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Isaac Millman



 
Paris 75011 - Paris
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Isaac-Millman
Isaac Millman et ses parents
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Isaac-Millman
Isaac
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Histoire

Isaac Sztrymfman a sept ans quand l’Allemagne envahit la France, pays où ses parents, Moshe et Rivke, juifs polonais, se sont réfugiés. Ils habitent 10, rue de la Fontaine-au-Roi dans le 10e arrondissement de Paris.

Moshe Sztrymfman, né à Lublin (Pologne) est tailleur. Rivke née Fruchtel, est née à Zsmozch (Pologne).

Le 14 mai 1941, lors de la rafle dite du "Billet vert", son père, Moshe, est arrêté parce que juif et étranger et enfermé au camp de Pithiviers. Plus d’un an après, le 25 juin 1942, Moshe, âgé de 32 ans, sera déporté sans retour à Auschwitz.

En 1942, Isaac et sa mère, Rivka, sont arrêtés alors qu’ils tentent de passer la ligne de démarcation et emprisonnés dans la prison d’Autun.

Avant d’être à son tour internée à Pithiviers, Rivke soudoie un gardien pour que son fils Isaac soit envoyé dans un hôpital où, grâce à la complicité des médecins et infirmières, des enfants juifs sont déclarés malades.

Isaac décrit son parcours dans son livre Je m’appelle Isaac et j’ai été un enfant caché d’abord publié aux Etats-Unis en 2002, chez Farrar and Strauss, et en 2012 par le Cercil, en français : "À notre arrivée à l’hôpital, on nous emmena au secteur des enfants, où on nous attribua un lit et une sorte de blouse blanche à enfiler. Je découvris rapidement qu’aucun des enfants n’était malade. Nous étions tous des Juifs qui venaient d’être sauvés. Les médecins et infirmières qui géraient l’hôpital nous protégeaient en prétendant que nous étions malades".

Rivke, 32 ans, est déportée sans retour à Auschwitz.

Après ce refuge provisoire, Isaac est caché par plusieurs personnes, faisant alternativement l’expérience de la cruauté et de la tendresse. Il doit camoufler son identité et prend le nom de "Jean Devolder".

À la fin de la guerre, Isaac attend ses parents qui ne reviendront pas. Il est adopté en 1948 aux États-Unis par une famille juive américaine de Brooklyn et devient "Isaac Millman".

30/08/2013

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"When the Germans invaded France Isaac was seven since that time his life has been changed. His father was taken away, and then two years later he and his mother were arrested. To save Isaac's life his mother bribed a jailer to take him to a nearby hospital, where he could pretend to be sick a long with many other children with the help from the doctors and nurses. Isaac had to shed his Jewish identity and became Jean Devolder. But he never lost hope that he would re4turn to his parents or forgot his true identity."

05/12/2012
Lien : Holocaust Ressources

[Compléter l'article]

 


Titre

Je m’appelle Isaac et j’ai été un enfant caché

Je m’appelle Isaac et j’ai été un enfant caché

ACHETER EN LIGNE

Auteur   Isaac Millman  
Édition   Les éditions du Cercil  
Année   2012  
Genre   témoignage  
Description   Isaac Millman a 69 ans quand il peut enfin raconter son histoire d’enfant caché, séparé de ses parents pendant la guerre, faisant alternativement l’expérience de la cruauté et de la tendresse. Ses illustrations sensibles, ses photos de famille et les documents retrouvés par le Cercil, et qui semblent tout simplement glissés entre les pages comme dans un album de famille, offrent des entrées de lecture multiples aux jeunes lecteurs et font de ce petit livre passionnant un document d’une qualité exceptionnelle sur la Seconde Guerre mondiale et la Shoah.
70 ans jour après la déportation de son père, le 25 juin 1942,
70 ans après la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942,
70 ans après la séparation d’avec sa mère à son tour déportée,
Isaac Millman témoigne dans un album jeunesse édité par le Cercil
La préface de Boris Cyrulnik permet de mieux comprendre le point de vue de l’enfant.
Texte et illustrations Isaac Millman
Traduction de l’américain Odile Belkeddar
Préface Boris Cyrulnik
80 pages quadri couverture souple

Pour tous à partir de 10 ans
Les éditions du Cercil 2012 ; Ean : 9782954090306 ; diffusion : cercil@cercil.eu
 

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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