Salomon Marton et son épouse Valérie née Bachner, juifs nés en Hongrie, habitaient au Blanc-Mesnil, 50, rue de l'Angélus avec leur fille Liliane, née au Blanc-Mesnil le 30 mai 1930.
Salomon était tailleur, tandis que Valérie était couturière.
Arrêtés parce que juifs, Salomon, 45 ans, sera déporté sans retour le 15 mars 1943 vers Auschwitz par le convoi n° 49 et Valérie, 42 ans, sera déportée à son tour sans retour le 7 septembre 1943 vers Auschwitz par le convoi n° 59.
Liliane, restée orpheline, sera cachée jusqu'à la fin de la guerre.
Comment et pourquoi résumer une vie, une enfance spoliée ?
L'auteure a été amputée de ses parents, déportés, et ses béquilles sont fragiles.
Comme un objet indésirable ou inutile, comme un ballot informe sur un quai de gare, elle a été déplacée à coups de pied chez les uns, chez les autres, mais comme un ballon elle a rebondi, à chaque fois, toujours plus haut, toujours plus loin, pour essayer de s'accrocher aux étoiles.
Ce document est un hymne à l'amour envers ses parents, un hommage à tous ceux qui croient à une société meilleure pour leurs enfants.
Comme les akènes du pissenlit qui volent dans les airs, pour ensuite s'enfouir et germer dans la terre, les mots nourrissent les pensées et devraient porter l'espoir.
Ce récit est la petite pierre blanche du souvenir qu'elle aurait voulu mettre sur la tombe de ses disparus.
Titre
Cinquante apres... 1944-1994 ; l'espoir
Auteur
Liliane Marton
Édition
Société des écrivains
Année
2006
Genre
témoignage
Description
Les poèmes ne se résument pas. Chacun porte la marque de l'émotion d'un moment extrêmement fugace. Cela peut être une information télévisuelle, un moment de bonheur, un émoi musical ou pictural...
S'il fallait condenser ces trente poèmes, on pourait dire qu'en dehors de la recherche de la résilience de la personne, c'est le chuchotement plaintif, les gémissements, les hurlements qui jalonnent la vie d'une enfant amputée de ses parents assassinés, emportés par le maelström du génocide perpétré par les nazis pendant la 2ème guerre mondiale. Et pourtant... quelques rayons de soleil illuminent ce chemin caillouteux, et surtout l'espoir utopique peut-être, d'un monde où les enfants ne souffriront plus de la folie meurtrière des humains.
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
Justes parmi les Nations -
Righteous among the Nations
- De Gerechten mank de Völker -
Giusti tra
le nazioni - Drept între
popoare -
Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy
wsród Narodów Swiata -
Rechtvaardige onder de Volkeren -
Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy
-
Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos
entre les Nacions