(1940 - 08/1942) Préfet de la Seine-Inférieure et à partir de 1941 Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime). Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
André Parmentier
(1942 - 19/08/1944) André Auguste Parmentier, Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime). Arrêté et révoqué par la Résistance, il est relevé de sa condamnation pour faits de Résistance (1896-1991)
Louis Dramard
(1944 - 1944) Louis Marie Charles Dramard, Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime)
Henri Bourdeau de Fontenay
(29/08/1944 - 31/03/1946) Commissaire régional de la République de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime) (1900-1969)
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne. L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon... le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
Les proscrits du régime Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés et arrêtés. A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
Il y a très peu de Juifs en Normandie, mais les familles sont très bien intégrées. On ne trouve que trois synagogues : à Rouen, au Havre et à Elbeuf. La synagogue de Rouen a été anéantie par les bombes en 1944.
Au total, en Normandie, plus de 900 personnes seront arrêtées parce que Juives, dont au moins 740 seront déportées vers Auschwitz. Le plus jeune avait quelques semaines, le plus âgé avait 84 ans. On estime que 63 Juifs ont été raflés dans l'Orne, 58 dans la Manche, 127 dans le Calvados, 67 dans l'Eure et 607 en Seine-Maritime.1
1942 - 1945 Famille Malamout -
Suzanne, 8 ans, et deux de ses frères, jumeaux, âgés de 6 ans, qui ont échappé à l'arrestation sont placés par l'UGIF en octobre 1942 chez de modestes fermiers, M. et Mme Robert Romain à Bosgouet (Eure), qui ignorent que les enfants sont juifs, allant à la messe et au catéchisme. Ils y resteront jusqu'en 1945 puis seront placés dans un orphelinat juif jusqu'à leur majorité.
Leur père Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie et son épouse Malka, née en Roumanie habitent 36, rue des Rosiers dans le 4e arrondissement de Paris avec leurs 8 enfants. Malka sera arrêtée parce que juive et déportée sans retour par le convoi n° 37 parti de Drancy vers Auschwitz le 25/09/1942 avec cinq de ses enfants, tous nés à Paris : Micheline, 17 ans, née le 29/03/1925, Salomon, 15 ans, né le 19/05/1927, Georges, 13 ans, né le 16/10/1929, Lucien, 3 ans, né le 09/08/1939, et Hélène, 6 mois, née le 29/03/1942. Le père, Joseph Malamout, avait été arrêté parce que juif et envoyé dans un camp de travail dans les Ardennes avant
10/1942 - 1945 Famille Malamout -
Suzanne, 8 ans, et deux de ses frères, jumeaux, âgés de 6 ans, sont placés par l'UGIF en octobre 1942 chez M. et Mme Robert Romain à Bosgouet, de modestes fermiers, après l'arrestation de leur mère, Malka, née en Roumanie, et de cinq de leurs frères et sœurs, Micheline, née le 29/03/1925 à Paris, Salomon, né le 19/05/1927 à Paris, Georges, né le 16/10/1929 à Paris, Lucien, né le 09/08/1939 à Paris, et Hélène, née le 29/03/1942 à Paris. Ils y retrouvent d'autres enfants. Les enfants travaillent à la ferme. Malka Malamout et ses cinq enfants seront déportés sans retour par le convoi n° 37 du 25/09/1942. Leur père, Joseph Malamout, ouvrier boulanger, né en Russie, avait été arrêté parce que juif et envoyé dans un camp de travail dans les Ardennes avant d'être déporté sans retour en 1944. Les Romain, tout comme les habitants du village, ignorent que les enfants sont Juifs et ne l'apprendront qu'après la guerre. Les Romain souhaitent adopter les enfants d
20/10/1943 Famille Morgenstern -
Henri, 8 ans, et son frère Jacques, munis de faux papiers, sont convoyés par Dr Rita Breton* médecin de l'OSE (Œuvre de secours aux enfants) chez Henriette Duchemin*, institutrice à l'école primaire de La Chapelle-du-Bois-des-Faulx et secrétaire de mairie qui les confie à l'épicière de La Chapelle-du-Bois qui protégera 7 enfants juifs. Ils resteront chez elle jusqu'à la Libération.
1943 - 1944 Famille Kofman -
Yentl Gutman, dite Jeannette, originaire d’Edinet (Bessarabie), est arrivée en France en 1934 et habite dans le 18e arrondissement de Paris. Elle travaille comme finisseuse et connaît la famille Kofman. Jeannette quitte Paris durant l’exode et s'établit durablement en Normandie, à Nonancourt. Elle ne se fait pas enregistrer comme juive et parvient à se procurer une carte d’alimentation et un logement. C’est par son entremise que Rachel, Annette, Isaac, Aaron et Joseph, âgés de 2 à 11 ans, cinq des six enfants de Fincza-Fajga vont être sauvé. Elle héberge chez elle durant toute la guerre l’une des
10/1943 Famille Frucht -
Alors que les parents Frucht sont raflés en octobre 1943, le maire de Saint-Cyr-du-Vaudreuil, Arthur Papavoine choisit de protéger les enfants demeurés seuls. Les deux filles sont confiés pour quelques jours aux soeurs de l'école de Notre-Dame-du-Vaudreuil, tandis que Michel est confié à Marie Constantin, une dame de 70 ans, sans enfants. Michel restera chez Marie Constantin jusqu'à la Libération, il a alors 10 ans et reviendra souvent voir Marie et son neveu Émile Leblanc.3
5 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Bourgtheroulde 05/1944Famille Levasseur - Raymond Levasseur est né le 3 mai 1922 à Cailleville (Seine Maritime), de nationalité française, ce membre du FN est contrôlé et arrêté début mai 1944 près de Bourgtheroulde alors qu’il détenait dans un sac militaire des journaux clandestins, des bons d’alimentation et un revolver. Incarcéré à la prison d’Evreux, transféré à Fresnes puis à Compiègne-Royallieu, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France. Il décède en décembre 1982. Source : Résistance 60
Étrépagny 13/07/1942Famille Fuchs - Abraham Fuchs est né à Tomashow (Pologne) le 28/07/1905. Il est le fils de Sarah Estera et d'Israël Fuchs. Ils épouse Deborah Stopnica, née à Lodz le 04/07/1904. Elle est la fille d'Estéra et de Slomo-David Stopnica. Abraham et Déborah arrivent en France et s'installent à Etrépagny (Eure) où ils ouvrent une boucherie chevaline. Ils ont deux enfants, David et Estera (dite Sabine). Abraham et Déborah Fuchs sont arrêtés parce que juifs à Etrépagny lors de la rafle du Vel d'Hiv le 13 juillet 1942. Internés au camp de Pithiviers, Abraham est déporté sans retour à Auschwitz par le convoi n° 13 le 31/07/1942 et Déborah est déportée sans retour à Auschwitz par le convoi n° 14 du 03/08/1942. David et Estera seront sauvés. Déportation : 31/07/1942 convoi no 13 et 14 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Évreux 20/05/1944Famille Detraves - Jean Charles Bernard Detraves est né le 9 janvier 1913 à Beillaut-Saint-Sever (Charente-Maritime), de nationalité française, fils du maire de Houilles, il est élève au lycée Condorcet avant d’intégrer l’Ecole des mines de Paris (promotion 1933). Sous-lieutenant à l’école d’Artillerie de Metz en 1937, il entre à la SNCF comme inspecteur divisionnaire à Evreux, est mobilisé en 1939 et commande une batterie de DCA. Croix de guerre avec étoile de bronze et une citation à l’ordre de l’armée, il est démobilisé en 1940 et reprend son activité professionnelle. Entré dans la résistance, il est arrêté le 20 mai 1944, interné à Evreux puis à Fresnes avant d’être transféré à Compiègne. Déporté à Buchenwald, évacué vers Dachau le 4 avril 1945, décédé le 21 avril 1945 à Cicenice, inhumé le 24 avril à Vodnany (Tchécoslovaquie). Son corps sera rapatrié à Sarlat en 1954. Une école de Houilles porte son nom. Source : Résistance 60
Lieurey 13/08/1944Famille Daligault - Le 13 août 1944, Armand Daligault, originaire de Vaucé (53268) et réfractaire au STO (Service du travail obligatoire) est abattu avec ses camarades lors d'un transport d'armes parachutées à Lieurey (27367). Son nom est le seul inscrit pour 1939 - 1945 sur le monument aux morts.4 Date d'exécution : 13/08/1944
Martainville 05/04/1943Famille Legay - Albert Jean Daniel Legay est né le 28 octobre 1922 à Martainville (Eure), de nationalité française, cultivateur, arrêté le 5 avril 1943 pour avoir recueilli un pilote de l’US Air Force avec ses cousins (les frères Duval). Emprisonné à Rouen, il comparaît devant un tribunal militaire de la Wehrmacht le 16 juin 1943. Condamné à mort puis grâcié, il est transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, à Dora, puis à Bergen-Belsen où il décède le 31 mai 1945 avant le rapatriement. Source : Résistance 60
Chronologie[Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
- 1 - Shoah en Normandie, Yves Lecouturier, Cheminements, mai 2004
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- 3 - Shoah en Normandie, Yves Lecouturier, Cheminements, mai 2004.
- 4 - Marc Valée, Cinq années de vie et de guerre en pays mayennais, 1940 - 1944, Château-Gontier, Groupe Iéna, 1962
*** Renseignements sur grand père, gendarme sous l’occupation. Déposée le 08/05/2023
Bonjour.
Je sais que mon grand père est décédé le 9/04/1942 à Perigueux alors qu’il était gendarme en zone libre. Je ne sais pas pourquoi il était là bas car il habitait Paris.
Peut-être quelqu’un aura une information à ce sujet ( historique, personnelle… ).
Je n’ai pas retrouvé la tombe à Perigueux !!! ???
Merci pour toute information ( positive ou négative…) [répondre]
*** Résistants déportés en 1944 Déposée le 02/02/2019
Bonjour à tous,
Je cherche à collecter des informations sur des résistants de Seine Inférieure et de l'Eure qui se sont faits déportés sur l'année 1944.
Je cherche en particulier des traces de ceux qui ont été les victimes de l'inspecteur Louis Alie et de ses subordonnées, la famille Leroux.
*** L'histoire de L'Ecole des Roches. Déposée le 16/09/2012
S'il vous plait, si vous voulez bien nous aider. Nous sommes les etudiantes de l'ecole des roches et nous sommes tres interesses par l'histoire de notre ecole, especiallement au temps de La Seconde Guerre Mondiale. On sait qu'elle etait demenage a Maslacq, et on a aussi entendu qu'en place d'une de nos maisons il y avait l'hopital, et maintenant on a trouve plein de tranchées, si vous connaissez quelque-chose connectez nous, s'il vous plait! nasta-klkv@yandex.ru
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Justes parmi les Nations -
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- De Gerechten mank de Völker -
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