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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
André Jozon
(15/04/1938 - 25/09/1940) Préfet de la Marne
René Bousquet
(1940 - 1942) Préfet de la Marne, nommé préfet régional de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube) le 28 août 1941 (1909-1993)
Louis de Peretti
(18/05/1942 - 1944) Louis Alexandre Valère de Peretti della Rocca, Préfet régional de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube)
Marcel Grégoire
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube)(1884-1969)
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Fils de Raphaël |
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Vitry-le-François 51300 - Marne | |||||
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Les frères Marx Joseph Georges né en 1890 et Lucien né en 1898 à Somsois (51), ainsi que leur père Raphaël Marx sont nés en France et au début de la guerre, habite à Vitry-sur-Seine.
Le 16 mai 1940, six jours seulement après la fin de la « drôle de guerre », Vitry-le-François est survolée par l'aviation nazie qui bombarde le quartier Saint-Germain. En quelques minutes, la totalité du quartier brûle. De peur de nouvelles attaques, les Vitryats s'enfuient. La famille Marx part vers Somsois (51) avec uniquement les vêtements qu’ils portent.
Les bombardements continuant, ils décident d’aller dans le département des deux Sèvres.
Jeannine* et Georges Merveilleau*, épiciers à Sainte-Foy-la-Grande
Lucien Marx, son épouse Eva née Lévy et leurs familles se réfugient dans la ferme Goulard en Gironde, proche de la ligne de démarcation à Sainte-Foy-la-Grande et ce grâce à une rencontre par hasard avec une personne de leur connaissance Georges Merveilleau*, ancien collègue de Lucien Marx.
Georges Merveilleau* viendra en aide à la famille Marx pendant toute la durée de la guerre avec la complicité de son épouse Jeannine*.
Jeannine* et Georges Merveilleau* offre un travail à Lucien Marx qui va faire le commerce de chevaux.
En 1942, avec l’aggravation des conditions de vie pour les juifs en France, ils doivent présenter leurs cartes d’identité afin que soit rajouté le tampon JUIF. Les lois édictées par l’état Français de Pétain interdisant aux juifs de nombreuses professions, Lucien Marx quitte son travail et se lance dans la culture de légumes et de fruits, ce qui permet à la famille de survivre jusqu’à la fin de la guerre.
Edmond Lévy, le frère de Eva Marx les rejoint et trouve du travail comme fournisseur de pain qu’il distribue de lieux en lieux avec une carriole.
Jeannine* et Georges Merveilleau* promettent d’adopter René et Jean-Paul en cas de malheur.
Pierre Marbouty*, maire de Pineuilh
Pierre Marbouty* est le maire de Pineuilh depuis 1938 et le restera jusqu'en 1969.
En juillet 1943, il accueille la famille Marx et leur donne de faux papiers au nom de Marais, papiers produits avec l’aide d’un des chefs de la résistance locale.
En 1944, la pression se fait plus grande car les Allemands et les collaborateurs intensifient les rafles dans la région. Ce sera l’année la plus difficile à passer.
Caroline* et Paul Faure* et Eva* et Pierre Matignon* et leur fils Jacques*
Les Familles Faure et Matignon sont deux familles protestantes qui se connaissent et habitent près de la Dordogne. En 1944, les familles refugiées doivent souvent quitter Sainte-Foy-la-Grande suite aux nombreuses rafles. Ils prennent des vélos et s’éloignent d’environ d’une dizaine de kilomètres en traversant la rivière vers Saint-Antoine-de-Breuilh et arrivent chez Caroline* et Paul Faure*, amis de Georges Merveilleau*, qui habitent Les Verdiers.
Ils y seront protégés.
Ils peuvent aussi se réfugier chez les voisins, Eva* et Pierre Matignon* et leur fils Jacques*. Quand les familles arrivent dans la nuit pour se cacher, les familles Faure et Matignon communiquent en sifflant.
Lucie* et Ernest Planès* et leur fille Emma Dubourdieu*