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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Marie Maurice Georges
(24/03/1938 - 17/09/1940) Préfet de la Sarthe
Yves Gasné
(1940 - 18/10/1941) Sous-préfet pour l'arrondissement de La Flèche. Né en 1908 à Lyon.
Jean Roussillon
(16/08/1940 - 31/07/1943) Préfet régional de la région d'Angers (Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et la partie occupée de l'Indre-et-Loire) (1896-1970)
Maurice Cuttoli
(16/09/1940 - 18/02/1942) Sous-préfet de Mamers. Né en 1904 à Constantine (Algérie).
Victor Baptiste Jean Dissard
(17/09/1940 - 14/11/1941) Préfet de la Sarthe
Philippe Lanquine
(19/09/1941 - 21/09/1944) Sous-préfet de Mamers. Né en 1905 à Moissac.
Georges Féa
(18/10/1941 ) Sous-préfet pour l'arrondissement de Mamers. Né en 1912 à Paris.
Marcel Picot
(14/11/1941 - 08/02/1943) Préfet de la Sarthe
Lucien Porte
(08/02/1943 - 08/08/1944) Préfet de la Sarthe. Révoqué
Charles Donati
(01/08/1943 - 10/08/1944) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région d'Angers (Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et la partie occupée de l'Indre-et-Loire) (né en 1891)
Jean-Louis Costa
(08/08/1944 - 11/12/1945) Préfet de la Libération de la Sarthe
Michel Debré
(10/08/1944 - 01/04/1945) Michel Debré dit Jacquier, Commissaire de la république de la région d’Angers (Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et la partie occupée de l'Indre-et-Loire) (1912-1996)
René Dijoud
(22/09/1944 ) Sous-préfet de Mamers
Alain Savary
(01/04/1945 - 11/05/1945) Commissaire de la république de la région d’Angers (Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et la partie occupée de l'Indre-et-Loire) (1918-1988)
Georges Briand
(04/02/1946 - 01/01/1948) Préfet de la Sarthe
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
8202
Remise de la médaille de Juste : 1998 Sauvetage : Saint-Jean-de-la-Motte 72510 - Sarthe | ||
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Suzanne* et Henri Martineau* source photo : Arch. fam. Martineau crédit photo : D.R. |
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![]() Henri et Suzanne Martineau source photo : Arch. fam. crédit photo : D.R. |
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plaque à la mairie de saint jean de la motte en Sarthe en hommage aux familles élevées au titre de juste parmi la nation source photo : petit-fils de Henri et Suzanne Martineau crédit photo : D.R. |
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Le 3 septembre 1939 la France déclare la guerre à l’Allemagne. Au fur et à mesure que les mesures antisémites se mettent en place des familles vivant à Paris décident de quitter la capitale pour se réfugier à la campagne. Certaines de ces familles trouveront refuge à Saint-Jean-de-la-Motte, un village sarthois occupé par les Allemands.
Henri* et Suzanne Martineau* vivaient avec leurs trois enfants dans leur ferme de Saint-Jean-de-la-Motte. Ils vont sauver de nombreux juifs :
La famille Skorupka
Dès le mois d’octobre 1939 la famille Skorupka emménage à Saint-Jean-de-la-Motte dans une petite maison située près de l’église. Le couple Skorupka, la sœur de Madame Skorupka et leurs deux enfants Roger et Jacques cohabitèrent ainsi pendant quelques mois avant de revenir à Paris pour s’assurer que leur logement n’avait pas été pillé ou occupé pendant leur absence.
En 1940, par peur de l’antisémitisme de plus en plus virulent Madame Skorupka sollicite l’aide de Monsieur Emile Coubard maire de Saint-Jean-de-la-Motte afin de trouver une famille qui pourrait accueillir ses deux garçons ainsi que leur cousine, Hélène Wasman.
C’est la famille Martineau qui les accueillera et leur fournira de faux papiers en dépit des risques qu’ils encouraient, notamment lors des déplacements à Paris. A cette époque avec les enfants du couple, Yvonne, Henri et Robert, la famille comptait six enfants.
Roger Skorupka est scolarisé pendant deux mois à partir du mois d’avril 1940, puis il devra quitter l’école à cause de l’insécurité grandissante dans le village. Au quotidien les trois enfants passaient beaucoup de temps à jouer dans la campagne, à ramasser les doryphores dans les champs de pommes de terre mais on pouvait aussi les retrouver dans la ferme de la famille à traire les vaches ou à soigner la basse-cour. Les Martineau traitaient les trois enfants comme des membres à part entière de la famille et très vite de forts liens se sont tissés entre eux.
En 1941 Madame Skorupka revient de Paris pour s’installer dans le village sarthois avec sa fille Denise. Henri et Suzanne Martineau les aident à trouver un logement et les ravitaillent. Après quelques mois Madame Skorupka, ses enfants et la cousine Hélène partiront s’installer à Mayet (Sarthe) où ils resteront jusqu’en 1945.
Roger Skorupka et Hélène Wasman se sont finalement mariés et ils ont eu deux garçons.
La famille Sokolovski
En août 1940, Madame Sokolovski conseillée par Madame Skorupka, prend contact avec le couple Martineau pour leur demander d’héberger ses deux enfants Wolf alors âgé de 12 ans et Hélène alors âgée de 3 ans. Les Martineau acceptent, ils avaient alors jusqu’au départ des trois enfants Skorupka la garde de huit enfants.
En septembre de la même année Madame Sokolovski va à son tour s’installer à Saint-Jean-de-la-Motte avec sa fille Denise, elle donnera naissance à sa troisième fille, Rachel, quelques temps plus tard.
Wolf est scolarisé dès son arrivée en classe de CM2 et Denise est scolarisé en octobre. Wolf et Hélène se sont très vite intégrés à leur famille d’accueil qui les traitait avec beaucoup de soin. Le jeune garçon se faisait discret dans le village, il s’est déscolarisé en juillet 1942 et se cachait dans les fermes du village en échanges de ses services. Wolf et Robert se sont liés d’une forte amitié.
Madame Sokolovski et deux de ses filles, Denise et Rachel, furent arrêtées en février 1943 par la police allemande sur dénonciation, malgré la tentative du maire, Monsieur Patouet, pour les avertir. Elles sont internées à Drancy puis déportées dans un camp d’extermination. Les deux autres enfants Sokolovski n’ont pas été arrêtés et ils vivront dans le village jusqu’à la libération, par la suite ils seront recueillis par la famille Kraus en région parisienne. Quelques années plus tard ils ont émigré en Israël.
Robert et Wolf sont toujours restés en contact…
La famille Krauz
En mai 1941, les époux Martineau aideront une nouvelle famille, les Krauz. La famille se composait des parents, Charles et Fanny, et de trois filles Denise, Henriette et Rachel. Ils étaient extrêmement discrets, par ailleurs bien des Mottais ignoraient leur présence dans le village. La famille Krauz quittera Saint-Jean-de-la-Motte à la fin de la guerre, seule Denise la fille ainée restera hébergée par la grand-mère de Robert Martineau jusqu’en novembre 1946.
La famille Fisisky
En mai 1940, c’est la famille Fisisky qui s’installe dans le village. Madame Fisisky était la sœur jumelle de Madame Sokolowski, elle a elle même des jumelles, Eva et Erna et un fils, Samuel.
Samuel Fisisky est inscrit à l’école en septembre 1940 mais il ne la fréquente qu’en octobre. A la fin de l’année scolaire il rentre en apprentissage comme mécanicien chez le garagiste, Monsieur Biard.
Erna est inscrite à l’école du village depuis juin 1940 mais elle n’y est présente qu’à partir du mois de septembre de la même année. Eva est quand à elle inscrite au mois de novembre 1941, cette inscription tardive est peut-être due à la fragilité de sa santé, elle est souvent absente pour maladie.
Les jumelles ne font pas la rentrée des classes de septembre 1942 et ne reprendront le chemin de l’école qu’à partir du 2 octobre. Elles sont arrêtées le 9 Octobre 1942 dans leur salle de classe par la police française et allemande.
Leur mère et leur frère seront eux aussi raflés le même jour suite à une dénonciation, ils n’ont pas eu le temps de se cacher. Monsieur Fisisky était hospitalisé lors de ces arrestations, il est décédé quelques jours plus tard sans savoir ce qui était arrivé à sa famille.
Aucun membre de la famille ne reviendra d’ Auschwitz.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Henri Martineau |
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2 Le camp de Beauregard à Clefs (Site personnel en cours de réalisation )
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5 la Famille Angel (Destin croisés des familles Angel et Delépine, originaires du nord et toutes deux réfugiées à Tharon plage )
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