31
octobre 2009 Pau (64)
Rencontre de Suzy Sprecher, enfant
cachée,
et des enfants ayants droit de Jean Orgeval, Juste parmi les Nations.
18
octobre 2009 Sainte-Suzanne (64)
Hommage
aux familles de Justes connus ou inconnus de la commune
14 juin 2009, Coulounieix-Chamiers (24)
Céremonie de remise de médaille de Juste parmi les Nations à Paulette Claude née Granger
et à titre posthume
à Jean-Bernard Bissou et Louise née Passereau et Hélène épouse Ségurel ; Louis Chamon et Léontine née Vigier ; Joseph, Joséphine née Krembelle et Marcel Dalesme ; François et Louise Doche et à Jean Ripoche
14 juin 2009, Excideuil (24)
Cérémonie de remise de médaille de Juste parmi les Nations à Albert Faurel à titre posthume
Albert Faurel* (1896-1967), directeur de l’École Primaire Supérieure (E.P.S.) et du Collège d’Excideuil de 1937 à 1956, est marié avec Renée, née Roux, institutrice de la grande section de l'école maternelle d'Excideuil. Ils ont deux enfants, Jean, né en 1919 et Claude.
Albert Faurel* est également professeur de mathématiques et économe de l'internat.
Au moment de la déclaration de la guerre, le 1er septembre 1939, Léon Pulvermacher, né à Metz en 1930, d'une famille originaire de Lodz (Pologne), habite à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Son père, Hill Pulvermacher, artisan tailleur sur mesure.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy… LIRE LA SUITE.
Samedi 16 février 2008, Gujan-Mestras (33)
Suzanne
Mathieu-Guimbretière, Juste parmi les Nations, reçoit la Légion d'Honneur
Cérémonie, pleine d'émotion, le 16 février 2008 à Gujan-Mestras.
Michel Gosley, le mari de Ginette
Bornstein-Gosley, une des enfants
sauvés, a épinglé les insignes de chevalier de la Légion d'honneur
sur la poitrine de Suzanne Guimbretière, Juste parmi les Nations, résidant
depuis deux ans à Gujan-Mestras en Gironde.
Mme Marie-Hélène des Esgaulx, députée-maire de Gujan-Mestras,
M. Albert Roche, président du Crif Sud-Ouest Aquitaine, M.
Nathan Holchaker, aujourd'hui délégué aquitain pour Yad Vashem,
Mme Judith
Hassoun, présidente
du Consistoire d’Arcachon, Mme Jacqueline Beserman, présidente
de l’AUJF et de
nombreuses personnes ont assisté émues à ce moment d’amitié.
En 1943, Suzanne
Mathieu est âgée de 19 ans.
Etudiante et surveillante du collège Sévigné à Paris, elle est contactée
pour aider au placement d’enfants juifs. Elle décide de s’engager et
entraîne sa mère, Laure
Viardot*, dans cette aventure dès mars 1943. Laure Viardot* et Suzanne
Mathieu (aujourd’hui Guimbretière), travaillent
pour le service clandestin de placement d’enfants de la WISO. Tandis
que Suzanne s’occupe du placement des enfants dans les départements
de Vendée, du Loiret et de la Loire, Laure Viardot s’occupe de ceux
de l’Eure et Loir et de l’Eure.
Pendant plus de deux ans, malgré les vérifications constantes des gendarmes
français et policiers allemands dans les trains, les deux femmes recherchent
des familles d’accueil et convoient les enfants depuis la gare d’Austerlitz
jusqu’à ces familles d’accueil, alors que disparaissent leurs familles naturelles
dans la fumée des trains précédant celle des fours crématoires.
Suzy, la jeune fille blonde aux yeux bleus -
comme on la désigne à Chavagnes-en-Paillers en Vendée où entre trente
et soixante enfants juifs âgés de deux à quatorze ans ont été dissimulés
entre 1942 et 1944 - reste très discrète sur cette époque de sa jeunesse.
Elle ne se livre qu'avec beaucoup de pudeur et énormément de retenue.
Il fallait une seule personne pour dénoncer
une famille juive, mais une très importante chaîne de solidarité pour
en sauver une seule. Le silence était la règle de la réussite de ces
réseaux.
Il a fallu que s'écoule un demi-siècle pour que la conspiration du silence
soit brisée.
Ginette Bornstein (aujourd’hui Gosley) a pensé qu'il était important de retrouver
la jeune fille blonde qui leur avait sauvé la vie.
Les enfants ont pu la retrouver pour leur plus grand bonheur en confiant
leurs bribes de souvenirs à Jean-Luc Gunst, réalisateur de leur film Les
enfants du secret".
Lorsque, en 2002, Suzanne Guimbretière a reçu la médaille des Justes parmi
les Nations à la mairie de Paris, une vingtaine de ces enfants et leurs familles
l’ont rejointe sur l'estrade pour des moments d'intense émotion.
" Suzy de mon enfance, c'est grâce à vous que je n'ai pas été enlevé ",
lui glissera l'un d'entre eux à l'oreille, une belle preuve d'amour et de reconnaissance
pour celle qui, modestement, affirme n'avoir fait que son devoir.
L'AJPN a joué avec bonheur un rôle de metteur
en scène de cette journée pleine de soleils.
5 février 2008
Mairie de Bordeaux
Remise de la médaille de Juste parmi
les Nations à titre posthume à Jeanne et Georges Cadapeaud
M. Alain Juppé a reçu les enfants
de Jeanne et Georges Cadapeaud - Roland Cadapeaud, Francine Fournier-Cadapeaud
et Georgette Thibaudeau-Cadapeaud. Ils ont reçu des mains de
Simona Frenkel, consul général d'Israël à Marseille,
la médaille de Justes parmi les Nations de leurs parents. |