Fils de magistrat, Jacques Farisy est né à Confolens (Charente) en 1923.
Après ses études de médecine à Poitiers, il s'établit à Usson-du-Poitou dès 1951.
Médecin, maire, chevalier de l'ordre du Mérite et de l'ordre des Palmes académiques, il occupe sa retraite en recherches historiques et conférences.
Homme curieux, passionné par l'Histoire et soucieux de préserver la mémoire collective, il nous offre le fruit de ses investigations sur un sujet qui lui tient particulièrement à cœur : la ligne de démarcation.
Voici l’enquête de Jacques Farisy sur le tracé de la ligne de démarcation décidée en Juin 1940 après l’Armistice.
Jusqu’en novembre 1942, de nombreux départements français sont coupés en deux dont la Charente. Cette ligne imaginaire divise de manière aléatoire la zone libre de la zone occupée. Elle sera le lieu de nombreuses tragédies : traversées clandestines, dénonciations, arrestations...
L’auteur a récolté de nombreux témoignages de survivants ou de leurs enfants, ce qui ponctue l’ouvrage
d’anecdotes pleine d’humanité.
Cet ouvrage n’a pas la prétention d’être une encyclopédie, ni une étude exhaustive de la ligne de démarcation en France de 1940 à 1943, particulièrement dans le département de la Charente ; son but est de résumer ce que fut cette "frontière" qui coupa la France en deux zones, l’une dite "occupée" par les Allemands, correspondant environ aux trois cinquièmes du territoire national, l’autre dite "libre", placée sous
l’autorité du gouvernement de Vichy du maréchal Pétain.
Titre
Les paysans et les ruraux dans la Vienne, 1939-1945
Jacques Farisy vit à Poitiers dans la Vienne. Médecin de campagne à la retraite, il est également l'auteur de nombreux livres chez Geste éditions, notamment Souvenirs d'un médecin de campagne paru en 2008.
Titre
La ligne de démarcation dans la Vienne : 1940-1943
En juin 1940, les Français assistent impuissants à l'installation des troupes allemandes. L'armistice est signé : la France est scindée en deux zones et de nombreux départements français sont coupés par la ligne de démarcation.
Le département de la Charente, comme beaucoup d'autres, est divisé en deux zones. Deux années durant, cette ligne, symbole de liberté, va modifier le paysage et marquer profondément le cours des vies : aussi bien des frontaliers que des clandestins.
La ligne de démarcation, frontière étanche, suscite bien des courages, elle est aussi le lieu de tragédies humaines : traversées périlleuses ou dramatiques, dénonciations, arrestations, etc.
Novembre 1942 : les Allemands envahissent la zone libre. Mars 1943, la ligne est supprimée, elle reste cependant toujours présente dans les mémoires. Il suffit de remonter sur ses traces, d'aller à la rencontre des survivants de cette sombre époque pour comprendre et appréhender ce fait historique incontournable : la ligne de démarcation.
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était Ancelle. Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? Il mène une enquête, cherche des témoins ou des descendants de témoins, évoque la figure de Si Kaddour Ben Ghabrit, directeur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris de 1926 à 1954, fait allusion à d’autres personnages qu’il a rencontrés, et plaide pour une reconnaissance mémorielle d’actes de solidarité, de sauvetage, de juifs par des musulmans durant cette période. Et pour leur reconnaissance et inscription sur le mémorial de Yad Vashem. Cet ouvrage est fréquemment mentionné par voie de presse, avec force sympathie. Mais… rares sont les critiques, positives ou négatives, réellement argumentées. On a le sentiment que ce livre est légitime, généreux, qu’il "tombe" bien en cette période. C'est ce que le sociologue américain Merton avait repéré dans les phénomènes d'identification et de projection même si le rapport à la réalité est totalement extérieur. Aujourd'hui, l'Arabe musulman, sauveteur de juifs, devient un type idéal auxquels de nombreux musumans ont envie de croire. La réalité n'est pas celle-ci, mais peu importe ! On reproduit la quatrième de couverture du livre (qu'on n'a pas lu), on ose quelques citations d’extraits… Mais personne ne se hasarde à une évaluation de la validité historique de sa teneur. )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
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