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Lot

Région :
Occitanie
Département :
Lot

Préfets :
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(22/05/1937 - 05/02/1940) Préfet du Lot
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Juste parmi les Nations

Esilda Arnouil


Dossier Yad Vashem : 10001
Remise de la médaille de Juste : 06/06/2005
Sauvetage : Cahors 46000 - Lot
Type d'aide: Hébergement
Profession: Charcutière
Religion : Catholique
Nom de naissance: Lassarrade
Nom d'épouse: Arnouil
Date de naissance: 14/07/1871
Date de décès: -
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Notice

Esilda Arnouil* résidait à Cahors (Lot) avec son fils, sa belle-fille Antoinette et leurs deux filles, Paulette, et Madeleine, née en 1936.
En 1933, Antoinette y avait ouvert un premier magasin de fourrure. Puis elle en racheta un second à l’enseigne "Marie Antoinette", rue Foch. Pour ces deux magasins, elle employait à leur domicile et clandestinement pendant l’Occupation plusieurs fourreurs juifs réfugiés de Paris. Cette réussite commerciale lui valut d’ailleurs une lettre de dénonciation envoyée par une concurrente au Commissariat Général aux Questions Juives de Toulouse. Par chance, elle resta sans suite.

Suzanne Fendler avait été embauchée comme l’une des employées juives de son atelier de fourrure. Avec ses parents, joaillers à Paris, et son frère Frédéric, né en 1924, ils s’étaient repliés à Cahors, au moment de l’exode.

En 1944, la famille Fendler fut particulièrement inquiète pour le sort de Frédéric. Suzanne Fendler fit part de ses inquiétudes à sa patronne qui proposa de cacher Frédéric chez sa belle-mère, Esilda Arnouil*. Frédéric fut ainsi caché pendant plus de six mois dans le grenier d’Esilda Arnouil*. Suzanne Fendler lui apportait tous les jours sa nourriture.
La petite Madeleine qui jouait au ballon chez sa grand-mère aperçoit le visage de Frédéric en train de l’observer depuis le grenier. Affolée, elle se mit à crier et à ameuter tout le quartier. Sa grand-mère réussit à la calmer en lui disant qu’elle avait sûrement rêvé.
La cache de Frédéric n'était plus si sûre et il dut s’enfuir la nuit même. Il partit rejoindre le maquis et fut même reconnaissant à Madeleine de cette découverte car les perquisitions en ville devenaient de plus en plus fréquentes et la gestapo fit une descente dans l'immeuble où il était caché peu après.

Il a survécu et conservé une grande reconnaissance pour Esilda Arnouil* et sa famille.

Le 28 avril 2005, Yad Vashem a décerné à Esilda Arnouil* le titre de Juste des Nations.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem


Histoire
A cheering ceremony in Cahors around Christmas when Madeleine Gaillard-Arnouil received a Yad Vashem medal from the Israeli consul based in Marseille in recognition of her grandmother's courage in hiding a young Jew, Frédéric Fendler, in her Cahors attic for a year during World War II.
Frédéric and his sister Suzanne had fled to Cahors from Paris, where their parents were jewellers, and it was there that Frédéric found refuge in the house of the late Esilda Arnouil, grandmother of Madeleine. His sister Suzanne was also hidden by the family. The 6-year-old Madeleine discovered the surprised Frédéric one day, a discovery which precipitated Frédéric's decision to leave his hiding place and join the maquis, scared that he would eventually be discovered. He did so and survived the war.
The incident was made public by the son of Fendler, Eric, which led to the award. "We are all Cadurciens today" said one of the Fendler family in their speech of thanks to the Arnouils.


05/12/2012
Lien : Lot Blog 8

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Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Esilda Arnouil
Suzanne Fendler
Frédéric Fendler

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Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal



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5 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

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 * Juste parmi les Nations
 

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