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Meurthe-et-Moselle

Région :
Grand-Est
Département :
Meurthe-et-Moselle

Préfets :
Léon Bosney
(19/02/1935 - 21/09/1940)
Edmond Jean Schmidt
(21/09/1940 - 04/11/1946) Préfet de Meurthe-et-Moselle. En janvier 1942 il est promu préfet de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges, sous tutelle de la Feldkommandantur

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1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Texte pour ecartement lateral

Henri Krischer

alias André Lamiral
Texte pour ecartement lateral

Nancy 54000 Meurthe-et-Moselle
Date de naissance: 13/07/1920 (Dortmund (Allemagne))
Date de décès: 25/07/2000 (Châlons-en-Champagne (51))
Aidé ou sauvé par : - Pierre Marie - François Pinot - Charles Thouron - Édouard Vigneron
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Henri-Krischer
Henri Krischer et le groupe Carmagnole après la libération de Villeurbanne
source photo : Coll. Krischer
crédit photo : D.R.
Histoire
Édouard Vigneron*, chef du service des étrangers de la police de Nancy, son adjoint Pierre Marie* et leurs hommes - Charles Bouy*, Henri Lespinasse, François Pinot*, Charles Thouron*, Émile Thiébault - ont fait échec à une rafle de Juifs, le 19 juillet 1942.

Prévenus la veille de l'imminence de la rafle, ils ont passé la journée à prévenir les 385 Juifs concernés, et souvent à leur remettre de vrais-faux papiers d'identité.
Le 19 juillet 1942, à Nancy, au lieu des 385 prévus, 18 Juifs furent arrêtés.

Prévenus à temps, M. et Mme Krischer purent s'enfuir. Leur fils, Henri, 22 ans, parti en vacances dans les Vosges avec deux autres Juifs, Gaston Ways et Marco Abriata, devaient rentrer le jour suivant.
Les Krischer firent alors appel à Charles Thouron*, inspecteur de police, qu'ils connaissaient bien et qui accepta aussitôt. Il alla attendre les adolescents à la gare, accompagné d'un autre policier, et les conduisit à la cachette des Krischer.
Deux jours plus tard, il vint les chercher, leur remit une fausse carte d'identité à chacun et les leur acheta des billets pour Dijon, à proximité de la ligne de démarcation, d'où il était plus facile de passer en zone sud.

Charles Bouy* et sa femme Octavie ont même hébergé pendant quelques jours deux familles qui ne savaient pas où se cacher avant de franchir la ligne de démarcation.

Édouard Vigneron* sera démasqué en août 1942, démis de ses fonctions et incarcéré à Fresnes. Il sera libéré et réhabilité après le départ des Allemands.

05/04/2009

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Ruth est née en Pologne le 30 janvier 1918. Elle avait été mariée avec M. Krischer avec qui elle a eu un fils, Henri né en 1920 à Dortmund. Le père de l'enfant avait combattu dans l’armée austro-hongroise durant la guerre de 14-18. Il travaillait en Allemagne dans la région industrielle de la Ruhr, en tant que wagonnier dans une mine de charbon à Dortmund, où il contracta la tuberculose.
Ruth se remaria alors avec Moïshe Ways, un cousin qui avait fui la Pologne pour échapper à la guerre contre l’Union Soviétique.
En 1922, Henri est âgé de 2 ans lorsqu'ils arrivent à Nancy où vit une importante communauté de juifs polonais.
 
Moïshe Ways travaille comme manoeuvre, chiffonnier puis brocanteur tandis que Ruth coud à domicile. 
 
Leur fils, Gaston Ways naît en 1928.
 
Élève brillant au lycée Poincarré, Henri participe à des batailles contre des étudiants d’extrême droite dont il subit les attaques antisémites. Au contact d’une amie de sa mère, militante communiste et d' étudiants venus d’Europe centrale, Henri se politise progressivement.
 
Après l’invasion de la Pologne, Ruth Ways reste sans nouvelles de sa famille, qui sera exterminée à Treblinka.
 
Lors de l’invasion allemande de 1940, Ruth fuit vers le sud avec ses enfants, avant de revenir sur Nancy, où ils subissent l’humiliation du port de l’étoile. 
Henri a l’interdiction d’effectuer des études de médecine.
 
Ruth Ways réussit à fuir Nancy avant la grande rafle du 19 juillet 1942, grâce à Édouard Vigneron* et aux membres du service des étrangers de la police de Nancy, qui ont réussi à prévenir et exfiltrer de nombreux Juifs avant cette nuit-là et trouve un hébergement chez deux voisines. Ses fils, Henri, 22 ans, et Gaston Ways parti en vacances dans les Vosges avec un autres Juif, Marco Abriata, devaient rentrer le jour suivant. Ruth Ways firent alors appel à Charles Thouron* qui accepta aussitôt d'aller attendre les adolescents à la gare, accompagné d'un autre policier pour les conduire à la cachette de Ruth Ways.
Deux jours plus tard, il vint les chercher, leur remit une fausse carte d'identité à chacun et les leur acheta des billets pour Dijon, à proximité de la ligne de démarcation, d'où il était plus facile de passer en zone sud.
Arrivé à Lyon pendant l’été 1942, Henri prend contact avec le parti communiste et s’engage rapidement dans la résistance de la ville, d’abord au sein de groupes de combat juifs au sein desquels il devient chef militaire. 
 
Ruth est arrêtée et placée en résidence forcée dans la famille Guillemin, fermiers à Thurey, un village situé dans l'est du département de Saône-et-Loire où elle connut des jours difficiles.
 
Elle se tourna vers un ami français pour lui demander de l'aide. Ce dernier contacta Marcel Augeard* replié à Montagny-près-Louhans avec sa famille après l’occupation de son entreprise à Yutz (Moselle). Il envoya son fils Jean* âgé de 21 ans, voir comment aider la jeune femme. 
Jean* vient à Thurey un jour de septembre 1942 et est bouleversé par les conditions de vie et d’environnement dans lesquels se trouve la jeune fille. 
Les Augeard* prennent alors l’initiative d’entamer des démarches en vue du transfert de la résidence du Thurey à Montagny-près-Louhans, distant d’environ 15 kilomètres, où ils avaient leur propriété. Leurs démarches n’aboutissent que fin janvier 1943.
A partir du 2 février 1943, Ruth Ways est totalement prise en charge par la famille Augeard*, installée dans une chambre d’amis de la maison de vacances, où elle est présentée comme une parente. 
Marcel* et Jean Augeard* faisaient partie du maquis. Fernande Augeard* se chargeait de l’intendance.
Ruth Ways resta dans la famille Augeard* jusqu'à la Libération.
 
A partir de mai 1944, Henri s’engage auprès des F.T.P.-M.O.I. au sein du bataillon Carmagnole et prend le pseudonyme de André Lamiral (en souvenir des ses années de voile qui lui avaient valu le surnom de “L’Amiral”). A l’été 1944, il en devient le chef politique. Il déclenche l’insurrection de Villeurbanne le 24 août 1944 et la dirige aux côté de Georges-Filip Lefort. 
 
Les relations de confiance et d’amitié de cette période se sont perpétuées même après le décès des parents Augeard*.
 
Le 10 septembre 1995, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Marcel* et Fernande Augeard* et à leur fils Jean* le titre de Justes parmi les Nations. 

11/05/2024

asso 878

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Journal de guerre de Charles Altorffer
2 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
3 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
4 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
5 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.

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