Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
![]() |
| ||||||
![]() ![]() | ||||||
![]()
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org ![]() ![]() Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4381 Justes de France 1072 résistants juifs 16127 personnes sauvées, cachées ![]() | ||||||
![]() ![]() ![]() Das versteckte Kind ![]() En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1390 ouvrages Cartographie Glossaire ![]() ![]() Signaler un problème technique ![]() |
||||||
|
||||||
|
![]() |
Région :
|
|
Texte pour ecartement lateral |
|
Texte pour ecartement lateral
Gennevilliers 92230 - Hauts-de-Seine | |||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
![]() |
![]() Jacques en 1937 source photo : Arch. fam. Watman crédit photo : D.R. |
|
Léa Saltiel née le 25/07/1914, est la fille de Samuel Saltiel (1878-1957) et de Gentel Angel (1896-1954). La famille Saltiel est issue de l’élite intellectuelle, exilée en 586 av. J.-C. en Sfarad (Espagne). Le 30 mai 1492, comme tous les Juifs, ils sont chassés d’Espagne par Ferdinand d’Aragon et Isabelle la Catholique et dès lors se sépare en trois branches, l’une est accueillie chaleureusement en Corse, une autre en Italie et enfin la troisième est accueillie par l’Empire ottoman à Salonique.
La famille Angel, quant à elle, composée de commerçants en tissu, se retrouve ruinée par les guerres gréco-turques. Il leur reste néanmoins plusieurs magasins (sept ou huit en France et probablement en Italie et en Angleterre). La branche de sa mère est moins aisée. Léa devient ouvrière à domicile, car elle sait se servir d’une machine à coudre.
La famille Watman est juive lituanienne, originaire de la région de Vilnius (anciennement, sous domination polonaise, appelé Podoleretz – actuellement Faberghé).
Abraham Watman dit André, né en septembre 1899 à Faberghé.
Ils se rencontrent à Paris en 1935. Peu de temps après Jacques naît, le 11 janvier 1936. Ils habitent au 11 rue Basly, à Gennevilliers.
À l’âge de six ans, Jacques parle quatre langues : l’espagnol et le grec du côté de sa mère, le russe (avec la famille de son père) et enfin le français (avec ses parents). Il finira par oublier le grec et le russe. Ses parents parlent très bien le français et aiment la France, car les Juifs y jouissent de l’égalité des droits.
Avant la guerre, de grandes réunions familiales sont organisées. Tous jouent de la musique, à l'exception de Moïse Watman, l'ainé de la famille. André, musicien, premier prix du Conservatoire, deviendra violoncelliste à l'Opéra de Paris. Le cadet, Samuel Watman, pianiste amateur et génie en mathématiques est futur expert-comptable à la Banque de France.
En 1938, quand Abraham Watman joue à l’Opéra pour ses répétitions, il laisse le petit Jacques dans un coin afin qu’il écoute les opéras, qu'il mémorise...
En 1939, la guerre éclate, Abraham Watman, Moïse Watman et Samuel Watman s’engagent volontaires dans l’armée française puis ils sont libérés après la défaite de 1940.
Abraham Watman tente de fabriquer une bombe artisanale dans la cave de l'immeuble avec le beau-frère de la concierge, M. Botari-Cadiouet et un ouvrier de l’usine. Dénoncés à la police par M. Dagneau, un voisin, pour trois cents francs par personne, le beau-frère et l’ouvrier seront torturés et fusillés. Abraham Watman parvient à fuir avec son épouse Léa et le petit Jacques. La concierge cachera dans un appartement voisin le précieux violon et les deux violoncelles d'Abraham ainsi que d’autres objets, pour les cacher dans un appartement voisin.
Ils franchissent la ligne de démarcation. Arrêtés par les gendarmes, ils sont internés au Camp de Nexon. Ils seront ensuite séparés : Abraham Watman est emmené au Camp Joffre à Rivesaltes et Jacques est envoyé seul à Gurs puis retrouve sa mère à Rivesaltes avant d'être libéré puisque né en France.
C'est ainsi que Jacques arrive à Perpignan, chez sa tante Marguerite (Mazaltov), mariée à un catholique. Son mari, Enrique San Juan est une brute alcoolique...
Jacques Saltiel (petit frère de sa mère Léa et de Marguerite) est engagé dans le maquis dans l’Aveyron où il se cache dans une petite maison de berger. Il a pour mission de faire le tour des fermes pour trouver de la nourriture pour les maquisards cachés dans les forêts.
Arrêté, il est interné à Gurs où il retrouve son beau-frère Abraham Watman.
Ils seront tous deux déportés à Auschwitz par le convoi n° 50 du 9 mars 1943.
Jacques Angel parvient à s'évader du train tandis que Abraham Watman sera assassiné à son arrivée à Sobibor.
Jacques Saltiel, blessé, est soigné par un paysan et restera caché à Béziers jusqu'à la fin de la guerrre.
Léa parvient quant à elle à s'évader de Gurs grâce à un plan fourni par son beau-frère Samuel Watman et elle retrouve son fils Jacques à Béziers où ils resteront jusqu'à la fin de la guerre.
Samuel Watman meurt lors des combats de la Libération.
En janvier 1945, Léa et Jacques âgé de 9 ans, retournent dans leur appartement, la concierge leur rend ce qu’elle a pu sauver mais ils n’ont plus d’argent. Jacques aide comme il peut en faisant des petits boulots. Il se fabrique un vélo et part vers la Butte-Montmartre pour dessiner. Il vendra des quantités impressionnantes de dessins à des touristes.
Paul Halpern retrouve Léa pour lui remettre l’arme de service de son mari. Ils restent ensemble et se marient. Ils partiront vivre en Israël.
Jacques passera son baccalauréat et obtiendra tardivement un doctorat en psychoclinique pour soigner des enfants atteints de troubles mentaux.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
![]() Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |