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Élie Vadrarue

Texte pour ecartement lateral

Saint-Ouen 93400 Seine-Saint-Denis
Date de naissance: 1907 (Harlo (Roumanie))

Nationalité : Roumain
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Histoire
Pierre Batut* et son épouse Maria* habitent à Pierrefitte, en banlieue parisienne avec leur fille Renée.
 
Pierre Batut*, né en 1889, intègre la TCRP (actuelle RATP) où il est receveur. De santé fragile car elle souffre d’asthme et d’emphysème, Maria Batut* a arrêté de travailler assez vite et prend des enfants en pension pendant les vacances scolaires.
 
A l’été 1937, Pierre Batut* prend sa retraite et avec sa famille, s’installe à Châtillon-sur-Loire dans le Loiret. Maria Batut* continua de s’occuper de la petite Hélène. 
Devant la maison, il y a un petit jardin où Pierre Batut* fait pousser quelques légumes et herbes aromatiques et construit quelques clapiers pour élever des lapins et un petit carré de jardin servira de poulailler.
 
Élie Vadrarue est né en 1907 et est venu de Harlo en Roumanie vers 1928 après avoir obtenu un diplôme de mécanicien. 
Pessa Laja née Szumacher est née en 1907 à Annopol en Ukraine.
Leur fille, Hélène naît le 14 juillet 1930 à Paris. 
La famille Vadrarue s’installe à Saint-Ouen et se spécialise dans la réparation d’appareils ménagers d’occasion qu’Élie répare lui-même tandis que Laja s’occupe du nettoyage et de la vente. Ils font garder leur fille Hélène, et en 1932 la confient à Maria* et Pierre Batut* à Pierrefitte.
 
Accueillie à l’âge de 2 ans et demi par Maria* et Pierre Batut*, famille attentive et aimante, Hélène n’a pas tardé à les appeler papa et maman, pour faire comme leur fille Renée. Ainsi, ses parents biologiques sont vite devenus « Papa Élie » et « Maman Paulette » (francisation de Pessa).
A Châtillon-sur-Loire, Maria* continue de s’occuper de Hélène. Ses parents viennent lui rendre visite une fois par mois. 
 
Élie Vadrarue s’engage volontaire pour la France en 1939 , il est sur le front en première ligne faisant partie de la Légion étrangère. Il est fait prisonnier et est envoyé dans un stalag.
 
Pendant la période de l’occupation allemande, Maria* et Pierre Batut* restent à Châtillon-sur-Loire
Hélène va à l’école. 
Pierre Batut* cultive son jardin pour les légumes, essentiellement des pommes de terre et des rutabagas. Très courageux, il s’improvise bûcheron et achète des arbres en forêt pour les abattre et les débiter. Il fait aussi quelques travaux dans les fermes pour être payé en marchandises.
 
De son côté, Laja Vadrarue essaie de se procurer quelques denrées qu’elle trouve au marché noir et qu’elle envoie à son frère et à son mari, prisonniers de guerre. Elle continue seule son commerce d’appareils ménagers d’occasion à Saint-Ouen
Puis il est interdit aux Juifs de travailler et d’avoir un commerce.
 
Complètement désespérée, Laja Vadrarue envisage de faire venir sa fille. C’est ainsi que le 20 septembre 1942, Hélène débarque gare de Lyon avec Maria*.
 
Le matin du 24 septembre 1942, on frappe à la porte. C’est un agent de police venu emmener Laja Vadrarue. En un instant, tous les habitants de l’immeuble viennent apporter leur soutien et proposer leurs services. Pendant ce temps, l’agent demande à Laja de prendre quelques affaires. Laja lui demande si Hélène doit venir aussi. Elle n’est pas sur la liste et il lui répond qu’elle peut rester. Laja prend quelques affaires dans une valise, remet à Hélène l’argent qu’elle a sous la main, et la recommande à la voisine de palier qui est française.
 
Laja sera conduite à Drancy puis déporté à Auschwitz le 25 septembre 1942 par le convoi n° 37, mais fera partie des rares personnes revenues de déportation.
 
Hélène s’inscrit à l’école rue Hermel où elle se rend chaque jour comme les enfants qui ont leurs parents.
Depuis qu’elle est seule, Hélène correspond toujours avec Maria* et Pierre Batut*, ses parents nourriciers.
 
Début janvier 1943, Hélène tombe malade et doit être hospitalisée à l’hôpital Bretonneau. Elle reçoit du courrier et aussi quelques colis de friandises de la part de Maria* et Pierre Batut*.
 
Dès sa sortie de l’hôpital en mars 1943 elle est envoyée dans une maison d’enfants rue Guy Patin, puis rue Caulaincourt.
 
Après environ trois semaines, une dame vient la chercher pour prendre le train avec elle et l’emmener chez Maria* et Pierre Batut* à Châtillon. Elle lui enlève les étoiles de ses vêtements et lui dit de ne pas parler en route. Hélène n’a jamais rien su de cette dame qui l’a accompagné. Elle a appris beaucoup plus tard que la maison qu’elle venait de quitter appartenait à la Fondation Rothschild. Tous les enfants qui étaient avec elle ont été déportés trois semaines plus tard.
 
La vie de famille reprend son cours à Châtillon.
 
Un jour d’été 1943, Hélène est dénoncée comme Juive aux Allemands qui viennent la chercher chez Maria* et Pierre Batut*. Heureusement elle n’est pas à la maison. Pierre Batut* est convoqué à Montargis le lendemain. Malgré les menaces de sanctions et représailles, ils ont maintenu leur aide et protection. Pierre Batut* n’a jamais parlé de ce qui s’était passé à Montargis.
 
Puis ce fut la Libération. En 1945, Hélène est repartie vivre à Paris auprès de sa famille.

06/04/2022

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )

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