Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
1 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1230 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
1072 résistants juifs
15986 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1386 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Lot

Région :
Occitanie
Département :
Lot

Préfets :
Maurice Bezagu
(05/02/1940 - 14/11/1941)
Robert Dumas
(17/08/1944 - 04/01/1946)
Jean Cabouat
(22/05/1937 - 05/02/1940) Préfet du Lot
Antoine Petit
(14/11/1941 - 19/02/1944) Antoine Loïc Petit, Préfet du Lot
Frédéric Empayatz
(19/02/1944 - 17/08/1944) Préfet du Lot

À lire, à voir…

Geneviève Dreyfus-Armand Geneviève Dreyfus-Armand
Septfonds, 1939-1944. Dans l'archipel des camps français

ACHETER EN LIGNE

Serge Legrand-Vall Serge Legrand-Vall
La rive sombre de l'Ebre

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Claire Andrieu
Sarah Gensburger
La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage

ACHETER EN LIGNE

Loïc Dauvillier Loïc Dauvillier
Marc Lizano
Greg Salsedo
L'enfant cachée

ACHETER EN LIGNE

Simonne Chiroleu-Escudier Simonne Chiroleu-Escudier
Mireille Chiroleu
Eric Escudier
La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943

 

Lucien Lazare Lucien Lazare
Dictionnaire des Justes de France

ACHETER EN LIGNE

Arlette Lipszyc Arlette Lipszyc
En quête de mon père Jankiel Lipszyc, Skierniewice (1898)-Miremont (1944)

ACHETER EN LIGNE

Dominique Missika Dominique Missika
Dominique Veillon
Résistance - Histoires de familles, 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Patrick Cabanel Patrick Cabanel
Histoires des Justes en France

ACHETER EN LIGNE

Marek Halter Marek Halter
Les Justes, ces héros inconnus

ACHETER EN LIGNE

Hervé Mauran Hervé Mauran
La Résistance espagnole en Cévennes (Les lieux de mémoire)

ACHETER EN LIGNE

Alfred Roger Coutarel Alfred Roger Coutarel
Itinéraire d’un résistant des Cévennes à la Libération

ACHETER EN LIGNE

Sabine Gensburger Sabine Gensburger
Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

ACHETER EN LIGNE

Patrick Cabanel Patrick Cabanel
Cévennes, un jardin d'Israël

ACHETER EN LIGNE

Sylvie Goll-Solinas Sylvie Goll-Solinas
Vous êtes venus me chercher

ACHETER EN LIGNE

Philippe Joutard Philippe Joutard
Jacques Poujol
Patrick Cabanel
Gilbert Badia
Cévennes - Terre de Refuge 1940-1944

ACHETER EN LIGNE

Régine Laparade Régine Laparade
Le Bois de mon père

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Sans armes face à Hitler

ACHETER EN LIGNE

michel Fabre michel Fabre
La Micheline de 18h23

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Juste parmi les Nations

Berthe Fournier


Dossier Yad Vashem : 8483
Remise de la médaille de Juste : 03/05/1999
Sauvetage : Salviac 46340 - Lot
Nom de naissance: Fournier
Nom d'épouse: Naulin
Date de naissance: 21/08/1907
Date de décès: 19/10/2004 (Gray (70))
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Notice

A Salviac (Lot) en octobre 1941, une jeune veuve, Berthe Fournier*, loua deux pièce de sa maison à des réfugiés juifs de Paris, Joseph et Pauline Sirota et leur fille, Élisabeth, âgée de 3 ans.

A Salviac également, dans le hameau de Pech Curet, s'était établi un an plus tôt un jeune couple parisien, le plombier Pierre Leglaive* et son épouse Raymonde*.
Stimulés par le slogan du "retour à la terre" du Maréchal Pétain, ils avaient entrepris la remise à flot d'une exploitation agricole abandonnée.
Les exilés de Paris eurent vite fait de se lier d'amitié.

En août 1942, Berthe Fournier*, au cours d'un voyage à Paris, rendit visite à la mère de Pauline Sirota, sa locataire. Littéralement choquée par l'état de détresse, de malnutrition et d'insécurité de cette famille juive, elle décida d'emmener à Salviac Gisèle Cahen, 14 ans, la demi-soeur de Pauline Sirota.

Berthe Fournier*, franchit la ligne de démarcation avec Gisèle Cahen, démunie de laissez-passer.

En mars 1944, presque tous les Juifs de Salviac furent raflés au cours d'une opération de police allemande.

Joseph Sirota travaillait chez Alsthom, sur le chantier d'électrification de la ligne SNCF et, ce jour-là, il fut épargné, ainsi que sa famille, tandis que leurs proches étaient victimes de cette vague d'arrestation suivie de la déportation.

Au cours de la nuit suivante, Pierre Leglaive* vint discrètement chez Berthe Fournier* et amena chez lui les quatre réfugiés juifs.
Élisabeth Sirota fut mise en pension dans une famille de la localité. Les parents d'Élisabeth ne lui rendait visite qu'après la nuit tombée.

Raymonde* venait de mettre au monde son troisième enfant - le couple Leglaive* aura 14 enfants.
A Puech-Curet, chacun se rendait utile, prenait part aux travaux ménagers et aux soins des tout-petits.

La situation dans le secteur devenait de plus en plus critique, surtout à partir du 6 juin 1944, lorsque les troupes SS en retraite se mirent à incendier les fermes et les villages où ils découvraient des Juifs ou des maquisards.
Ainsi, aucun des Sirota ne sortait pendant le jour, et il en fut ainsi jusqu'à la Libération.

Quand elle évoque son dramatique passage avec Berthe Fournier*, Gisèle Cahen dit : "Depuis ce jour je l'appelle maman Betty car, comme ma mère, je lui dois la vie".
Quant à Pauline Sirota, après sa retraite et son veuvage, elle s'est établie à Salviac, auprès de ses sauveurs qui sont devenus pour elle une seconde famille.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Histoire


In October 1941, Berthe Fournier, a young widow who lived in Salviac (Lot), rented two rooms in her house to Jewish refugees from Paris, Joseph and Pauline Sirota and their little daughter Elisabeth, then three years old. Also in Salviac, but in a hamlet called Pech Curet, a young couple from Paris had come to settle a year earlier. Pierre Leglaive, a plumber, and Raymonde, his wife, had decided to follow the exhortations of Marshal Pétain and “return to the land.” They had undertaken to bring an abandoned farm back to life. The two Parisian families soon found each other and became friends. In August 1942, while on a trip to Paris, Berthe Fournier, went to see the mother of her tenant Pauline Sirota. She was shaken by what she found: a badly undernourished family living in fear and insecurity. She decided to bring Pauline’s fourteen-year-old half-sister, Gisèle Cahen, 14, back to Salviac. Courageously, though she was literally trembling with fright, she crossed the checkpoint at the demarcation line with the Jewish teenager who had no permit. In March 1944, nearly all the Jews still living in Salviac were arrested during a raid carried out by German police. Joseph Sirota, who was working for Alsthom, the firm that was electrifying the railway line, was spared for the moment, as was his family. However, their relatives were arrested and deported. The following night, Pierre Leglaive went to Berthe Fournier’s house and, secretly, brought the four Jewish refugees back to Pech Curet, where Raymonde, his wife, had just delivered her third child (the couple ultimately had fourteen children). 



The newcomers all gave a hand in the house and helped with the babies. Elisabeth, who was too young, was entrusted to a foster family in the village. Her parents only visited her at night. The situation went from bad to worse, especially after the Normandy landing of June 6, 1944. Retreating SS troops weretorching farms and villages whenever they found Jews or Resistance fighters. None of the Sirotas dared set foot outside the farm during the day, until the liberation. Referring to her dramatic crossing of the demarcation line with Berthe Fournier, who became Mme Naulin after remarrying, Gisèle later wrote “Since that day I call her “maman Betty” since I owe her my life as I owe it to my mother.” As for Pauline, after she was widowed, she retired to Salviac to live near the people who saved her and had become her second family.



On May 3, 1999, Yad Vashem recognized Berthe Fournier-Naulin and Pierre and Raymonde Leglaive as Righteous Among the Nations. 


07/01/2020

asso 1709
Réseau de sauvetage
Raymonde Leglaive

Pierre Leglaive
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Berthe Fournier
Gisèle Cahen
Pauline Sirota (dite Linette)
Élisabeth Sirota
Joseph Sirota

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal



Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
3 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
4 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
5 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]




Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024