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Eure-et-Loir

Région :
Centre-Val de Loire
Département :
Eure-et-Loir

Préfets :
Jean Moulin
(21/01/1939 - 02/11/1940) Préfet d'Eure-et-Loir
Charles Donati
(02/11/1940 - 14/11/1941) Charles Guérin Joseph Louis Donati (né en 1891)
Pierre Le Baube
(14/11/1941 - 24/01/1944) Préfet d'Eure-et-Loir
Jacques Moranne
(25/06/1940 - 1942) Jacques Alexandre Moranne, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1901-1982)
Jacques Bussière
(25/11/1942 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre)
René Serre
(24/01/1944 - 02/03/1944) Préfet d'Eure-et-Loir
Angelo Chiappe
(06/02/1944 - 08/1944) Ange Marie Pascal Eugène Chiappe, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté à la Libération, il est fusillé le 23 janvier 1945. (1889-1945)
Jean Chadel
(02/03/1944 - 11/01/1947) Préfet d'Eure-et-Loir
André Mars
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1896-1957)

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Texte pour ecartement lateral

Jean Moulin

dit Max, Romanin
Texte pour ecartement lateral

Chartres 28000 Eure-et-Loir
Date de naissance: 20/06/1899 (Béziers)
Date de décès: 08/07/1943
Arrestations: 21/06/1943
Profession: Préfet
Qualité: Résistant
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Jean-Moulin
Jean Moulin
source photo : Arch.
crédit photo : D.R.
Jean-Moulin
Jean Moulin en 1941
source photo : Arch.
crédit photo : D.R.
Jean-Moulin
Portrait de Jean Moulin par Francine Mayran
source photo : © Col. Francine Mayran
crédit photo : D.R.
Jean-Moulin
Laure et Jean Moulin dans les Alpilles durant l'été 1936
source photo : Archives famille Escoffier
crédit photo : D.R.
Histoire

Avant la guerre

Jean Moulin (Romanin), né à Béziers le 20 juin 1899. Sa sœur aînée, Laure Lucy Moulin est née à Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône) le 3 décembre 1892.

Bachelier en 1917, il s'inscrit à la faculté de droit de Montpellier et comme attaché au cabinet du préfet de l'Hérault, sous la présidence de Raymond Poincaré.
Laure prépare une licence de lettres à la Faculté et s’installe définitivement à Montpellier au 21 de la Grand-rue. Elle enseigne ensuite au collège Legouvé (aujourd’hui collège Clémence-Royer) l’anglais et le français. 

Mobilisé le 17 avril 1918, il est affecté au 2e régiment du génie basé à Montpellier1. Après une formation accélérée, il arrive dans les Vosges à Charmes le 20 septembre et s'apprête à monter en ligne quand l'armistice est proclamé. Il est envoyé successivement en Seine-et-Oise, à Verdun, puis à Chalon-sur-Saône; il sera tour à tour menuisier, terrassier, téléphoniste, au 7e régiment du génie et au 9e régiment du génie. Il est démobilisé début novembre 1919 et se présente tout de suite à la préfecture de Montpellier, où il reprend ses fonctions le 4 novembre.

La qualité de son travail le fait nommer chef-adjoint de cabinet fin 1920. Il obtient sa licence de droit en 1921. Parallèlement, il devient vice-président de l'Union générale des étudiants de Montpellier et membre des Jeunesses laïques et républicaines.

En 1922, il entre dans l'administration préfectorale, comme chef de cabinet du préfet de la Savoie, à Chambery, poste très important pour son âge, sous la présidence d'Alexandre Millerand.

De 1925 à 1930, il est sous-préfet d'Albertville. Il est à l'époque le plus jeune sous-préfet de France, sous la présidence de Gaston Doumergue.

En septembre 1926, il se marie avec Marguerite Cerruti, dont il divorcera deux ans plus tard, en 1928.

En 1930, il est sous-préfet de Châteaulin dans le Finistère. Il y fréquentera des poètes locaux comme Saint-Pol-Roux à Camaret et Max Jacob à Quimper.
Il fut également illustrateur du morlaisien Tristan Corbière. Parallèlement, il publie des caricatures et des dessins humoristiques dans la revue Le Rire sous le pseudonyme de Romanin.

En 1932, Pierre Cot homme politique radical-socialiste, le nomme chef adjoint de son cabinet aux Affaires étrangères en décembre 1932 sous la présidence de Paul Doumer.

En 1933, il est sous-préfet de Thonon-les-Bains et occupe parallèlement la fonction de chef de cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air sous la présidence d’Albert Lebrun.

En 1934, il est sous-préfet de Montargis et secrétaire général de la préfecture de la Somme à Amiens.

En 1936, il est à nouveau nommé chef de cabinet au ministère de l'Air du Front populaire d'où il aide les résistants républicains espagnols antifranquistes en leur envoyant des avions et des pilotes. Il participe à cette époque à l'organisation de nombreux raids aériens civils comme la traversée de l'Atlantique Sud par Maryse Bastié, la course Istre - Damas - Le Bourget. À cette occasion, il dut remettre le chèque aux vainqueurs (équipage italien) dans lequel se trouvait le propre fils de Benito Mussolini.

En janvier 1937, il devient le plus jeune préfet de France dans l'Aveyron, à Rodez à l'âge de 38 ans. Ses actions en faveur de l'aviation lui permirent de passer cette même année du Génie à la réserve de l' Armée de l'air. Il fut affecté à partir de février 1937 à la base de Marignane avec le grade de caporal-chef (mars 1937),puis au Bataillon de l'Air n°117 basé à Issy-les-Moulineaux en fevrier 1938. Il passe sergent de réserve le 10 décembre 19382.

21/02/2020
Lien : Wikipedia

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La résistance

En 1939, il est nommé préfet d'Eure-et-Loir à Chartres. Après la déclaration de guerre, il se porte candidat à l'école des mitrailleurs allant à l'encontre de la décision du Ministère de l'Intérieur. Il passe sa visite médicale d'incorporation à l'école le 9 décembre 1939 sur la Base 117 d'Issy les Moulineaux. Il est déclaré inapte le lendemain pour un problème de vue. Il force alors le destin en exigeant une contre-visite à Tours, qui cette fois le déclare apte. Mais le Ministère de l'Intérieur le rattrape et l'oblige à conserver son poste de préfet d'où il s'emploie à assurer la sécurité de la population.

Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands parce qu'il refuse d'accuser une troupe de tirailleurs sénégalais de l'Armée française d'avoir commis des atrocités envers des civils à La Taye, un hameau près de Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes de bombardements allemands. Maltraité et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de peu et en gardera une cicatrice qu'il cachera sous une écharpe.

En raison de ses idées républicaines marquées à gauche comme radical-socialiste, il est révoqué par le Régime de Vichy du maréchal Philippe Pétain le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité. Il se met alors à la rédaction de son journal Premier combat où il relate sa résistance héroïque contre les nazis à Chartres de manière sobre et extrêmement détaillée (ce journal sera publié à la Libération et préfacé par le général de Gaulle).

Il s'installe dans sa maison familiale de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône) d'où, pressé par le besoin de « faire quelque chose » il s'impose deux buts : tout d’abord il veut se rendre compte de l’ampleur de la Résistance française et ensuite aller à Londres afin d’engager les pourparlers avec la France libre3.

En septembre 1941, il rejoint Londres en passant par l'Espagne et le Portugal, par ses propres moyens, sous le nom de Joseph Jean Mercier. Il est reçu par le général de Gaulle à qui il fait un compte rendu controversé de l'état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement. Son compte-rendu donnera lieu à de nombreuses contestations de la part des mouvements de résistance comme portant atteinte aux actions de renseignements au profit de l'armée britannique, au financement et à la fourniture d'armes au profit de chacun d'entre eux4.

Misant sur l'intelligence et les capacités de Jean Moulin, le général de Gaulle le charge d'unifier les mouvements de résistance et tous leurs différents services (propagande, renseignements, sabotage, entraide) sur le territoire français et notamment le plus important mouvement Combat dirigé par Henri Frenay, afin d'en faire une armée secrète des forces françaises libres complètement placée sous ses ordres. Avec des ordres de mission, des moyens financiers et de communication radio directe avec le général de Gaulle à Londres, il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er janvier 1942 à 15 km de Saint-Andiol qu'il rejoint à pied. Il prend le pseudonyme évocateur de Rex dans la Résistance. Le 27 novembre 1942 est créé le Comité de coordination de Zone Sud à Collonges-au-Mont-d'Or dans le but de coordonner avec la mouvance communiste les trois mouvements principaux de résistance de la zone libre. Jean Moulin et ses alliés communistes cherchent - non sans mal - à y être prépondérant sur les trois chefs Henri Frenay (Combat), Emmanuel d'Astier de La Vigerie (Libération-Sud) et Jean-Pierre Lévy (Franc-Tireur).

Il utilise ensuite ses dons artistiques pour sa couverture de marchand d'art et ouvre la galerie d'art "Romanin" - pseudonyme d'artiste de Jean Moulin - au 22 rue de France à Nice. En février 1943, il retourne rendre compte de sa mission à Londres avec le général Delestraint, le chef de l'Armée Secrète communément choisi par les mouvements de résistance et par le général de Gaulle pour uniquement diriger leurs actions militaires sous l'ordre direct de ce dernier. Ceux-ci considèrent alors la reconnaissance du général de Gaulle et de son délégué unique Jean Moulin en tant que chefs politiques de la Résistance comme étant uniquement politique et donc prématurée.

En février 1943, Jean Moulin retourne à Londres rendre compte de sa mission au général de Gaulle qui le décore de la Croix de la Libération et le nomme secrètement comme ministre membre du Comité national français et seul représentant de ce Comité en métropole.

Il retourne en France le 21 mars 1943, sous le pseudonyme de Max, chargé de créer le CNR (Conseil national de la Résistance), tâche complexe, car il reste toujours mal reconnu par les mouvements de résistance. La première réunion en séance plénière du CNR se tient à Paris, 47 rue du Four, le 27 mai 1943.

Il parvient non sans mal à se faire admettre en tant que chef du CNR qui réunit les chefs de tous les groupes de résistance française. Le CNR représente alors l'unité des forces militaires secrètes françaises reconstituées aux yeux des alliés et la légitimité de la France et du général de Gaulle comme seul chef de cette armée et chef politique de la France.

Il favorise avec les mouvements communistes la création du grand maquis du Vercors également controversé par les mouvements de résistance5 comme étant trop important et trop vulnérable pour entreprendre efficacement des actions de guérilla. Ce maquis sera effectivement détruit par les forces nazies dans des conditions sanglantes début 1944.
Maison dont le locataire était le docteur Dugoujon à Caluire (69).

Il est arrêté à la suite d'une dénonciation supposée, ou d'une négligence de la part du résistant René Hardy, le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône), dans un pavillon de la banlieue de Lyon loué par le docteur Dugoujon, où se tenait une réunion avec les principaux chefs de la Résistance. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie au Fort Montluc de Lyon, il est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 aux environs de Metz, dans le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne pour être de nouveau interrogé.

21/02/2020
Lien : Wikipedia

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Hommages

A la Libération, Laure Moulin créé le Foyer Jean-Moulin,1, rue Embouque-d’or (aujourd’hui disparu).

Gardienne de la mémoire de Jean Moulin, elle est l’auteur notamment d’une biographie parue en 1969.

Elle décède le 31 décembre 1974 dans son domicile de la désormais Grand-rue-Jean-Moulin.

Le club de l’Âge d’Or (centre d’animation pour les seniors affilié au CCAS) situé au 45, rue Frédéric-Bazille porte son nom. 

21/02/2020

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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 L'abbé Henri Péan Chef méconnu de la Résistance en Touraine (Le curé de Draché à partir de 1930 sous l'occupation, l'âme de la résistance en Sud Touraine et Nord de la Vienne.
144 pages format 16x23cm 60 illustrations (inédites pour la plupart) ISBN : 978-2-914818-49-0 )
2 Honneur à des résistants (résistants à Esvre et déportation en camps de la mort. )
3 bombardements à Beaujardin Tours (Chateau de Beaujardin à Tours , bombardements. )
4 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF). Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage. Source Fanny DUPUY )

Notes

- 1 - Registre Matricule n° 993, recrutement de Béziers, classe 1919, Archives Départementales de l' Herault, 1 R 1328 page 319/325
- 2 - Registre Matricule n° 993, recrutement de Béziers, classe 1919, Archives Départementales de l' Herault, 1 R 1328 page 319/325
- 3 - Daniel Cordier, Jean Moulin, La République des Catacombes, Gallimard, p. 62
- 4 - Henri Frenay, La nuit finira, Mémoires, Plon
- 5 - Henri Frenay, La nuit finira, Mémoires, Plon

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