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Puy-de-Dôme

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Puy-de-Dôme

Préfets :
Camille Fontanel
(30/06/1934 - 30/10/1940) Sous-préfet de Riom
Alfred Baffrey
(1936 - 1940) Préfet du Puy-de-Dôme
Charles Fougeron
(30/10/1940 - 18/06/1942) Sous-préfet de Riom
Louis de Peretti
(1940 - 1941) Louis Alexandre Valère de Peretti della Rocca, Préfet du Puy-de-Dôme
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1883-1951)
Honoré Guerrin
(1942 - 1944) Préfet délégué du Puy-de-Dôme
Clément Vieu
(18/06/1942 - 11/08/1943) Sous-préfet de Riom
Paul Brun
(1942 - 1944) Paul Ferdinand Eugène Brun, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier) (1892-1965)
Maurice Daudin
(11/08/1943 - 11/09/1944) Sous-préfet de Riom
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)
Pierre Sauvanet
(1944 - 1946) Préfet du Puy-de-Dôme
Pierre Mitanchez
(01/09/1944 - 24/10/1946) Sous-préfet de Riom
Gabriel Delaunay
(1946 - 1948) Préfet du Puy-de-Dôme
Louis Ferrand
(24/10/1946 - 02/08/1949) Sous-préfet de Riom

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Jean Chappat

Texte pour ecartement lateral

Clermont-Ferrand 63000 Puy-de-Dôme
Nom de naissance: Jean Jacques Chappat

Qualité: Résistant
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Histoire

Salih Gourdji, Turc, appelé aussi « Prince Sabahaddin » car il avait rang de pacha, était né à Bagdad en 1884.

Salih Gourdji est issu de l'une des cinq cents familles juives séfarades de Turquie converties à l'islam au xviie siècle.

Il a fait des études de droit à Paris, où il s'est fait de nombreux amis dans les milieux intellectuels et diplomatiques et a participé au mouvement Jeunes-Turcs, parti politique et révolutionnaire qui souhaite restaurer la Constitution ottomane de 1876. Sa délégation est reçue par Georges Clemenceau.

A la mairie du 8e arrondissement, Salih épouse Elda née Farragi de Thessalonique, fille d'un médecin-major d'origine russe, colonel dans l'armée turque.

Ils auront deux filles

  • Djénane, dite Douce, née le 9 septembre 1910 à Istanbul (Turquie)
  • Léa France, née le 21 septembre 1916 à Genève (Suisse), qui deviendra Françoise Giroud. 

Rentré à Constantinople, Salih Gourdji, journaliste y a créé en 1909 l'« Agence télégraphique ottomane », peu après la révolution du 24 juillet 1908. Il fonde en 1911 la première agence de presse indépendante de son pays, l'Agence télégraphique ottomane, annexée ensuite par l'Agence Anadolu.

Léa France n'a que onze ans lorsque son père meurt le 9 février 1927.

La mère et les deux filles sont alors en graves difficultés financières. A 14 ans, Françoise quitte l'école pour travailler et aider sa mère financièrement, avec un unique diplôme de dactylo, qui se révélera bien utile dans sa carrière journalistique.
Employée de librairie boulevard Raspail à Paris, elle devient secrétaire d'André Gide, puis scripte de Marc Allégret, ami de la famille. Assistante de Jean Renoir en 1937 - son nom apparaît dans le générique de La Grande Illusion - elle sera scénariste pour Jacques Becker en 1938, travaille pour la radio où elle prend le nom de Françoise Giroud.

Lors de l'exode de 1940, la famille rejoint Clermont-Ferrand où vit sa soeur Djénane.

Lorsque les lois raciales sont promulguées, elles ne se font pas recenser et ne portent pas l'étoile jaune.

En 1940, Françoise Giroud épouse Elie Nahmias Danis mais la famille de celui-ci refuse le mariage. Leur fils Alain-Pierre Danis naît en 1941 à Clermont-Ferrand.

Djénane baptiséé volontairement le 27 mai 1933 à Notre-Dame-d'Auteuil, épouse le 1er août 1933, à l'église Saint-Pierre-de-Chaillot dans le 16e arrondissement de Paris,  Georges, Paul, Albert Sersiron, né en 1904, ingénieur chez Michelin à Clermont-Ferrand. La famille de Djénane n'est pas présente... 

Le couple se sépare pendant la guerre. Djénane choisit la résistance, tandis que Georges Sersiron rejoinnt la Milice. Il sera abattu par la résistance en 1944.

Grâce à des contacts à Nice, un curé de l'Allier, le chanoine Bardet, à Montcombroux-les-Mines, réalise le 23 avril 1942 des certificats antidatés en 1917, pour Françoise et sa mère Elda Gourdji, rajoutant même pour cette dernière « après avoir renoncé à sa foi musulmane ». 

Avec ses origines falsifiées, Françoise Giroud entreprend en mars 1942 des démarches administratives auprès du Comité d'organisation de l'industrie cinématographique, pour continuer de travailler dans le cinéma. Utilisant son pseudo de Giroud, elle sera reconnue comme « scénariste d'origine catholique », et déclare sous la foi du serment être de race aryenne.

Le 15 juin 1942 elle obtient son autorisation de travailler de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC).

En 1943, elle écrit dans « Le Pont », périodique allemand édité en français, créé par la Propagandastaffel en 1940 et destiné aux travailleurs français en Allemagne. Elle écrit aussi dans « Paris-Soir », dont la rédaction s'est repliée à Lyon.

Françoise Giroud, qui a été agent de liaison dans la Résistance, sera arrêtée par la Gestapo sur dénonciation. On lui reprochera d'avoir hébergé un chef de l'Armée secrète. Incarcérée à Fresnes de mars à juin 1944, elle sera libérée grâce à l'intervention du collaborateur Joseph Joinovici.

Djénane, agent de liaison de la Résistance et compagne de Jean Chappat, chef régional de l’Armée secrète, Djénane est arrêtée pendant la vague de rafles de l’automne 1943. Internée à la prison militaire allemande dite du 92 d’octobre 1943 à janvier 1944, elle est déportée à Ravensbrück puis à Flossenburg et enfin à Holleischen.
En mai 1945, elle retrouve Jean qui a été déporté à Neuegamme. Ils se marient dans la foulée." 

En 1947, divorcée de son premier mari, Françoise Giroud épouse Witali Anatoli Eliacheff, producteur de cinéma. Leur fille Caroline naît le 5 juin 1947 à Boulogne-Billancourt (92).

Dans les années 1950, Françoise Giroud rencontre Jean-Jacques Servan-Schreiber, son grand amour qui la quitte, puis, quelques années plus tard l'éditeur Alex Grall qui décède d'un cancer en 1984.

En 1972, Alain-Pierre Danis, le fils de Françoise Giroud meurt d'un accident de ski à Val d'Isère.

Françoise Giroud a toujours caché sa judéité, jusqu'à ce que son petit-fils Nicolas (fils de Caroline Eliacheff et de Robert Hossein), décide d'enquêter sur ses origines familiales en 1982. Dans une lettre, il demande à sa grand-mère si elle est juive. Françoise Giroud niera mais, poursuivant ses recherches, il tombe sur des papiers d'état-civil qui ne laissent aucun doute.

En 1988, Françoise Giroud lui révèle la vérité dans une lettre : « Ta grand-mère est née juive. Pour te dire cela, je dois rompre un serment fait à ma mère sur son lit de mort ». Nicolas Hossein-Eliacheff pourra alors renouer avec ses origines. Devenu rabbin, il a pris le nom hébraïque d'Aaron Eliacheff, et exerce son ministère à Strasbourg.

Thierry Noël-Guitelm La face cachée de l'étoile jaune

07/09/2020

asso 12395

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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

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