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Alain-André Bernstein



 
Paris 75011 - Paris
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Alain-André-Bernstein
Charlotte et Alain-André, le 8 mars 1942
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Alain-André-Bernstein
Andrée, Alain-André et Anne-Marie, le 6 septembre 1940
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Alain-André-Bernstein
Louis Breton, Charlotte, Héliette, Andrée et Alain André Bernstein conduisant la carriole tirée par Coquette à Touchemoreau, 1er juin 1941
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Histoire

Héliette et Léon Bernstein, les parents d’Alain-André, sont très tôt conscients des périls qui les menacent : ils ne se feront pas recenser.

Léon Bernstein, né à Paris en 1893 de parents juifs immigrés d'Ukraine est un ancien combattant mutilé de la guerre 1914-1918. Après avoir été champion de boxe, il devient masseur-kinésithérapeute et dirige le service de l'hôpital Rothschild, rue Santerre, jusqu'au 18 juin 1940.
Il a un fils, Serge, né en 1920 d'un premier mariage.
Sa compagne, Héliette, née Kaploun à Paris en 1914, pensionnaire à l'orphelinat Rothschild après la mort de son père en 1919, en devient institutrice jusqu'en 1939. A partir de 1940 elle travaille à la Caisse autonome des anciens combattants repliée de Paris au château d'Herbault, à 16 km de Blois dans le Loir-et-Cher.
Léon Bernstein est resté à Paris et Héliette recherche une nourrice pour leur bébé à naître.
Mme Rayrolles, l'épicière d'Orchaise lui indique les parents d'Andrée Breton, une jeune fille de 15 ans qui l'aide à l'épicerie.

Alain-André Bernstein naît le 8 mars 1940 à Blois. Ses parents ne sont pas mariés, il portera donc le patronyme de sa mère à sa naissance.
Le 18 mars, Alain-André qui n'a que dix jours est confié à Charlotte* et Léon Breton* à Touchemoreau.

Au mois de mai 1940, après la défaite de la France, Héliette part avec Alain-André sur les chemins de l'exode et arrive à Tours, après l'armée allemande. En juin elle ramène Alain-André à Touchemoreau et repart travailler à Paris début août puis reprend son poste d'institutrice à l'orphelinat Rothschild.

Arrêté lors de la rafle du XIe arrondissement le 20 août 1941, Léon Bernstein sort de trois mois d’internement à Drancy dans un état pitoyable et se réfugie à Marseille. Héliette quant à elle échappe à la rafle dite du Vél’ d’Hiv’ (16 et 17 juillet 1942). C’est dans la lettre qu’elle adresse alors à Charlotte* et Léon Breton* qu'elle écrit ces mots : "Gardez mon fils près de vous" …

En 1944, alors qu’Alain-André grandit et s’épanouit au sein de la chaleureuse famille Breton*, ses parents, se sachant dénoncés, doivent fuir Marseille et viennent rejoindre leur fils chez Charlotte* et Léon Breton* qui les accueilleront chaleureusement.

En août 1946, Héliette et Léon Bernstein se marient à la mairie de Vincennes. Alain-André porte désormais le patronyme de son père.
Il retournera à Touchemoreau pour toutes les vacances scolaires jusqu'en 1954 et plus tard reviendra régulièrement auprès de ceux qui restent sa famille.

01/04/2013

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Titre

Gardez mon fils près de vous

Gardez mon fils près de vous

ACHETER EN LIGNE

Auteur   Alain-André Bernstein  
Édition   Le Manuscrit, Coll. Témoignages de la Shoah  
Genre   témoignage  
Description   Correspondance pour un enfant caché 1940-1944

Alain-André Bernstein, né de parents juifs en mars 1940, est caché dans une famille catholique du Val de Loire dix jours seulement après sa naissance. Grâce à la correspondance conservée par sa mère et retrouvée à sa disparition, il reconstitue ici sa petite enfance dans la campagne sous le régime de l'État français. Des lettres de sa famille d'accueil émanent l'amour et toute l'attention portée à l'enfant qui s'éveille à la vie dans un monde où d'aucuns veulent sa mort du seul fait qu'il est né Juif. Elles permettent aussi de comprendre l'attitude et la compassion des gens honnêtes de la France profonde vis-à-vis du soi-disant « problème juif ». La famille Breton ne voit qu'une famille injustement traquée à laquelle il faut porter secours.

L'auteur
Né en 1940 de parents juifs, Alain-André est caché à l'âge de 10 jours au sein d'une famille paysanne catholique du Val de Loire. Il y passe la durée de la guerre alors que ses parents parviennent à échapper à ceux qui ont juré leur mort. A la libération, ils reviennent vivre à Paris et reconstruire leur vie. Alain les rejoint en 1946. Sa vie professionnelle s'est développé dans direction de sociétés informatiques internationales et dans l'enseignement supérieur et la formation continue.

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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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