d’être investie par la division Brehmer. 200 hommes environ. 30 Juifs de la commune sont arrêtés, battus, fouillés, interrogés et dépouillés puis conduits à la mairie, dont Camille Lehmann. 7 hommes sont abattus, dont Camille. 18 autres sont chargés dans des camions, puis déportés de Drancy par le convoi 71. Parmi ces personnes Albertine Loeb, la fille de Camille Lehmann.
La famille Bloch, alertée par un résistant et sous la conduite d’Armand, se terre dans les bois environnants. Simone est enceinte de sept mois et Henriette est âgée de 11 mois. Pendant de longs jours, la famille erre dans les bois, mais la situation devient particulièrement critique pour Henriette et Simone. On décide alors de déclarer Henriette « enfant trouvée » et on dresse un acte. Des faux papiers sont établis au nom de Marguerite Lavignaud et la petite fille est conduite à l’Assistance publique. Simone est extraite vers fin avril-début mai de la forêt et conduite à la maternité de l’Hôpital des réfugiés de Clairvivre où elle donne naissance, le 27 mai 1944, à Michèle Fanny. Armand Bloch viendra la visiter la nuit alors qu’il rejoint le maquis. À noter que dans l’acte de naissance de Michèle, il est indiqué une adresse des parents à Périgueux, ce qui est probablement volontaire, mais faux. Ils n’ont jamais demeuré à Périgueux, mais à Sainte-Orse jusqu’au 1er avril 44 et dans les bois jusqu’à la Libération. Ils sont revenus à Sainte-Orse et y sont restés jusqu’à la fin de l’année 1945.

14/07/1943
Famille Dreyfus - Gérard Jacques Dreyfus est né le 14 juillet 1943 à Clairvivre, fils de Siegefroy Dreyfus de Altdorf (Allemagne) et d’Yvonne Klein de Mommenheim (Bas-Rhin), réfugiés à Périgueux. Monsieur Dreyfus s’est marié à Mulhouse en 1969 avec Hélène Simone Hassan.
Famille Erman - Daniel Erman est né le 5 février 1944 à Clairvivre, fils de Szmul Erman, né à Opatow (Pologne) et Chana Helman, née à Varsovie (Pologne). Domiciliée à Thenon en Dordogne, la famille Erman n’a pas été déportée.
06/04/1943
Famille Gladstein - Mariette Gladstein est née le 6 avril 1943 à Clairvivre, fille de Pinkas Gladstein né à Rowno (Pologne) et de Berthe Blum, née à Erstein. Ses parents se sont mariés à Erstein en 1931. Ils étaient réfugiés à Paussac-et-Saint-Vivien (Dordogne). Madame Blum est décédée en 1975 à Metz. Mariette Gladstein s’est mariée à Dunkerque en 1965.
Famille Heimendinger - Le docteur Ernest Heimendinger, juif, est né le 11 mars 1909 à Strasbourg. Médecin, déplacé d'Alsace, il assiste le docteur Redslob au service d’oto-rhino-laryngologie à Clairvivre. Il avait obtenu deux citations au cours de la campagne 1939/40. Grâce à ses états de service et à ses décorations, il est maintenu dans ses fonctions au sein de l’Hôpital des réfugiés de la Dordogne à Clairvivre. Lors de l’occupation de la zone libre par les troupes allemandes, comme l’atteste dans son témoignage le docteur Jean-Paul Sichel, fils du radiologue David Sichel, Ernest Heimendinger loge à l’intérieur même de l’hôpital dans une chambre de célibataire située en face de la chambre occupée par la famille Sichel. Engagé dans la Résistance pour les soins qu’il apporte aux blessés du maquis, le docteur Ernest Heimendinger fait partie, sans conteste, des Juifs sauvés par Marc Lucius.
22/05/1941
Famille Hirsch - Le 22 mai 1941 est né à Clairvivre Jean-Paul Hirsch, fils de Samuel Hirsch et de Irma née Blum. Bien que domiciliée à Périgueux où se trouvait la maternité, Irma Hirsch vient à Clairvivre pour y accoucher. La famille Hirsch ne figure pas parmi les Juifs déportés du Mémorial de la Shoah ni de Yad-Vashem. Irma Blum est décédée en 1975 à Bitche (Moselle).
22/09/1943
Famille Izrael - Léon Izrael est né le 22 septembre 1943 à Clairvivre, fils de Samuel Izrael né à Velika-Kopana (Pologne) et de Malka Pickel également née en Pologne à Vonikova. Réfugiés à Hautefort (Dordogne).
26/01/1942
Famille Kahn - Sylvia Dorothée Évelyne Kahn est née le 26 janvier 1942 à Clairvivre à Salagnac (24), fille de Paul Kahn et de Hilde Koch. Réfugiée à Sarliac-sur-l'Isle, la famille Kahn a survécu à la guerre.
20/04/1942
Famille Kahn - Roland Albert Kahn est né le 20 avril 1942 à Clairvivre, fils de Marcel Kahn né en 1904 à Strasbourg – raflé à son domicile de Périgueux puis déporté par le convoi n° 73 du 15 mai 1944 vers Kaunas/Reval, au départ de Drancy – et de Suzanne Amélie Klein, protestante née à Strasbourg. Suzanne Amélie Klein s’est remariée le 30/09/1948 avec Edgard Bernard Levy. Roland Kahn a été adopté par la Nation en 1958, s’est marié en 1966 et a trois enfants.

>> Voir les 30 familles réfugiées <<



1 Famille arrêtée (Clairvivre) [Compléter]
1943
Famille Regensberg - Henri Georges Regensberg (Juda-Gerzon), né le 16 décembre 1913 à Lodz, en Pologne, docteur à Clairvivre, déporté à Maidanek par le convoi n° 51 au départ de Drancy, le 6 mars 1943.
Déportation :
06/03/1943   convoi no 51

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1 Exposition : Ça m'est arrivé. Être juif en Dordogne entre 1939 et 1944 (Exposition Ça m'est arrivé. Être juif en Dordogne entre 1939 et 1944. Elle est conçue comme complémentaire de l'ouvrage de Bernard Reviriego. Les témoins ont été photographiés par Denis Bordas, photographe aux Archives départementales, et il est possible d'écouter, avec un baladeur, leurs témoignages organisés en six thèmes : • L'antisémitisme et la guerre • La Dordogne, terre d'accueil • L'exclusion • La persécution • La Résistance • La mémoire
Des objets personnels prêtés par ces témoins, et commentés par eux, font écho aux documents originaux tirés des Archives départementales. Cette exposition est prêtée à titre gracieux par les Archives départementales de la Dordogne. Pour tout renseignement, contacter Bernard Reviriego : b.reviriego@dordogne.fr )
2 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
3 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence. Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
4 Hélène à Bergerac en septembre 2010 (Reportage, de France 3 Aquitaine Périgords, sur le voyage en France d'Hélène Fraenkel Appel et de sa famille. )
5 Victime en représailles à Mussidan
6 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
7 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
8 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
9 De l'autre côté des nuages
10 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.

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