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Moselle

Région :
Grand-Est
Département :
Moselle

Préfets :
(10/03/1939 - 09/06/1944) Préfet de la Moselle puis chargé des expulsés répartis dans les départements de zone libre à Montauban
(1945 - 1947) Préfet de Moselle.

À lire, à voir…

Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

Max Lagarrigue Max Lagarrigue
1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Médard Brogly Médard Brogly
La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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 Collectif Collectif
Un exil intérieur : l'évacuation des Mosellans de septembre 1939 à octobre 1940

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Daniel Froville Daniel Froville
Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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Marie-Joseph Bopp Marie-Joseph Bopp
Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande, 1940 1945

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 

Eric Rondel Eric Rondel
L'Armée américaine en Alsace : Haut-Rhin / Bas-Rhin 1944-1945

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Texte pour ecartement lateral

Ziporah Bleitrach

Texte pour ecartement lateral

Metz 57000 Moselle
Nom d'épouse: Bleitrach
Date de naissance: 1862
Date de décès: 1943
Aidé ou sauvé par : - Odile de Morin épouse Teyssendier de La Serve
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Histoire

Odile de Morin* née en 1918, est la fille de Bernard de Morin et de Marie Madeleine de la Biche (1891-1919).
Odile de Morin* entre à l'école d'infirmière et se lie d'amitié avec Marthe Hoffnung.

La famille Hoffnung-Gutgluck, ce qui signifie "Espoir et chance" est juive orthodoxe. Ils habitaient rue du Maréchal-Pétain qui sera rebaptisée rue du XXe Corps Américain après la Libération. 
Ils sont à Metz après le retour en novembre 1918 de l'Alsace et de la Moselle à la France, après sa germanisation forcée effectuée depuis le traité de Frankfort sur le Main de mai 1871 et où les Allemands avaient obtenu, après la défaite de la France à la fin de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, que l'Alsace et la Moselle soient séparées de la France, devant ainsi des terres de l'Empire allemand, officiellement créé et proclamé à Versailles le 18 janvier 1871 . 

Fishel Hoffnung rencontre Régine Bleitrach, la fille de Moishé Bleitrach, rabbin orthodoxe, et Ziporah Bleitrach tandis qu'une de ses deux soeurs épouse un des sept frères Bleitrach.... La famille Bleitrach était la première famille juive arrivée de Pologne à Metz au début du 19e siècle.

Fishel Hoffnung et Régine Bleitrach se marient et auront 8 enfants : Fred né en 1911, Eugène qui meurt à 2 ans, Cécile née en 1915, Arnoldné en 1916, Marthe née en 1920, Stéphanie née en 1921, Hélène née en 1924 et Rosy née en 1925.
Les enfants parlaient allemand avec leurs parents et français entre eux.

En décembre 1938, lorsque la situation des Juifs en Allemagne devint grave, Dov et Tzilla Farber envoyèrent leurs enfants à Metz chez Fishelet Régine Hoffnung. C'est ainsi qu'arrivèrent chez eux Jacob né en 1935 et Joseph né en 1937.

En septembre 1939, conformément à l'ordre d'évacuation des civils, la famille se réfugie, comme de nombreux mosellans, à Poitiers dans la Vienne et s'installe 8 rue de la Pierre Plastique. Après l'Occupation de la France en juin 1940, et l'annexion à nouveau de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle au Troisième Reich en juillet 1940, elle décide de rester dans la Vienne.

Les uns partent à Limoges, les autres à Poitiers.

Monsieur et Madame Hoffnung arrivent à Poitiers avec leurs cinq filles, accompagnés d'un jeune cousin, Jacob Farber Gavan, le fils de Bernhard et Tzila, et de la grand-mère Zipporah Bleitrach née en 1862. 
Monsieur et Madame Hoffnung ouvrent une bonneterie qu'ils seront contraints de refermer peu de temps après.

Ils confient Joseph Farber dans un couvent, mais afin de le sauver les moines crurent bon de l'éduquer comme chrétien, et à six ans il fut envoyé dans une école catholique où il étudia jusqu'à la fin de guerre. 

En 1940, les deux frères, Fred et Arnold, les rejoignent à Poitiers. 

Une des filles, Cécile, part à Paris avec une carte d’identité ne portant pas la mention « juive ».

En 1941, Fred passe la ligne de démarcation grâce à l’aide de Noël Degout*. 

En octobre 1941, Marthe, 21 ans, s’inscrit à l’école des Infirmières de la Croix Rouge. C’est là qu’elle se lie d’amitié avec une condisciple, Odile de Morin*, catholique profondément croyante.
Marthe tombe amoureuse de Jacques Delaunay, étudiant en médecine et résistant rencontré à Poitiers, et qui aida de nombreuses personnes à fuir la zone occupée. Il sera fusillé en octobre 1943 au Fort du Mont Valérien

Marthe et Stéphanie envoient chezNoël Degout* un grand nombre de fugitifs, qu’elles ne connaissent même pas.  

Le 17 juin 1942, Stéphanie est arrêtée ainsi que son père, Monsieur Hoffnung
La gestapo suspecte Noël Degout* d’aider des fugitifs et elle veut faire avouer Stéphanie. Le père de famille est relâché mais Stéphanie est transférée au Camp de la Route de Limoges et sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 35. 

La famille pressentant le danger à venir décide de fuir. La veille du départ, Odile de Morin* se rend au domicile de la famille de Marthe pour les prévenir d’une rafle dans la nuit. Elle convainc la famille de venir dormir chez elle. Dès le lendemain, une partie de la famille part en vélo. 
Odile de Morin* s’occupe de Madame Hoffnung et de la grand-mère, Zipporah Bleitrach, et les accompagne à la gare routière.

Grâce à Odile de Morin*, ce sont 7 personnes qui seront sauvées.

Le 25 mars 1943, Odile de Morin* épousera Maurice Teyssendier de la Serve, né en 1912 à Fleurance (32), officier des haras nationaux. Ils auront 4 enfants.

En novembre 1943, Marthe termine les études qu'elle a commencées en octobre 1941 à Poitiers, à l'école d'infirmières de la Croix-Rouge française, à Marseille. Elle tente alors, en vain, de rejoindre la Résistance.

Après la Libération de Paris, en septembre 1944, Marthe s'enrôle dans l'armée française, où elle souhaite apporter ses compétences d'infirmière. Elle est affectée au service médical du 151e régiment d'infanterie. Découvrant qu'elle parle parfaitement allemand, langue qu'elle utilisait pour communiquer avec ses parents, son supérieur, le colonel Fabien, lui propose d'intégrer les services de renseignement de la 1re armée française. Marthe Hoffnung, 24 ans, est alors rattachée au bureau "renseignement" des Commandos d'Afrique. Après quatorze tentatives infructueuses d'infiltration en Alsace, région annexée comme la Moselle, elle pénètre en Allemagne via la Suisse, le 11 avril 1945 sous le pseudonyme de Martha Ulrich. Elle obtient de précieuses informations qui facilitent grandement l’avancée des troupes françaises. Sa blondeur naturelle, sa parfaite maîtrise de l’allemand et un passé fabriqué de toutes pièces lui permettent d’infiltrer les lignes ennemies. Elle avertit notamment de l’abandon de la ligne Siegfried et signale une importante embuscade de la Wehrmacht en Forêt Noire. Pour ces actes, elle obtiendra la Croix de Guerre en 1945, la Médaille militaire en 1999 le grade de chevalier de la Légion d’honneur en 2004 puis la Médaille de reconnaissance de la Nation en 2006. 

Les deux frères Farber, Jacob et Joseph seront transférés en Palestine avec un groupe d'enfants réfugiés juifs et remis à leurs parents.

En 1956, Marthe part pour les Etats-Unis. Elle épouse le Major Lloyd Cohn, un médecin américain en 1958 et aura deux enfants Stephan et Benjamin. Elle écrit, à la demande de son frère, Fred Hoffnung, son histoire restée secrète. "Derrière les lignes ennemies. Une espionne juive dans l’Allemagne nazie", livre publié en 2005, puis traduit en 2009 en France, qui raconte la tranche de vie de cette jeune Messine, née Marthe Hoffnung, surnommée Chichinette ou Fraulein Ulrich. La petite blonde qui a bravé tous les dangers de la guerre – le froid, la faim, les guets-apens – et de l’espionnage – les manipulations, les dénonciations, les machinations, l’attente de l’action, l’angoisse du danger qui rôde – pour transmettre aux forces alliées les renseignements décisifs qui permettront de détruire l’ennemi. Rédigés à la manière d’un récit épique, ces Mémoires témoignent du destin singulier d’une femme hors du commun qui mena une lutte acharnée contre le mal.

Le 15 février 2011 l’Institut Yad Vashem a décerné la Médaille des Justes parmi les Nations à Odile Teyssendier de La Serve*.

24/02/2023

asso 15170

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Journal de guerre de Charles Altorffer
2 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
3 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
4 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
5 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.

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